JFR 2010 - 1303 - Imagerie de rehaussement tardif en... réalisation à l'interprétation, 2e partie

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JFR 2010 - 1303 - Imagerie de rehaussement tardif en pathologie cardiaque : de la
réalisation à l'interprétation, 2e partie
Mis à jour le 27/06/2011 par SFR
Rehaussement tardif myocardique en IRM dans l'infarctus du myocarde
K WARIN-FRESSE, G FAU, D CROCHET
Messages à retenir
Savoir reconnaître une prise de contraste sous-endocardique caractéristique de la nécrose myocardique et la distinguer des prises de contraste intramyocardiques caractéristiques des pathologies myocardiques non ischémiques. Connaître les séquences permettant de réaliser une IRM à la recherche
d'un infarctus du myocarde aigu ou ancien. Les séquences de rehaussement tardif permettent de détecter la nécrose myocardique et de préciser la taille de
l'infarctus, sa localisation et son extension transmurale par la mise en évidence de prises de contraste sous-endocardiques.
Résumé
L'ischémie et la nécrose myocardiques résultent de la souffrance du myocarde secondaire à la diminution de l'apport en oxygène nécessaire à son
métabolisme aérobie. L'ischémie est transitoire et réversible alors que l'infarctus, irréversible, est une nécrose du tissu hypoperfusé. L'Imagerie par
Résonance Magnétique (IRM) permet de mettre en évidence l'ischémie et la nécrose myocardiques et de délimiter les zones ischémiques bordant
l'infarctus récupérables par revascularisation. Les séquences de rehaussement tardif après injection de gadolinium montrant des prises de contraste
sous-endocardiques localisées à un territoire coronaire permettent de mettre en évidence la nécrose myocardique quelque soit son ancienneté, de préciser
sa localisation et son extension. Pour un secteur myocardique donné, la probabilité de récupération fonctionnelle au décours d'un syndrome coronarien
aigu est inversement proportionnelle au degré d'extension transmurale de la nécrose sur un continuum. Dans la pathologie non ischémique, les prises de
contraste sont intra-myocardiques sans topographie sous-endocardiques et sans systématisation coronaire. Des séquences pondérées T2 sont
associées au RT tardif afin de détecter la présence d'un oedème tissulaire à la phase aiguë de l'infarctus et les zones ischémiques à risque qui
apparaissent en hypersignal. Des séquences de perfusion précoce sont également réalisées afin de rechercher des troubles perfusionnels précoces
correspondant à un trouble de la microcirculation ou « no reflow » qui apparaît en hyposignal sur le RT.
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