cheville douloureuse chronique

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Danielle COLIN
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CHU de la Cavale Blanche
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Boulevard Tanguy Prigent
29609 Brest Cedex
FRANCE
La pathologie traumatique de la cheville est extrêmement
fréquente
Atteinte le plus souvent du plan externe de l'articulation talo
crurale après traumatisme en varus équin
25 % des accidents liés au sport
Séquelles dans près de la 1/2 des cas :
douleurs persistantes
et/ou instabilités chroniques résiduelles
Instabilité retentissant sur
la vie socioprofessionnelle
Risque arthrogène
Etiologies des douleurs chroniques
Lésions osseuses: fractures parcellaires
tubercule postéro latéral du talus
algodystrophie
synostoses ou coalitions du tarse
Lésions ostéo chondrales: dôme talien
arthrose tibio talienne antérieure
CEIA
Autres lésions articulaires: syndesmose tibio fibulaire inférieure
sous talienne
sinus du tarse
médio tarse
Etiologies des douleurs chroniques
Conflits chroniques: antéro latéral
antéro médial
postérieur
Lésions tendineuses: fibulaires et retinaculum
tibial postérieur
tendon calcanéen
Autres: synovites chroniques
lésions de l'aponévrose plantaire superficielle
syndrome du canal tarsien
Instabilité chronique de cheville
 Symptôme fonctionnel subjectif :
insécurité, sensation de dérobement du pied
entraînant des entorses à répétition
 Symptôme physique objectif : la laxité
 Instabilité talo crurale et/ou sous talienne
 Étiologie principale :
Atteinte du complexe ligamentaire externe suite à un
traumatisme en varus équin
Rupture ou cicatrisation incorrecte des faisceaux
ligamentaires
Plan
> Rappels anatomiques et radio anatomiques
- ligaments
- trucs pratiques d'interprétation
> Moyens d'imagerie disponibles
> Imagerie des lésions ligamentaires - LCL
> Imagerie des causes de douleurs chroniques
Rappels anatomiques et radio anatomiques
• Structures osseuses
•
-
Articulations et ligaments:
Syndesmose tibio fibulaire
Talo crurale ( LCL et LCM )
Sous talienne
• Tendons de voisinage :
- Fibulaires – externes
- Postéro internes :
tibial postérieur
fléchisseur commun orteils
fléchisseur propre hallux
- Tendon calcanéen
- Aponévrose plantaire
Le ligament latéral externe ou collatéral latéral
• Faisceau antérieur :
talo fibulaire antérieur
• Faisceau moyen :
calcanéo fibulaire
• Faisceau postérieur :
talo fibulaire postérieur
Coupes
axiales
Coupes
coronales
LTFP
LTFA
LCF
Le ligament latéral interne ou collatéral médial
Plan profond
tibio talien
antérieur et postérieur
Plan superficiel
Ligament deltoïdien
tibio naviculaire
tibio talien antérieur
tibio calcanéen
tibio talien postérieur
Spring et tibio spring
ligament
ou ligament
calcanéo naviculaire
plantaire
Coupes axiales
plan superficiel
Coupes frontales
plan profond
plan calcanéo
naviculaire
Sinus du tarse
Faisceau
postéro
médial
Ligament talo calcanéen interosseux
Faisceau
antéro latéral
Faisceau antéro
latéral
Faisceau
postéro
médial
Trucs pratiques d’interprétation des arthroscanners
Communications physiologiques :
- Articulation sous-astragalienne postérieure : 10 à 15% des cas
- Récessus tibio fibulaire distal :
sur une hauteur < 1,5 cm
- Gaines tendons extenseurs 10% cas
- Gaines des tendons fléchisseurs :
Fléchisseur propre hallux
et commun des orteils - 20% cas
Communications Anormales :
•
•
•
•
Pas de PdC sous les malléoles
Gaine des tendons fibulaires = lésion du LCF et donc du LTFA
Gaine du tibial postérieur = lésion du LCM
Articulation sous talienne antérieure = rupture LCL et/ou lésion
du ligament interosseux talo calcanéen
Moyens d'imagerie disponibles
 Radiographies standard
 Clichés dynamiques
 Echographie
 Arthrographie
 Ténographie
 Scanner
 Arthroscanner
 Ténoscanner
 IRM
 Arthro-IRM
Revue de la littérature - Objectifs de l'imagerie
Clichés standard et
dynamiques
Scanner
lésions osseuses
aigües ou subaigües
Arthroscanner, IRM
( US )
Arthroscanner
arthroIRM
Arthroscanner, IRM
(ténoscanner)
Echographie
• Facile à pratiquer
• Non irradiante, non douloureuse
• Montre les faisceaux ligamentaires
( intacts, épaissis ou rompus …)
• Retrouve facilement un épanchement I.A.
• Mais ne voit pas les lésions ostéochondrales
• Seule exploration dynamique
normal
rupture distale LTFA
Les épreuves dynamiques
Objectifs
• Authentifier la sensation subjective du patient
• Établir une proportionnalité entre importance du déplacement
du talus, nombre de ligaments lésés
• et faire donc une cotation de la gravité de l’atteinte
Revue critique de la littérature
•
•
•
•
Aucune méthodologie commune dans les ≠ séries
Donc résultats peu exploitables
Risque d’aggravation des lésions ?
Frost S.C. " Is stress radiography necessary in the diagnosis
of chronic ankle instability ? "
Clin J Sport Med. 1999
Méthodes disponibles
manuelle: passive
opérateur reproduisant l’examen clinique en salle de
radio. ( mains protégées par des gants plombés )
varus forcé et tiroir antérieur pour tester le LCL
• instrumentale « Telos » : passive
forces appliquées quantifiées, reproductibles
sans irradiation pour l ’opérateur
• active impliquant le patient : autovarus
mais tiroir impossible à faire
Quelque soit la méthode utilisée
- Rôle essentiel des radiographies standard en 1ère
intention
( éliminer fracture, lésions associées, synostoses )
- Rigueur de réalisation:
profil et face stricts
blocage de l’arrière pied
points d’application des forces précis
- Examen bilatéral et donc comparatif
pour s’amender des laxités constitutionnelles
Épreuves passives :
manuelle
ou instrumentale " Telos ® "
en kpa
Auto varus
patient debout, chaussé, appui
bipodal soulagé du côté
radiographié par des poignées
fixées sur la table
appui progressif sur le bord
externe de la chaussure sans
douleur
valeur du bilan si bilatéral et
comparatif
Angle tibio tarsien
teste 3 faisceaux
Tiroir antérieur
teste LTFA
3 faisceaux intacts
< 10°
différentiel < 5 °
LTFA intact
< 10 mm
différentiel < 3mm
LTFA rompu
entre 10 et 15°
différentiel > 5 °
LTFA rompu
> 10 mm
différentiel > 3 mm
LTFA + LCF rompus
> 15°
différentiel > 10°
3 faisceaux > 25°
Spécificité
Sensibilité
90 %
de 44 à 62%
Ces épreuves passives n’ont de valeur que +
Pourquoi ces faibles performances ?
• Contraction antalgique des tendons fibulaires, éverseurs du pied ne
permettant pas le relâchement des plans capsulo-ligamentaires
• Techniques +/- reproductibles
M. Peyre, J. Rodineau - " l’auto varus : une technique
d’exploration des instabilités externes de cheville "
3èmes journées d’imagerie ostéo articulaire de la Pitié
Salpêtrière 1993.
Conçue pour tester les possibilités de rééducation proprioceptive de
la cheville, mais en fait compense les limites des épreuves passives
• chaussure fixant l’arrière pied
• meilleur relâchement des muscles éverseurs et mise en tension
progressive des plans capsulo-ligamentaires
• pas de contrainte excessive pour le patient et donc
pas d’aggravation des lésions
•  de la sensibilité de 30 % par rapport au varus passif
Intérêt des clichés dynamiques ?
Fiables si autovarus et techniques de réalisation rigoureuses
• Différentiel + intéressant que valeurs absolues
• Éviter de les faire en période douloureuse
• Peuvent représenter la 1ère étape d’un arbre décisionnel
en cas d’exploration de séquelles d’entorse de cheville
Cheville stable
Cheville laxe
Pas de douleur
Lésions ligamentaires
Douleurs
Lésions associées
1.
Les lésions ligamentaires
La cheville instable
• Ligament collatéral latéral: après traumatisme en varus équin
Faisceau ligamentaire : distension ou élongation
rupture
Faisceaux cédant toujours dans le même ordre : LTFA, LCF puis LTFP
• Entorse: - bénigne: 1 faisceau LTFA étiré
- de moyenne gravité: 1 faisceau rompu
- grave: 2 faisceaux rompus ( très grave: 3 faisceaux )
• Réparation naturelle: cicatrice fibreuse, zone de rupture résiduelle
• Faisceau ligamentaire : Distension ou élongation
Rupture
• Intérêt de classifications lésionnelles très précises ?
Modification du choix de la technique chirurgicale ?
Stade I
Ligament continu mais distendu
IB épaissi
IA aminci
Désinsertion
Stade II
IIA proximale
Stade III
Remise en tension ou réinsertion chirurgicale impossible
IIIA rupture en plein corps
Selon J.Borne
O.Fantino
IIB distale
IIIB - résidu fibreux
- absence
Ceci implique pour le diagnostic :
 un épanchement intra articulaire
 ou une injection de produit de contraste
intra articulaire
( iode ou gadolinium )
arthroscanner ou arthroIRM
distinction: distension et rupture
Une fuite signant la brèche capsulo ligamentaire
Ce qui permet de plus une bonne distension capsulaire,
et son décollement par rapport aux plans osseux
=
rupture du LTFA et distension du LCF
Performances des différentes techniques
Arthroscanner
IRM
ArthroIRM
Sensibilité LTFA
100%
50%
100%
Spécificité LTFA
95-100%
100%
100%
Sensibilité LCF
75-80%
50%
90%
Spécificité LCF
75-90%
83%
90%
• IRM < arthroscanner < arthroIRM
→ nécessité d’une injection de produit de contraste
mais seule technique non invasive
• choisir examen d’autant plus performant que chirurgie réparatrice
envisagée ( cad arthroIRM )
• Lésions sous diagnostiquées: LCF. LTFP ?
Peu intéressant
Pour fractures occultes
voit ossifications séquellaires
et épaississement des faisceaux
ligamentaires sans que l'on ne sache
s'il s'agit d'une rupture ou d'une élongation
Scanner simple
Arthrographie et arthroscanner
 Distension : pas de fuite extra articulaire d’iode
faisceau ligamentaire épaissi, + rarement aminci
aspect +/- régulier, rectiligne ou bombant
 Rupture : atteinte habituelle du LTFA
fuite extra capsulaire de produit de contraste
zone de rupture et PdC en péri et sous malléolaire
désinsertion talienne, fibulaire, rupture en plein corps
 Faux négatifs de l’arthroscanner ( littérature )
zone de rupture comblée par fibrose
- Atteinte du LCF : jamais isolée, toujours associée à une lésion
du LTFA
- opacification de la gaine des tendons fibulaires : signe
pathognomonique mais inconstant (+ 75% cas)
- opacification possible de l’articulation sous talienne
- Atteinte du LTFP rare ( 0 cas série personnelle de 60 A.CT )
coupes axiales
Coupes frontales: rupture du LCF
PdC sous la malléole latérale
opacification gaine tendons fibulaires
opacification de l'articulation sous talienne antérieure
IRM
 Distension :
épaississement avec bords +/- rectilignes
anomalies de signal ( hypersignal T1 et T2 ou DP FS < liquide)
+ rarement amincissement avec aspect détendu
Coupes frontales: distension du LTFA
 Rupture :
zone de discontinuité remplie de liquide IA en hypersignal T2
performances améliorées en cas d’épanchement I.A.
ou si arthroIRM
distension
ArthroIRM
rupture
2.
Etiologies des douleurs chroniques
Fractures occultes
RI 20°
Douleurs résiduelles 2 mois après
une entorse en varus chez un homme de 30 ans
Cadre de l'hôpital de 50 ans. ATCD d'entorse de cheville il y a 3 mois
Bilan radiographique initial interprété comme normal
Douleurs externes résiduelles
Clichés initiaux
Côté douloureux
Côté normal
Pseudarthrose
du processus
latéral du talus
Lésions tendineuses
Surtout les tendons fibulaires, tibial postérieur, extenseurs
IRM : bonnes performances
Bilan lésionnel: ténosynovites, rupture, fissuration (court fibulaire),
luxation, atteinte du retinaculum
Syndrome fissuraire du tendon court fibulaire
•
Fissuration longitudinale
•
Souvent associé avec à une laxité de la cheville (surmenage ?)
•
Echographie et TDM peu fiables
•
Intérêt arthroscanner : oui si opacification de la gaine
tendineuse
•
Intérêt IRM ++ :
– Stade 1: aplati, laminé entre long fibulaire et malléole
– Stade 2: amincissement central
– Stade 3: fissuration « séparé » en 2 sur long < 2 cm
– Stade 4: fissuration « séparé » en 2 sur long > 2 cm
3 tendons derrière la malléole sur coupes axiales
Stade 1
Stade
4
Luxations et subluxations
des tendons fibulaires
Notion dynamique, intermittente
Faux diagnostic d'entorse
À visée pré opératoire : excellente analyse par
• arthroscanner en cas de communication avec les gaines
synoviales
• ténoscanner, dans le cas contraire
Rupture
partielle du
long fibulaire
Lésions des articulations adjacentes
• talo crurale: LCL et LCM
• sous talienne
• sinus du tarse
• syndesmose tibio fibulaire inférieure
scanner : voit bien les ossifications et avulsions osseuses
Mais meilleure analyse par arthroscanner ou IRM
Laxité sous talienne
Atteinte isolée du ligament interosseux ou talo calcanéen
ou associée dans 30% des cas à celles du LTFA et LCF
Infiltration de la graisse du sinus du tarse
Ligament épaissi, bords flous
Ligament non individualisable
Rupture du ligament +/- rétraction
Avulsion d ’un fragment osseux
Syndrome du sinus du tarse
C’est une entité purement clinique:
 Sensation d ’instabilité et d’insécurité de l’arrière pied
 Entorses à répétition avec mécanisme en inversion
 Douleurs sous et pré-malléolaires
 Douleur à la marche pouvant empêcher la pratique sportive
 Entité non objective, pas de laxité clinique ou radiologique
 Secondaire à des lésions partielles du ligament interosseux
 Radiographies normales le plus souvent
 Diagnostic par scanner ou IRM
Etiologies (d’après Lelievre, Getroa, imagerie de la cheville)
 Lésions ligamentaires +++
• Entorses sous-taliennes
 Lésions du talus ++
• Pseudarthrose du processus latéral du talus
• Fracture de fatigue du processus latéral du talus
• Fracture de l’angle antéro interne du talus
 Lésions du pourtour du talus +
• Lésions ostéochondrales talo-calcanéennes
• Arthrose
• Enfoncement du sustentaculum tali
 Lésions du rostrum du calcanéus ++
 Ostéochondromatose
Lésions de la syndesmose tibio-fibulaire
•
Syndesmose : ligaments tibio-fibulaire antérieur, postérieur et
membrane interosseuse
•
Rares
•
Rarement isolées sauf chez le skieur ou le footballeur
•
Mécanisme: rotation externe ou abduction du talus dans la mortaise
tibiale
•
Lésion associée à une lésion du LCM, de la malléole médiale voire
des 2 malléoles
•
Traitement non consensuel mais le plus souvent chirurgical (vis
transmalléolaire)
•
Radiographies: diastasis tibio-fibulaire ≥ 6mm au stade aigu
calcifications de la membrane interosseuse au
stade chronique
•
Épaississement du faisceau tibio fibulaire antérieur en échographie
•
En IRM: signes de souffrance
hypersignal en T2
Conflits de la cheville et arrière pied
Conflit antéro-latéral
 Antécédents d’entorse du LCL
rupture incomplète du LTFA avec cicatrisation inflammatoire et
hypertrophique
à l'origine de douleurs antéro latérales chroniques
sensations possibles de blocage
 Apport de l'imagerie:
• Radiographies dynamiques normales
• A explorer par échographie, arthroscanner ou IRM (gadolinium IV)
• Epaississement et déformation du LTFA + comblement du
récessus antéro latéral par du tissu fibreux
moignon de ligament
franges synoviales
ou nodule cicatriciel +/- calcifié
IRM (gadolinium IV)
Conflit postérieur
 Facteurs favorisants ou associés :
Apophyse postérieure longue du calcanéum
Os trigone
Synovite du récessus postérieur de l'articulation talo crurale
Synovite du récessus postérieur de l'articulation sous talienne
Ténosynovite du tendon fléchisseur propre de l'hallux
 Signes de souffrance en IRM (T2 ou T1 FS gadolinium) :
œdème osseux
synovite
Ostéophytose tibio talienne antérieure
•
Sportif > 30 ans : course à pied, danse et football
•
Douleur chronique et limitations flexion
•
Cheville du « footballeur » ; Mac Murray ou conflit antérieur
•
Ostéophytes sur radiographie profil
•
Souvent associé à un conflit postérieur
•
Synovite associée: bien visible en IRM
•
Amincissement des cartilages: arthroscanner
Corps étrangers intra articulaires
Fréquents
dans les récessus et les gaines tendineuses adjacentes
Siège I.A. confirmé par arthroscanner ou IRM (gadolinium)
Lésions ostéochondrales du dôme talien
•
•
•
•
•
•
•
Analyse de la lésion :
Siège, étendue: 3 plans espace
Aspect du cartilage : normal, aminci, fissurations
Stabilité du séquestre : passage ou non
de PdC au fond de la niche
Géodes sous chondrales: communication ou pas
Os spongieux sous jacent
CEIA
11. Différentes classifications :
•
Types F,G,O
•
Berndt et Harty
•
Selon le siège
 Performances excellentes des arthroscanners
possédant la meilleure résolution spatiale pour voir les petites
fissurations cartilagineuses
os sous chondral bien analysé
4 stades lésionnels de Berndt et
Harty
Stade 1 : tassement trabéculaire sous
chondral
Stade 2 : fracture ostéochondrale
incomplète avec fragment
partiellement détaché
Stade 3 : fracture ostéochondrale
complète avec fragment
totalement détaché
mais non déplacé
Stade 4 : fracture ostéochondrale
complète avec migration
du fragment
•
•
Lésions supéro-médiales:
•
origine micro-traumatique (1 cas sur 2)
•
souvent asymptomatiques
•
postérieures
•
impaction de l’os sous-chondral par le pilon tibial
•
aspect d'ostéochondrite
•
bilatérales
Lésions supéro-latérales:
•
origine traumatique
•
douloureuses, associée à l’entorse du LCL
•
antérieures
•
simple altération cartilagineuse (rare) ou véritable fracture
ostéochondrale
•
unilatérales
Type F
Type G
Type O

IRM :
performances un peu inférieures aux arthroscanners pour analyser le
cartilage
meilleur pour étudier os spongieux
Synostoses du tarse
• Pied plat douloureux
• Entorses à répétition
• Synostoses : calcanéo naviculaire
talo calcanéenne
complètes ou incomplètes
uni ou bilatérales
+/- inflammatoires
• problèmes de dénomination: synostose
synchondrose
coalition
Synostose talo calcanéenne
Formes inflammatoires possibles
douloureuses
aspect bien visible en IRM
Synostose
calcanéo naviculaire
3.
Stratégies d'exploration
Répondre à des impératifs parfois opposés en terme de
performance des techniques
• Bilan lésionnel ligamentaire : arthroscanner ou arthroIRM
• Recherche de lésions associées :
Lésions ostéochondrales = arthroscanner
Lésions des parties molles = IRM + gadolinium
Lésions tendineuses à visée pré opératoire = ténoscanner
• Habitudes locales
• Si orientation clinique peu précise :
IRM car examen global le plus complet de la cheville
On réalisera un arthroscanner en première intention
• quand la symptomatologie articulaire prédomine
• quand le bilan radiographique montre une lésion ostéochondrale
ou des corps étrangers
• quand il existe une suspicion de fracture méconnue
(scintigraphie positive)
• ou quand il y a indication pour une injection intra-articulaire de
dérivés cortisoniques
Dans les autres cas, on préférera une IRM avec injection de
gadolinium (non invasive)
• pour analyser le ligament collatéral latéral
• les tendons
• pour le diagnostic des lésions de conflit dans la gouttière
antérolatérale
Arthro-IRM : indications restant à définir
• chirurgie réparatrice envisagée
• récidive après chirurgie
1. Clichés dynamiques
2. Pas de douleur = Bilan ligamentaire
Influence de la méthode chirurgicale
Cheville stable
Cheville laxe
3. Douleur = lésions associées
-
+ Renforçatrice
arthroscanner
IRM
arthroIRM
Ténoscanner
Orientation clinique +
Orientation clinique -
+ Réparatrice

Influence
performances machine
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