
34  |  La Lettre du Gynécologue • n° 357 - décembre 2010    
DOSSIER Contraception 
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la femme, Recommandations pour la pratique clinique, 
ANAES, décembre 2004.
et à l’hôpital Necker à Paris (19) a inclus 1 150 
femmes non ménopausées ayant un diagnostic 
de mastopathie bénigne (hyperplasie nodulaire, 
fibroadénome, dystrophie fibrokystique, kyste 
isolé, mastodynie). Un traitement progestatif 
norstéroïde était prescrit pour une durée de 15 à 
20 jours par mois. Avec un suivi médian de 10 ans, 
les auteurs observaient une diminution très signi-
ficative du risque de cancer du sein (RR = 0,48 ; 
IC
95
 : 0,25-0,90), cet effet augmentait avec la 
durée du traitement (p = 0,02).
Worsham et al. (20) ont construit un modèle multi-
varié permettant, à partir de 34 facteurs de risque 
individuels, de définir les facteurs de risque d’évo-
lution vers un cancer du sein, sur une cohorte de 
patientes ayant eu un diagnostic de mastopathie 
bénigne. En analyse univariée, la contraception était 
un facteur protecteur (RR = 0,57 ; IC
95
 : 0,36-0,90), 
mais ce résultat n’était pas significatif en analyse 
multivariée. De même, une étude cas-témoins 
récente, sur 1 357 patientes ayant une mastopathie 
bénigne documentée histologiquement, a évalué de 
multiples facteurs potentiellement associés à une 
élévation du risque de cancer du sein. En analyse 
univariée, l’utilisation d’une contraception orale 
était associée à une diminution du risque de cancer 
du sein ; mais, après ajustement sur les covariables, 
cette association n’était plus statistiquement signi-
ficative (21).
Conclusion
Ces résultats laissent entrevoir la complexité des 
interactions entre les hormones exogènes et le sein 
normal ou comportant des lésions bénignes, à risque, 
voire malignes..
En pathologie mammaire, il semble essentiel de 
rappeler l’importance d’un bilan initial rigoureux, tant 
clinique que radiologique, et histologique si indiqué. 
Il s’agit particulièrement de ne pas méconnaître 
une authentique pathologie cancéreuse, et, en cas 
de découverte d’une mastopathie bénigne à risque, 
d’adapter le rythme et les modalités de la surveillance 
mammaire. Les mastopathies bénignes, quel que soit 
leur type, ne constituent pas une contre-indication 
à une contraception hormonale (22) [recommanda-
tions, HAS 2005]. Les études de la littérature, bien 
que parfois discordantes, ont plutôt mis en évidence 
un effet protecteur de la contraception orale sur l’inci-
dence des mastopathies bénignes. Une fois la masto-
pathie bénigne diagnostiquée, aucune étude n’a mis 
en évidence que la contraception était un facteur de 
risque d’évolution vers un cancer, celui-ci étant avant 
tout lié au type histologique de la maladie mammaire, 
particulièrement en cas d’atypies. Enfin, les contracep-
tions modernes sont globalement différentes de celles 
étudiées dans les années 1970 et 1980. On ne peut donc 
qu’encourager la réalisation de travaux collaboratifs afin 
de pouvoir obtenir un niveau de preuve plus robuste 
pour des recommandations à grande échelle.  ■
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