S O M M A I R E
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LES OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS DU RAPPORTEUR SPÉCIAL ............... 5
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................... 7
I. L’IMPORTANCE PRISE PAR L’OBJECTIF DE RÉDUCTION DU DÉFICIT PUBLIC A
RAVIVÉ LA CRAINTE QUE L’ÉTAT PRIVILÉGIE LA RECHERCHE D’UN
RENDEMENT À COURT-TERME DE SES PARTICIPATIONS .......................................... 9
A. L’ÉTAT S’EST FIXÉ POUR OBJECTIF D’INTERVENIR DANS LA POLITIQUE DE
DISTRIBUTION DES ENTREPRISES DONT IL EST ACTIONNAIRE COMME UN
INVESTISSEUR DE DROIT COMMUN .................................................................................... 9
1. L’objectif de la politique de dividendes consiste à ne permettre à l’entreprise de réinvestir son
résultat que lorsqu’elle dispose de projets d’investissement porteurs de valeur ............................ 9
2. Les principes guidant la politique de dividendes de l’État actionnaire ne diffèrent pas de ceux
des actionnaires privés ............................................................................................................... 12
B. L’IMPORTANCE PRISE PAR L’IMPÉRATIF DE RÉDUCTION DU DÉFICIT PUBLIC A
TOUTEFOIS RAVIVÉ LES CRAINTES D’UNE « DOMINANCE BUDGÉTAIRE » DE
LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION DE L’ÉTAT ACTIONNAIRE ........................................ 15
1. Pour réduire son déficit public, l’État peut être tenté d’imposer aux entreprises dont il est
actionnaire un taux de distribution trop élevé ............................................................................ 16
2. Cette crainte a été renforcée par l’observation que le niveau des dividendes versés par les
entreprises dont l’État actionnaire a divergé de la moyenne des sociétés du CAC 40 depuis le
déclenchement de la crise européenne de la dette souveraine ........................................................ 18
II. CETTE CRAINTE APPARAÎT LARGEMENT INFONDÉE, MÊME SI L’EXEMPLE
D’EDF TÉMOIGNE DE LA NÉCESSITÉ DE RENFORCER L’ADAPTABILITÉ DE LA
POLITIQUE DE DISTRIBUTION DE L’ÉTAT ACTIONNAIRE .......................................... 23
A. LA DIVERGENCE OBSERVÉE PAR RAPPORT À LA MOYENNE DU CAC 40
S’EXPLIQUE PRINCIPALEMENT PAR L’ABSENCE DE RACHATS D’ACTIONS ET LE
BIAIS SECTORIEL DU PORTEFEUILLE DE L’ÉTAT ACTIONNAIRE................................... 23
1. L’absence de recours aux rachats d’actions par les entreprises du portefeuille explique la
moitié de l’écart de rendement mesuré entre le portefeuille géré par l’APE et le CAC 40 .............. 23
2. Une fois le biais sectoriel pris en compte, l’État actionnaire ne semble pas avoir fait preuve
d’un plus grand « court-termisme » que les actionnaires privés dans la gestion de ses
participations ............................................................................................................................. 25
B. L’EXEMPLE D’EDF RAPPELLE LA NÉCESSITÉ QUE L’ÉTAT ACTIONNAIRE
ADAPTE RAPIDEMENT SA POLITIQUE DE DISTRIBUTION AUX ÉVOLUTIONS DE
LA TRAJECTOIRE FINANCIÈRE DES ENTREPRISES DE SON PORTEFEUILLE ................ 33
1. La dégradation de la situation financière d’EDF ne s’est pas accompagnée d’une évolution
parallèle de sa politique de distribution ....................................................................................... 33
2. Les leçons de cet épisode doivent être tirées ................................................................................. 39
EXAMEN EN COMMISSION ........................................................................................................ 43
LISTE DES PERSONNES ENTENDUES ...................................................................................... 53