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JFR 2013 – 4117 - Oncologie diagnostique et interventionnelle - Suivi en imagerie
des tumeurs traitées par ablathermie 1e partie
Mis à jour le 13/01/2015 par SFR
Aspect radiologique des tumeurs hépatiques traitées par ablathermie
Orateur : Clarisse DROMAIN
Objectifs
Messages à retenir
La surveillance des patients traités de tumeurs hépatiques par thermo-ablation a pour objectif de rechercher un reliquat tumoral ou une rechute locale,
détecter d’éventuelles complications et rechercher l’apparition de nouvelles lésions.
L’échographie avec ou sans produit de contraste qui est la méthode d’imagerie de choix pour le guidage du traitement est moins performante pour le suivi
des patients.
L’IRM est supérieure au scanner pour la détection des rechutes locales. Les séquences sans injection en pondération T1 et T2 sont essentielles au
diagnostic de rechute.
Les rechutes locales doivent être recherchées à la périphérie des zones de nécrose, au contact des gros vaisseaux et de façon exceptionnelle sur le trajet
de ponction.
Le granulome inflammatoire à la périphérie des zones de nécrose et la présence de shunts vasculaires induits par le geste sont à distinguer d’un reliquat
tumoral.
Résumé
Les traitements par thermo-ablation des tumeurs hépatiques laissent en place une cicatrice correspondant à du tissu carbonisé qui persiste et évolue
dans le temps. L’aspect en imagerie de ces zones de nécrose est identique quelque soit la méthode de thermo-ablation utilisée (radiofréquence,
cryothérapie et micro-onde). En scanner l’aspect des zones de thermo-ablation, ovalaires à contours nets et avasculaires doivent être connues pour ne pas
être interprété à tord comme une lésion tumorale évolutive. L’échographie avec ou sans produit de contraste qui est la méthode d’imagerie de choix pour le
guidage du traitement est moins performante pour le suivi des patients. En IRM ces zones de nécrose ont un signal caractéristique en hyposignal T2 et
hypersignal T1. Le FDG-PETscanner est également très sensible pour détecter une rechute locale mais ne doit pas être réalisé trop précocement pour
éviter les faux positifs. Il est nécessaire de standardiser les termes utilisés dans les comptes-rendus d’imagerie pour parler de zone de nécrose ou
d’ablathermie et non pas de nodule, d’involution et non pas de régression de taille.
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