AVANT-PROPOS
Un jour, j’ai lu un magnifique poème de Magloire
Saint Aude qui s’intitule Dialogue de mes lampes.
J’aurais bien aimé donner ce titre au présent essai.
J’avais rêvé que Deleuze et Derrida écrivent ensem-
ble. Ils l’ont fait en marge, en bas de page de mon
imagination. Il y a, en quelque sorte, deux livres réu-
nis dans la même fantaisie : celui qu’ils n’ont pas écrit
et celui qu’ils m’ont obligé à faire. C’est celui qu’ils
n’ont pas écrit qui m’a orienté et désorienté.
Deleuze Derrida.p65 09/03/2009, 11:399