B S V G R A N D E S C U L T U R E S

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RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2017
PAYS DE LA LOIRE
B S V
G R A N D E S
C U L T U R E S D U 2 1 MA R S
N ° 0 7
2 0 1 7
rédigé par Alexia BARRIER - Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique
ACTUALITES
C
URSEURS DE RISQUES
Céréales à paille
Les épis décollent ; risque
climatique piétin verse
globalement faible : peu de
changement par rapport à la
semaine passée
Colza
Méligèthes à surveiller pour
les colzas à D2
CÉRÉALES À PAILLE
Piétin verse
Ce risque n’est que climatique
- en Sarthe et pour les semis à partir du 25/10 dans le reste de
la région (hors 44)
Protéagineux
Surveiller l’arrivée des
sitones et des thrips sur les
parcelles en cours de levée ;
vigilance maladies sur les
protéagineux d’hiver.
- pour les semis précoces (15/10) (hors 72 et 44)
- pour les semis d’octobre du 44
Lin oléagineux
Vigilance altise sur lin de
p r int e m ps . S y m pt ôm e s
septoriose à surveiller en lin
d’hiver.
COLZA
Méligèthes : pour les parcelles au stade D2 à E sans ES Alicia
Retrouver dans cet encadré, les différentes
méthodes alternatives existantes pour lutter
contre les différents bioagresseurs : lutte
agronomique, produits non chimiques, bio
contrôle, …
ABONNEMENT BSV
Retrouvez le bulletin de santé du végétal
sur le web...
 www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr
 www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr
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… ou inscrivez-vous en ligne pour être
informé directement par mail de chaque
nouvelle parution :
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RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2017
PAYS DE LA LOIRE
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
ÉRÉALES Á PAILLE
Les parcelles sont globalement bien vertes mais des décolorations sont visibles dans certaines parcelles : les causes peuvent
être diverses (mosaïque, carences, nématodes, taupins…). Il est important de bien les identifier. Pour cela, aidez-vous des
fiches accident Arvalis en cliquant ici.
Des attaques de taupins plutôt tardives sont signalées dans le réseau.
B
LÉS
Réseau d’observations
38 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 8, Maine-et-Loire 11, Mayenne 6, Sarthe 6 et Vendée 7
 37 blé tendre, 1 blé dur (Vendée)
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades vont de fin tallage à 1 nœud.
Des taches de septioriose sont toujours visibles sur les plus vieilles feuilles, mais l’état sanitaire des céréales reste
globalement sain.
Bien reconnaître le stade épi 1 cm
Coupe longitudinale d’une tige de blé tendre
Source : ARVALIS
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PAYS DE LA LOIRE
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
 Piétin verse
Ce risque n’est que climatique
En Sarthe et pour les semis
à partir du 25/10 et dans le
reste de la région (hors 44)
Pour les semis précoces
(15/10) hors 72 et 44
Pour les semis d’octobre du
44
Pour cette maladie, la mise en œuvre d’une intervention chimique dépend de 3 critères : sensibilité variétale, agronomie et
climat de l’année (voir détails dans les BSV précédents).
L’évaluation globale du risque se fait donc en combinant l’effet variétal, le risque agronomique et le risque climatique
(modèle TOP). Vous pouvez l’évaluer grâce à la nouvelle grille de risque (Arvalis) !
Le niveau de risque climatique modélisé via le modèle TOP a augmenté dans certaines situations dû aux pluies de ces
derniers jours. (voir tableau ci-dessous).
Cependant, hormis pour la station de Nantes, le niveau de risque se situe proche de l’année basse de référence.
Remarque : la station météo de Nantes se démarque des autres stations du fait d’un cumul de pluie plus important sur la
période fin janvier/début février.
Rappel sur la lecture du modèle :
→ chaque « marche d’escalier » représente une contamination, la hauteur de la marche représente l’intensité de la
contamination.
→ le modèle s’utilise au niveau de la grille de risque lorsque le blé est autour du stade épi 1 cm
Simulations modèle TOP (Arvalis) du 17/03/2017
Légende : valeur de l’indice TOP - risque faible = indice TOP < 30 ; risque moyen = 30 < indice TOP < 45 ; risque fort =
indice TOP > 45 ; le chiffre indiqué correspond à la note à utiliser dans la grille de risque
85 - La Roche sur Yon
44 – Nantes
49 – Angers
53 – Laval
72 – Le Mans
Semis 15/10
32
Moyen (1)
54
Fort (2)
41
Moyen (1)
38
Moyen (1)
24
Faible (-1)
Semis 25/10
32
Moyen (1)
47
Fort (2)
32
Moyen (1)
35
Moyen (1)
22
Faible (-1)
Retrouver tous les graphes du modèle en annexe du BSV en cliquant ici
Semis 5/11
24
Faible (-1)
30
Faible (-1)
24
Faible (-1)
19
Faible (-1)
14
Faible (-1)
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
RGES
Réseau d’observations
11 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 1, Maine-et-Loire 3, Mayenne 2, Sarthe 4 et Vendée 1
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les orges sont au stade épi 1 cm .
Quelques symptômes d’helminthosporiose sont signalés sur orge. La période de contrôle débute à partir du stade 1 nœud.
Stades des parcelles d'orge du réseau
(en % du total de parcelles d'orge observées)
sem 11
sem 12
120%
100%
100%
83%
80%
CRAPDL
60%
40%
17%
20%
Symptômes d’helminthosporiose
0%
fin tallage
T
épi 1 cm
RITICALES
Réseau d’observations
10 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 2, Maine-et-Loire 2, Sarthe 1 et Vendée 5
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades de triticale vont d’épi 1 cm à 1 nœud .
Stades des parcelles de triticale du réseau
(en % du total de parcelles de triticale observées)
sem 11
sem 12
80%
70%
67%
70%
60%
50%
40%
33%
30%
30%
20%
10%
0%
0%
0%
fin tallage
épi 1 cm
1 noeud
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
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C
OLZA
Réseau d’observations
26 parcelles sont renseignées cette semaine avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 4, Maine et Loire 3, Mayenne 4, Sarthe 9 et Vendée 6
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades vont d’inflorescence dégagée (D2) à 1ère fleur ouverte (F1). La majorité des
parcelles se trouve maintenant au stade Boutons séparés (E). 2 parcelles en Vendée et 1 en Loire-Atlantique présentent
déjà les premières fleurs.
CA 53
Des Baris ont été observés sur 10
parcelles du réseau avec 1 à 9
individus par piège et 3,5 individus /
piège en moyenne pour les pièges
positifs.
Stades des parcelles de colza du réseau
(en % du total de parcelles de colza observées)
sem 11
sem 12
100%
80%
70%
60%
46%
42%
40%
15%
20%
7%
12%
7%
0%
0%
0%
0%
Montaison entrenoeuds visibles (C2)
Boutons accolés
cachés (D1)
Inflorescence dégagée Boutons séparés (E) 1 ère fleur ouverte (F1)
(D2)
Bien reconnaître les stades
Stade D2 (inflorescence principale
dégagée mais les boutons sont
toujours accolés. Les
inflorescences secondaires sont
visibles mais encore cachées)
Stade E (boutons séparés). Les
pédoncules floraux s’allongent en
commençant par ceux de la périphérie
Stade F1 (premières fleurs ouvertes)
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
 Charançon de la tige du colza
Observations et analyse du risque
Sur les 23 cuvettes du réseau renseignées cette semaine, 14 sont positives, avec une moyenne sur ces cuvettes de 4
charançons capturés (de 1 à 13).
Au total, on obtient à l’échelle de la région un cumul de 50 charançons de la tige du colza.
Le nombre de charançons piégés a diminué par rapport à la semaine passée car dans plusieurs parcelles du réseau, des
traitements insecticides ont été effectués cette semaine contre les méligèthes et le charançon de la tige du colza.
nombre de charançon de la tige du colza
Cumul des captures de charançons de la tige du colza dans les
parcelles du réseau Pays de la Loire
700
600
500
400
300
200
100
0
sem 7
sem 8
2017
sem 9
sem 10 sem 11 sem 12 sem 13
2016
2015
2014
sem 14 sem 15 sem 16
2013
D’après le modèle Expert (ex-ProPlant) (consultable sur le site de Terres Inovia, en cliquant ici), les conditions du vol sont actuellement moyennement favorables en sud Vendée et Loire-Atlantique, aucun vol n’est en cours ailleurs. Le gros du vol a
déjà eu lieu. Pas ou peu de pontes de femelles sont possibles.
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Pour les parcelles au stade D2 à E sans ES Alicia et
n’ayant pas reçu un insecticide
 Méligèthes
Des méligèthes sont signalés sur 20 parcelles du réseau sur les 23 observées. En moyenne, sur les parcelles où des
méligèthes ont été observés. 2 individus par plante sont observés sur 35 % des plantes avec 0,1 à 4 méligèthes par plante.
Les conditions météo sont actuellement peu favorables au vol.
Nombre de méligèthes par plante minimum, maximum et en moyenne suivant le stade du colza en semaine 11 et 12.
S 11
S 12
Nb moyen méligèthes/
plante
S 11
S 12
D1
4
0
0.5
D2
17
8
3.2
2.1
0.08
0.18
15
4
E
2
8
3
1.6
1
0.1
5
3
Total
23
16
Stade colza
Nb de parcelles
Nb mini méligètes/
plante
S 11
S 12
Nb maxi méligèthes/
plantes
S 11
S 12
0
2
Au stade D1, lorsque les colzas sont sains et vigoureux, les attaques éventuelles de méligèthes sont compensées par les
colzas.
Les colzas au stade D2 vont, du fait des conditions météo favorables, atteindre rapidement le stade E. En parallèle, les
conditions météo sont favorables à l’arrivée de méligèthes. Il faut donc être vigilant et compter les méligèthes sur votre
parcelle, en particulier en l’absence de variété ES Alicia.
L
RAPPE
Le comptage doit être réalisé sur 10 plantes consécutives à 2 endroits différents de la parcelle, donc des
plantes avec et sans méligèthes. Faire la moyenne de ces 20 résultats en prenant en compte les plantes
sans méligèthes.
CAVAC
CAVAC
Dans les parcelles où du ES Alicia a été semé, il est en fleurs. Les méligèthes qui sont avant tout des
pollinisateurs vont aller préférentiellement vers ces plantes-là. Ils ne constituent donc pas de danger
pour les autres colzas de la parcelle.
Méligèthes sur bouton de colza
Méligèthes sur fleurs de colza
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
 Méligèthes (suite)
Période de risque
Du stade Boutons accolés cachés (D1) aux premières fleurs ouvertes (F1). Dès que les colzas sont en fleurs, les méligèthes
ne doivent plus être considérés comme des nuisibles mais comme des insectes utiles grâce à leur rôle pollinisateur.
Seuil indicatif de risque
Le seuil de risque varie selon la capacité du colza à compenser les attaques, c’est-à-dire selon sa vigueur et également
selon le stade du colza.
Colza sain et vigoureux, conditions
pédoclimatiques favorables aux
compensations
Colza stressé et peu vigoureux et/ou situé en
conditions peu ou pas favorables aux
compensations (zones hydromorphes,
peuplement trop faible ou trop important,
agressions antérieures mal maitrisées)
Stade D1
Stade E
Compensation de la
plante. Attendre le stade E
pour prendre une décision
6 à 9 méligèthes / plante
1 méligèthe / plante
2 à 3 méligèthes / plante
Les abeilles butinent, protégeons les !
Respectez les bonnes pratiques phytosanitaires
1. Les traitements insecticides et/ou acaricides sont interdits, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et autres
insectes pollinisateurs, pendant les périodes de floraison et de production d'exsudats.
2. Par dérogation, certains insecticides et acaricides peuvent être utilisés, en dehors de la présence des abeilles, s'ils
ont fait l'objet d'une évaluation adaptée ayant conclu à un risque acceptable. Leur autorisation comporte alors une
mention spécifique "emploi autorisé durant la floraison et/ou au cours des périodes de production d'exsudats, en
dehors de la présence des abeilles".
3. Il ne faut appliquer un traitement sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions
d’emploi associées à l’usage du produit, mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage de
la spécialité commerciale autorisée.
4. Afin d’assurer la pollinisation des cultures, de nombreuses ruches sont en place dans ou à proximité des
parcelles en fleurs. Il faut veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Les traitements fongicides et
insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet
toxique pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il faut éviter toute dérive lors des traitements phytosanitaires.
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ROTÉAGINEUX
Les protéagineux suivis dans le cadre du réseau cette année sont : les pois d’hiver et
de printemps ; les féveroles d’hiver.
9 parcelles sont renseignées cette semaine sous VBOBS, avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 5, Maine et Loire 2, Sarthe 1 et Vendée 1
4 féveroles d’hiver (2 en 44, 1 en 85 et 1 en 49), 5 pois de printemps (3 en 44, 1
en 72 et 1 en 49) et 1 pois d’hiver (72)
Les semis de pois de printemps se sont déroulés dans de bonnes conditions fin février
et commencent à lever. Dans certains départements, les semis sont encore en cours.
Les stades vont de germination à 6 feuilles visibles.
CA 44
Pour les protéagineux d’hiver, on se trouve dans une situation plus normale que
l’année dernière : 5 à 9 feuilles (ou davantage) visibles.
 Ravageurs
Les premières levées des protéagineux de printemps sont en cours. Dès la levée, 2 ravageurs sont à surveiller sur pois et
féverole de printemps : le thrips et le sitone.
→ Sitones
Uniquement sur pois et féverole de printemps. Quelques morsures de sitones observées dans le réseau cette semaine en
Loire-Atlantique.
CRAPL
CRAPL
Les sitones sont de petits coléoptères de la famille des charançons (3,5 à 5 mm de long), de couleur gris
verdâtre à brun rougeâtre aux élytres rayés. Ils sont actifs par temps ensoleillé lorsque les températures sont
supérieures à 12°C. Plusieurs vols peuvent avoir lieu au cours de la saison.
Les morsures des adultes sur les feuilles sont très caractéristiques : encoche semi-circulaire sur le bord des
feuilles. Ces dégâts sont sans grande incidence pour la culture mais permettent de savoir que le ravageur est
présent sur la parcelle.
Ce sont les dégâts des larves qui sont les plus préjudiciables. Elles consomment les racines et les nodosités
perturbant ainsi l’alimentation azotée de la plante. La lutte vise les adultes avant la ponte.
Sitone adulte
Morsures de sitone
Période de risque
De la levée au stade 6 feuilles. Au-delà du stade 6 feuilles, les adultes ont déjà pondu au pied des plantes.
Seuil indicatif de risque
 Pois : 5 à 10 morsures en moyenne par plante
 Féverole : au moins 1 morsure sur chaque feuille
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 Ravageurs (suite)
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→ Thrips
Uniquement sur pois de printemps. Absent du réseau cette semaine.
Les températures sont suffisantes pour que les thrips soient actifs. Ils sont donc à
surveiller dès la levée des pois.
Le thrips adulte est un minuscule insecte noirâtre de forme allongée (1-2mm). Les adultes passent l’hiver
dans le sol et deviennent actifs dès 7-8°C. Lors de la levée du pois, ils sortent du sol et se cachent dans les
cotylédons et les feuilles en formation.
C’est la salive toxique injectée par le thrips lorsqu’il se nourrit qui provoque différents symptômes :
- Feuilles gaufrées avec des taches jaunes ou brunes
- Nombreuses ramifications
- Plantes chétives, naines, sans gousse
Les dégâts sont d’autant plus importants que la levée du pois est difficile (mauvaises conditions climatiques).
Le thrips peut être présent sur féverole. Cependant, sa nuisibilité n’a jamais été mise en évidence.
Période de risque
De la levé au stade 6 feuilles.
Seuil indicatif de risque
A partir d’1 thrips par plante. Prélever 20 plantes espacées les unes des autres au moins de quelques mètres. Les mettre
dans un sac plastique transparent. Secouer. Attendre quelques minutes et compter le nombre de thrips présents sur les
parois du sac. Diviser ce nombre par 20 pour obtenir le nombre moyen de thrips par plante.
 Maladies
Les premières maladies sont à surveiller en protéagineux d’hiver. En protéagineux de printemps, la surveillance commence
en général à partir de la floraison.
Les plantes observées dans le réseau sont plutôt saines pour le moment.
Quelques taches peuvent être présentes sur la partie inférieure des plantes. Tant que les derniers étages foliaires sont
sains (2-3 dernières feuilles), il n’y a pas de raison d’intervenir. Il faut suivre l’évolution des maladies avec les conditions
climatiques du mois de mars.
Terres Inovia
Pour le pois :
→ Ascochytose (anciennement Anthracnose) - Didymella pinodes
Ponctuations de couleur brun foncé sur les feuilles. Évolution du bas vers le
haut de la plante. Nécrose violacée à brune sur les tiges
La maladie est favorisée par des pluies fréquentes, des peuplements denses,
des semis précoces et une floraison longue.
Analyse du risque
Les faibles pluies annoncées cette semaine sont plutôt défavorables à la
maladie.
Les variétés hautes, entre-nœuds longs et
résistantes à la verse sont moins sensibles.
Ascochytose sur le pois
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RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2017
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 Maladies (suite)
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
Pour la féverole
→ Botrytis
Nombreuses petites taches (2-3 mm) marron chocolat.
Favorisé par les températures douces et une forte humidité.
Surtout nuisible lors de la floraison en général, mais une nuisibilité précoce est possible en
cas d’hiver favorable à la maladie comme l’année dernière.
Le risque est augmenté en cas de semis précoces
Du botrytis est observé sur 4 parcelles de Maine-et-Loire et Loire Atlantique avec 10
à 60 % des organes atteints.
Cette année les conditions hivernales ont plutôt été défavorables. Le risque est donc
pour le moment moins important que l’année dernière. Le temps humide et les
températures annoncées cette semaine sont favorables à la maladie.
Botrytis sur féverole
CA 44
Observations et analyse du risque
Enfouissement des résidus de culture, densité de
semis (si trop élevée, la maladie est favorisée)
Ascochytose sur féverole
Vous êtes intéressés pour intégrer le réseau SBT et suivre une parcelle de protéagineux, en particulier
la féverole ?
Contactez l’animateur filière : [email protected]
Terres Inovia
→ Ascochytose (anciennement Anthracnose) - Ascochyta fabae
Taches de couleur cendrée d’un diamètre supérieur à 3 mm. Les taches plus âgées
ont un pourtour noir, un centre clair avec la présence de nombreuses ponctuation
noires (pycinides), type brûlure de cigarette.
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L
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
IN OLÉAGINEUX
Rédacteur : Nina Rabourdin – Terres Inovia,
Suppléant : Guy Arjauré – Terres Inovia,
Bulletin rédigé par Terres Inovia à partir des observations réalisées cette semaine par : CA36,
CA41, CA44, ETS Villemont, Anjou Maine Cérélaes et Terres Inovia
Lin d’hiver
Le réseau lin oléagineux Nord-Ouest est composé à ce jour de 11 parcelles de référence en lin oléagineux d’hiver pour la
campagne 2016/2017. La répartition régionale est la suivante : 5 parcelles en Centre-Val de Loire, 3 en Poitou Charentes, 1
en Bretagne, 2 en Pays de la Loire.
Cette semaine, 7 parcelles de lin oléagineux d’hiver ont fait l’objet d’une collecte d’observations : Bretagne 1, Centre-Val de
Loire 3, Poitou-Charentes 1, Pays de la Loire 2.
Stade phénologique et état des cultures
Cette semaine, la majorité des parcelles du réseau ont atteint le stade D1 (= 10 cm) et quelques parcelles, les plus avancées,
ont atteint le stade D2 (= 20 cm) en Ille et Vilaine (35) et Loire Atlantique (44). Les parcelles les plus en retard ont aujourd’hui
bien rattrapé.
Les années précédentes, à la même date, les stades s’échelonnaient en 2013 entre D1 et D2, entre D3 et D5 en 2014, entre
D1 et D3 en 2015 et entre D2 et D4 en 2016. Sur l’antériorité du BSV Centre et Ouest, au regard des stades en sortie d’hiver,
début de reprise, 2017 est une des campagnes les plus tardives avec 2013. Cette tardivité est cependant le reflet d’un retard
pris dès l’automne à cause des conditions de sec subis à l’implantation plutôt qu’une reprise de croissance tardive du fait des
conditions climatiques de sortie d’hiver.
Analyse du risque septoriose
Dans la majorité des situations les lins sont sains (5 parcelles sur 7). 2 parcelles localisées en Ille et Vilaine (35) et Loire
Atlantique (44) signalent des symptômes de septoriose sur tige et sur feuilles du bas avec un début de défoliation sur 1 à 5
cm de hauteur. Ces parcelles n’ont reçu aucune protection fongicide.
100 % des parcelles sont en dehors de la période de risque vis-à-vis de la septoriose. Le risque est pour l’instant faible pour la
majorité des parcelles. Cependant, pour les parcelles n’ayant reçu aucune protection et présentant déjà des symptômes de
septoriose, les conditions climatiques actuelles restent favorables au développement de la maladie. Le risque est moyen.
Lin printemps
Le réseau lin oléagineux Nord-Ouest est composé à ce jour de 2 parcelles de référence en lin oléagineux de printemps pour la
campagne 2016/2017. La répartition régionale est la suivante : 1 parcelle en Centre-Val de Loire, 1 en Poitou Charentes, 0 en
Bretagne, 0 en Pays de la Loire.
Cette semaine, aucune parcelle n’a fait l’objet d’une collecte d’information
Analyse du risque altises
Les altises du lin sont actives au-delà de 15°C, certaines années selon l’offre climatique avant les semis du lin de printemps,
elles peuvent déjà être présentes dans l’environnement des parcelles. La vigilance doit avoir lieu dès l’émergence des lins .
Le risque est faible à moyen. Les parcelles de lin oléagineux de printemps sont en période à risque malgré des conditions
climatiques annoncées défavorables à l’activité des insectes. La vigilance doit être maintenue dans vos parcelles de lin de
printemps.
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2017
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BSV GRANDES CULTURES- N°07 DU 21 MARS 2017
É
cophytoPIC
Retrouvez toute l’actualité sur la protection intégrée des cultures via le portail dédié :
http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/grandes-cultures
(*) 1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2017
PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Alexia BARRIER - CA 44 - [email protected]
Directeur de publication : Jean-Loïc Landrein - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire
Groupe technique restreint : Arvalis, Chambres départementales d’agriculture (CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA 85, CRAPL,
Coop de France Ouest, Négoce Ouest, Terres Inovia
Observateurs : Acti Négoce, Agriculteurs, Agrial, Brouard AgroSolutions, CAM, CAVAC, CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA
85, CER France 53 et 72, CLASEL, Coop Herbauges, ECLA, FNAMS, GEVES, Hautbois SAS, Pelé Agri-Conseil, SAS
Jeusselin, Soufflet Atlantique.
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire
régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité
quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces
décisions sur la base des observations qu’ils auront réalisées sur leurs parcelles.
Action pilotée par le ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
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Modèle TOP du 21/03/2017 (Arvalis-Institut du végétal)
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