IMAGERIE OSTEOARTICULAIRE IMAGERIE DU CARTILAGE ET DE L’OS APTEL Sabine, Nancy – SZTARK Guillaume, Poitiers B – 171 : Une étude multicentrique a étudié l’association entre l’atteinte cartilagineuse et les lésions de types œdémateuses de l’os sous chondral au niveau de l’articulation tibio-fémorale chez 1284 sujets à risques d’arthrose. Le suivi sur 30 mois de ces patients a mis en évidence une forte corrélation entre ces deux entités, en faveur d’une relation étroite entre unité ostéochondrale et l’évolution de la gonarthrose. B – 172 : L’étude a porté sur le suivi du cartilage du genou en T2 à l’aide d’une IRM 3T pendant 36 mois d’une cohorte de 231 patients asymptomatiques séparée en 3 groupes : poids normal, surpoids, obésité. Elle a mis en évidence des lésions plus sévères chez les patients en surpoids et obèses après 36 mois. B – 173 : Cette étude a comparé 3 séquences dédiées à l’étude du cartilage en IRM : une nouvelle séquence 3D PD-SPACE (DP, turbo spin écho), une séquence 3D isotropique True-FISP et la séquence 2D standard. Il existe entre les trois techniques une bonne corrélation entre les lésions cartilagineuses mais pas sur les lésions de type œdémateuses de l’os sous-chondral qui sont les mieux visualisées en 3D PDSPACE. On constate un gain de temps net avec les séquences 3D. B – 174 : Une étude incluant 1527 patients à mis en évidence, au niveau du compartiment médial et latéral l’association entre extrusion méniscale et lésion cartilagineuse, déformation en varus ou valgus au niveau de l’articulation tibiofémorale. Elle n’a pas retrouvé d’association avec le BMI. B – 175 : Une étude sur cadavre a comparé la distribution des glycosaminoglycanes avec un arthroscanner du genou après injection d’un produit de contraste chargé négativement puis avec un micro-CT. L’excellente corrélation entre les deux permet d’envisager l’arthroscanner comme une alternative à la séquence (dge) MRI(C) en IRM. B – 176 : L’étude en tenseur de diffusion chez des volontaires sains du cartilage à l’aide d’une IRM 7T montre une bonne reproductibilité des valeurs d’ADC et de FA. B – 177 : Cette étude a porté sur une cohorte ayant subi une greffe autologue de chondrocytes. Elle a comparé l’analyse des GAG avec les séquences gagCEST puis 23Na : il existe une bonne corrélation entre les deux techniques et elles ont mis en évidence une baisse du contingent des GAG aux niveaux des greffes de chondrocytes. B – 178 : Etude avec IRM 7T en séquence Na et avec IRM 3T en séquence (dge)MRI (C) de cartilage natif et de greffes de chondrocytes : l’augmentation du rapport signal sur bruit en IRM 7T avec les séquences Na permet une étude satisfaisante des GAG, permettant de différencier cartilage natif. B – 180 : La comparaison entre micro CT et MDCT afin de prédire la force de compression maximum de l’os avant fracture a mis en évidence une bonne corrélation entre les deux techniques. En résumé : Page 1 sur 7 Le cartilage est un centre d’intérêt majeur en raison de l’importante prévalence de l’arthrose et de ses facteurs de risques. L’arrivée des IRM à hauts champs et très hauts champs permet le développement de nouvelles séquences 3D étudiant les lésions et la structure du cartilage. Le scanner garde un rôle à jouer avec notamment les arthroscanners et l’injection de produit de contraste chargé négativement permettant l’étude des GAG et son excellente résolution. IMAGERIE ECHOGRAPHIQUE DES MUSCLES DJEBBAR Sahlya, Bordeaux Les lésions musculaires résultent d’une contraction excessive sur un muscle en état d’activation. Ces lésions sont d’autant plus fréquentes que le muscle est riche en fibres rapides et d’architecture complexe (biarticulaire, forces de traction opposées). 3 stades ont été définis, intégrant l’atteinte morphologique, mais également fonctionnelle : -grade I : contusion perte de fonction < 5% US : pas d’anomalie ou hyperéchogénicité diffuse, aspécifique Infiltration des fascias possible -grade II : rupture partielle Impotence fonctionnelle partielle US : fibres discontinues, hyperhémiées Perte de l’aspect strié des fibres adjacentes au site de rupture -grade III : rupture complète Impotence fonctionnelle totale US : rétraction, raccourcissement du muscle Hématome souvent au 1er plan Un dernier stade a été individualisé récemment, le DOMS (Delayed Onset Muscle Soreness), similaire au grade I, correspondant à une inflammation musculaire diffuse sans contusion. L’IRM est l’examen le plus sensible et plus fiable, mais de part son coût et sa difficulté d’accès, doit être réservée aux sportifs de haut niveau. L’échographie est donc une alternative acceptable, dans les mains d’un opérateur expérimenté, tant pour le diagnostic que pour le suivi de ces lésions musculaires. IMAGERIE ECHOGRAPHIQUE DES TENDONS Page 2 sur 7 DJEBBAR Sahlya, Bordeaux L’activité sportive soutenue répétée peut affecter les tendons et aboutir à des modifications histologiques (hypoxie, dégénérescence mucoïde , lipidique et calcifications), ou lésions de tendinose. L’échographie permet de grader ces altérations de la structure fibrillaire des tendons, et de détecter les lésions associées, telles que la bursite. Elle offre également une approche thérapeutique ciblée, réduisant la symptomatologie douloureuse et permettant la prévention des lésions extratendineuses. De part son caractère dynamique, l’échographie est une méthode fiable pour le diagnostic et le suivi de ces tendinopathies. En cas de rupture, elle permet une cartographie précise des lésions : - grade I : intéresse moins de 50 % de l’épaisseur tendineuse - grade II : gap < 3 cm - grade III : gap entre 3 et 6 cm - grade IV : gap > 6 cm IMAGERIE IRM DES MUSCLES ET DES TENDONS DJEBBAR Sahlya, Bordeaux Les principales lésions musculaires du sportif touchent le membre inférieur, principalement le droit antérieur et le biceps fémoral. Plusieurs types de lésions sont décrits en fonction du mécanisme en cause ; la difficulté du diagnostic de ces lésions étant de ne pas méconnaitre une lésion nontraumatique sous-jacente (myosite ossifiante et ossifications hétérotopiques notamment). Qu’elles soient directes ou non, l’IRM permet de positiver, de grader ces atteintes, et d’en assurer le suivi. IMAGERIE DE L’EPAULE ET DU POIGNET CZARNECKI Emmanuelle, LEFEBVRE G, Lille B-561 : étude de la valeur diagnostique de l’arthro-IRM pour les lésions du labrum. Les données de l’arthro-IRM ont été confrontées aux constatations opératoires par arthroscopie et chirurgie à ciel ouvert chez 49 patients. Les SLAP (Supérieur Labrum Antérieur-Postérieur) lésions de type 1 ne sont pas retenues compte tenu de leur retentissement clinique non significatif. La sensibilité de l’arthro-IRM est de 83,3 %, la spécificité à 88 % avec une VPP à 86,9 % et une VPN à 84,6 % pour le diagnostic de SLAP lésions. La corrélation entre les résultats de l’arthro-IRM et la classification lésionnelle post opératoire est de 69 %. L’arthro-IRM se révèle donc comme une technique utile et précise pour le diagnostic et le bilan pré-opératoire de SLAP lésions de l’épaule notamment pour l’atteinte lésionnelle du tendon du long biceps. Page 3 sur 7 B-562 : étude de la valeur diagnostique de l’arthro-IRM pour les lésions de l’intervalle des rotateurs. L’étude a porté sur 36 patients ayant des antécédents d’instabilité gléno-humérale ou douleur chronique. Des séquences en 3D-T1 avec saturation du signal de la graisse après injection intra articulaire de Gadolinium dilué à 1/200 ont été réalisées en plus du protocole habituel. Les résultats de l’arthro-IRM sont confrontés aux données opératoires. Des lésions de l’intervalle des rotateurs sont retrouvées chez 23 patients opérés avec une sensibilité de l’arthro-IRM de 95,4%, une spécificité de 100%. L’arthro-IRM se révèle donc comme une technique précise pour la détection de lésions de l’intervalle des rotateurs. B-563 : détection des lésions cartilagineuses de l’articulation gléno-humérale : étude comparative entre l’arthroscanner et l’arthro-IRM (1,5T) avec corrélation aux données arthroscopiques. 57 patients ont bénéficié d’un scanner et d’une IRM de l’épaule au décours du même geste arthrographique (injection intra-articulaire de produit de contraste iodé et gadoliné) pour l’évaluation de lésions cartilagineuses. Une arthroscopie a été réalisée dans le mois qui suivait l’examen d’imagerie et est définie comme la méthode de réference pour le bilan lésionnel du cartilage. Pour les lésions chondrales de grade ≥ 2, l’arthroscanner se montre plus sensible que l’arthro-IRM et la spécificité ne montre pas de différence significative entre les deux méthodes. La corrélation aux résultats arthroscopiques de référence est sensiblement supérieure pour l’arthroscanner. L’arthroscanner et l’arthro-IRM présentent des performances diagnostiques similaires pour la détection des lésions chondrales gléno-humérales avec perte de substance cartilagineuse (grade ≥ 2) avec cependant une meilleure sensibilité pour l’arthroscanner. B-564 : étude comparative des performances diagnostiques de l’arthroscanner et de l’arthro-IRM (1,5T) pour la détection des lésions de la coiffe des rotateurs avec corrélation aux données arthroscopiques. 58 patients ont bénéficié d’un scanner et d’une IRM de l’épaule au décours du même geste arthrographique avec lecture indépendantes des examens par deux radiologues. Une arthroscopie a été réalisée dans le mois qui suivait les examens d’imagerie et est définie comme la méthode de référence. Pour les ruptures partielles et complètes des différents tendons de la coiffe des rotateurs, il n’est pas retrouvé de différence significative de la sensibilité et de la spécificité entre l’arthroscanner et l’arthro-IRM. Pour les ruptures complètes du supra-épineux, la sensibilité et la spécificité sont de 100% pour les deux examens. L’arthroscanner et l’arthro-IRM montrent également une excellente corrélation aux résultats arthroscopiques pour les lésions du supra-épineux. La concordance interobservateur est excellente avec les deux méthodes, discrètement supérieure pour l’arthroscanner. L’arthroscanner et l’arthro-IRM ont donc des performances diagnostiques similaires pour la détection de lésions de la coiffe des rotateurs, avec une meilleure reproductibilité pour l’arthroscanner. B-565 : étude comparative entre l’arthroscanner et l’arthro-IRM pour le bilan préopératoire d’instabilité antérieure de l’épaule avec corrélation arthroscopique. 40 patients consécutifs ont bénéficié le même jour d’un scanner et d’une IRM après injection intra articulaire d’un mélange de produit de contraste iodé et gadiliné. Les examens ont été interprétés indépendamment par deux radiologues. Les résultats de l’arthroscopie représentent la méthode de référence. L’arthroscanner et l’arthro-IRM présentent des sensibilités et spécificités équivalentes pour la détection des lésions Page 4 sur 7 ligamentaires, du labrum et du cartilage dans le cadre d’instabilité de l’épaule. L’arthroscanner est supérieur pour la détection de fracture du rebord de la cavité glénoïdale qui est un élément diagnostique essentiel pour la prise en charge chirurgicale. L’arthroscanner est donc la technique indiquée en première intention pour le bilan pré opératoire d’instabilité antérieure de l’épaule. B-566 : étude de l’intérêt clinique de la sclérose acromiale latérale, du signe du « sourcil » et d’autres présentations radiographiques de l’acromion dans la pathologie des coiffes des rotateurs. Une étude rétrospective de 158 patients ayant bénéficié d’une chirurgie de la coiffe des rotateurs a été réalisée et leur radiographie standard d’épaule de face a été étudiée. Dans le groupe comprenant des patients avec une rupture transfixiante (groupe 2), la sclérose de la surface inférieure latérale de l’acromion est plus fréquente mais de façon non significative par rapport au groupe avec une rupture partielle ou avec un conflit (groupe 1), ne permettant pas de discriminer ces 2 populations. La sclérose complète de la surface inférieure de l’acromion associée à des érosions (signe du « sourcil ») n’est retrouvée dans aucun cas du premier groupe et dans 7 % du deuxième, représentant ainsi une VPP de 100 % pour le diagnostic de rupture transfixiante en radiographie standard et apparaît comme un signe radiographique intéressant à décrire dans cette pathologie. B-567 : étude comparative des séquences d’IRM BLADE et TSE conventionnelle pour l’épaule. L’étude a comparé chez 60 patients des séquences T2 BLADE et FS TSE dans les plans coronal et axial afin d’évaluer l’impact de la nouvelle séquence BLADE sur la qualité image, l’analyse des structures anatomiques importantes de l’épaule et les artéfacts de mouvements sur une échelle de 1 à 5 sur une IRM 3 teslas. Celle-ci, utilisée en pathologie abdominale et cérébrale, est basée sur une acquisition rotatoire de l’espace k contre une acquisition linéaire sur les séquences conventionnelles, permettant une acquisition répétée dans le centre de l’espace, Cette séquence BLADE montre de façon significative une meilleure qualité image, moins d’artéfacts et une meilleure détection des structures anatomiques. Cette séquence apparait intéressante notamment pour une population à risque d’artéfact de mouvements comme les enfants, les malades graves et les claustrophobes minimisant le risque d’images non diagnostiques. B-568 : Intérêt des séquences FS T1 avec gadolinium en pronation et supination pour l’étude des lésions du rétinaculum de l’extenseur ulnaire du carpe chez des sportifs. L’étude rétrospective a porté sur 16 patients et 30 témoins étudiant le type de lésion du rétinaculum, la stabilité du tendon et la présence de lésions associées sur des séquences axiales T1, STIR en pronation et des séquences T1 FS Gadolinium en pronation et en supination lors d’examen initial et de suivi. Malgré l’absence de corrélation chirurgicale, l’IRM avec l’utilisation de séquences T1 FS gadolinium associée à des positions de supination et pronation apparaissent plus performantes pour le diagnostic et le suivi des lésions du rétinaculum de l’extenseur ulnaire du carpe chez les sportifs par rapport aux autres séquences. B-569 : étude comparative de l’arthrographie dynamique en mode ciné et l’arthro IRM. 38 patients ont bénéficié de ces deux techniques et les ligaments scapholunaire, luno-triquetral et le complexe triangulaire du carpe ont été étudiés après ponction sous contrôle scopique de l’articulation radio-carpienne. La valeur diagnostique des deux examens a été rapportée aux données arthroscopiques et les Page 5 sur 7 2 méthodes apparaissent performantes et similaires pour le diagnostic des lésions des ligaments intrinsèques et du complexe triangulaire du carpe. B-570 : Optimisation de la valeur du b en imagerie de tenseur de diffusion et des paramètres de reconstruction de tractographie pour l’étude du nerf médian en IRM 3 teslas. Quatre valeurs différentes de b ont été utilisées (800, 1000, 1200, 1400 s/mm2) et la tractographie a été réalisée par 2 lecteurs en utilisant différents paramètres de reconstruction (FA et angle). La longueur des fibres apparaît plus longue avec des valeurs de b élevées (1000 et 1200) et la qualité (longueur, homogénéité, densité et concordance anatomique) est meilleure avec un b égal à 1200 s/mm2. L’algorithme utilisant un angle de 10° et une FA à 0,2 est le plus performant. LA HANCHE AU TRAVERS DES AGES FONTAINE Anne, Montpellier – SOUZA Milena, Nancy La hanche du tout petit Chez le nourrisson, la principale pathologie de la hanche est la luxation congénitale, d’incidence relativement élevée, entrainant des séquelles potentiellement graves si elle n’est pas dépistée à temps. L’échographie reste l’unique moyen fiable de dépistage et de diagnostic (de sensibilité bien supérieure au testing clinique), notamment chez les enfants présentant des facteurs de risque personnels ou familiaux. Le radiologue utilise soit la technique de Graf, soit l´étude du pourcentage de recouvrement osseux de la tête fémorale (plus aisé), associé aux manœuvres dynamiques. Après une chirurgie de réduction de luxation congénitale le Dr Wilson et son équipe préconisent une IRM de contrôle à J2 post-opératoire, en sequences axiales T2 ou écho de gradient, afin de contrôler la qualité de la réduction. Chez l’enfant entre 4 et 6 ans, les diagnostics les plus fréquents sont la synovite aigue transitoire et l’arthrite septique. La synovite reste un diagnostic uniquement d’exclusion. L’échographie reste là aussi le premier examen d’imagerie à réaliser à la recherche d’un épanchement liquidien en vue d’une ponction avec un double but : thérapeutique (soulagement de la douleur par diminution de la tension intra-articulaire) et diagnostic (analyse du liquide synovial et recherche de germes). En absence d’épanchement liquidien et de signe infectieux le traitement consistera en une mise en décharge et surveillance rapprochée. L’IRM doit être réalisée en complément au moindre doute clinique. Deux autres causes fréquentes de boiterie à rechercher par la suite sont également l’épiphysiolyse (pouvant être à l’origine d’un futur conflit fémoro-acétabulaire) et l’ostéochondrite soit maladie de Legg-Perthes-Calvé. La hanche du jeune athlète Chez l’adulte jeune, il existe 3 causes fréquentes de coxalgies : Page 6 sur 7 - le conflit fémoro-acétabulaire qui a 2 origines possibles : - L’effet « CAME » démasqué surtout chez le jeune homme sportif, secondaire à une sphéricité imparfaite de la tête fémorale à la partie antéro-latérale de la jonction tête-col qui entraine une usure prématurée du cartilage prédominant à la jonction cartilage-labrum et visible préférentiellement sur les coupes sagittales. Les dissections du cartilage sont très fréquentes et difficiles à voir en arthroscanner. La présence de géodes (« herniation pit ») à la jonction tête-col est quasi pathognomonique du conflit. - L’effet « tenaille » symptomatique surtout chez la femme d’âge moyen avec une reprise sportive récente : il est secondaire soit à une protrusion acétabulaire, soit à une rétroversion exagérée (signe de croisement sur les radiographies de face). - les fissures labrales rapportées essentiellement dans le cadre de dysplasie de hanche, ou post-traumatiques chez le sujet sportif (football, hockey, gymnastique, danse, golf), ou associées à un conflit fémoro-acétabulaire. Elles ne doivent pas être diagnostiquées à tort et il est important de connaître trois zones de variantes anatomiques normales pouvant mimer une lésion pathologique : il existe un récessus banal du pôle supérieure du labrum, comparable au récessus sous-labral de l’épaule, un deuxième récessus possible antéro-inférieur, et une zone piège, à la jonction du pôle inférieur du labrum avec le ligament transverse, potentiellement génératrice d’effets de volume partiel pouvant fausser le diagnostic. - les fractures de stress : pouvant siéger sur le bord latéral ou médial de la jonction tête-col, mais également sur la symphyse pubienne. - enfin les pathologies ligamentaires n’ont pas été développées dans ce cours. La hanche de la personne âgée Chez la personne âgée, c’est l’arthrose qui prédomine. Il faudra rechercher des causes favorisantes telles que la dysplasie acétabulaire, le conflit fémoroacétabulaire, un antécédent de traumatisme acétabulaire ou d’ostéonécrose aseptique. On a remarqué l´importance de l´incidence en faux profil de Lequesne, ou un pincement évolutif de 0,6 mm/ an, est indicatif de coxarthrose. On notera l’intérêt de l’IRM en cas de radiographies normales sur hanche douloureuse, afin de détecter des anomalies précoces du signal osseux souschondral, car il n’existe aucune corrélation entre l’évolution de l’arthrose et sa symptomatologie. Pour conclure, l’auteur rappelle que l’arthro-IRM reste plus performante en cas de suspicion de pathologie labrale, mais l’arthro-scanner reste le meilleur examen pour l’étude du cartilage. Page 7 sur 7