"Je suis un miraculé et je le dois à ces trois jeunes Cannois" Publié le lundi 05 octobre 2015 à 10h58 - 4 Réagir Imprimer Envoyer Partager Partager sur facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Le boulevard de la République à CannesPhoto Frantz Chavaroche Partager Sa voiture allait être engloutie par "l'entonnoir de la mort", samedi sous trois mètres d'eau à Cannes. Lebj Pozementier, 82 ans et ancien conducteur de bus parisien, doit sa survie à trois jeunes Cannois: deux filles prénommées Laura et un garçon, Romain. Lebj Pozementier est un survivant. Samedi soir, il rentrait chez lui, rue Shakespeare. "Il n'y avait qu'un mince filet d'eau sur la route et, quand je suis arrivé dans le souterrain, c'est une vague qui est arrivée face à moi et m'a emporté", raconte-t-il au Parisien-Aujourd'hui en France. PUBLICITÉ L'eau a noyé son véhicule, qui s'est mis à flotter. "J'étais pris au piège, je croyais ma dernière heure venue", se remémore-t-il. "J'ai fermé les yeux en attendant la mort" La voiture tangue et menace de se retourner. Lebj Pozementier fait donc contrepoid en changeant de place, mais rien n'y fait. Il a donc appelé à l'aide et "fermé les yeux en attendant la mort". Puis quelqu'un tape contre la voiture. "Ca m'a donné un coup de fouet. Quelqu'un venait de forcer ma voiture et me hurlait de passer sur la banquette arrière", raconte-t-il. "Ils ont fait preuve d'un courage exemplaire" "Je suis un miraculé et je le dois à ces trois jeunes", souligne le retraité. Trois jeunes sauveurs qui l'ont même ramené jusqu'à son domicile. "Je voudrais bien que la mairie de Cannes les honore. Ils ont été d'un courage exemplaire", achève Lebj Pozementier. Dimanche matin, l'ancien conducteur de bus est revenu sur les lieux de ce qui a failli être un drame de plus, pour récupérer "des lunettes et des outils" dans sa voiture, ruinée.