Revue de presse
Revue de presse
L’interféron pegylé alfa-2a
(40 kDa) : (Pegasys®):
un progrès dans le traitement
de l’hépatite chronique B
antigène HBe positif
Largement diffusés sous forme préli-
minaire et abondamment commen-
tés, les résultats “définitifs de l’étude de
phase II” coordonnée par W.G.E. Cook-
sley étaient très attendus. En effet, pour
la première fois, ces auteurs ont montré,
chez les patients ayant une hépatite chro-
nique B antigène HBe positif (Ag HBe),
la supériorité de l’interféron pegylé alfa-
2a (40 kDa) (Pegasys®) sur l’interféron
alfa 2a administré selon un schéma con-
ventionnel (trois injections sous-cuta-
nées, trois fois par semaine). Cette étude,
menée dans dix-huit centres (Australie,
Nouvelle-Zélande, Taïwan, Thaïlande,
République populaire de Chine), a
concerné 194 patients atteints d’hépatite
chronique B Ag HBe positif jamais trai-
tés auparavant (“patients naïfs”).
Ces patients ont été randomisés pour
recevoir Pegasys®à une posologie de 90,
180 ou 270 µg respectivement ou Rofé-
ron®à la posologie de 4,5 MUI trois fois
par semaine. Les principaux résultats de
cette étude sont clairs : Pegasys®, quelle
que soit la posologie utilisée fait mieux
que Roféron®en termes de “réponse
combinée” (c’est-à-dire : perte de l’anti-
gène HBe, négativation du VHB-ADN
sérique et normalisation des ALAT) avec
une durée de traitement de 24 semaines.
La réponse “combinée” est de 24 % avec
Pegasys®et de 12 % avec Roféron®
(p = 0,036).
Quelques commentaires
La réponse combinée (malgré un trai-
tement de 24 semaines) avec Pegasys®
n’est pas très élevée ; certes, il s’agit de
patients “classiquement mauvais répon-
deurs”.
Malgré une posologie faible de Rofé-
ron®(en dépit d’un poids moyen de
65 kg environ : 43-134 kg), la réponse
avec Roféron®est très faible (12 %), en
raison peut-être d’une posologie insuf-
fisante. Surtout, le profil de tolérance est
comparable dans les deux groupes. Des
résultats complémentaires (avec des bi-
ou des trithérapies) sont donc vivement
attendus.
J.F.C.
J Viral Hepatitis 2003 ; 10 : 298-305.
Hépatite chronique B antigène
HBe positif - Interféron -
Pegasys®.
Estomac pastèque :
avec ou sans hypertension
portale ?
Des auteurs américains ont étudié
26 patients avec estomac pastèque
(watermelon stomach) et ont analysé les
différences sémiologiques endosco-
piques et les traitements, en fonction ou
non d’une hypertension portale associée.
Les modes de révélation (anémie, hémor-
ragie digestive) étaient identiques, qu’il
y ait ou non une hypertension portale,
mais le nombre d’hospitalisations pour
hémorragie digestive et le nombre de
culots transfusés étaient significative-
ment plus élevés dans le groupe sans
hypertension portale. L’endoscopie
digestive montrait le même aspect d’es-
tomac pastèque. En cas d’hypertension
portale associée (la présence de varices
œsophagiennes était constante), les angio-
dysplasies étaient statistiquement plus
nombreuses et plus hémorragiques que
chez les patients sans hypertension por-
tale associée (88 % versus 33 %). Le
traitement était identique dans les deux
groupes : photocoagulation monopo-
laire, plasma argon. Le nombre initial de
séances était plus important dans le
groupe sans hypertension portale, mais
la surveillance endoscopique était iden-
tique, la récidive étant fréquente après
traitement.
G.B.
Endoscopy 2004 ; 36 : 68-72.
Estomac - Estomac pastèque -
Hypertension portale -
Angiodysplasies.
Ligature élastique :
confirmation de son efficacité
dans l´ulcère gastro-duodénal
hémorragique
Des auteurs coréens rapportent une
série de 19 patients (la plus impor-
tante actuellement publiée) ayant un
ulcère gastro-duodénal (ulcère gastrique
n = 15 et ulcère duodénal n = 4) hémor-
ragique (vaisseau visible hémorragique
n = 8 et non hémorragique n = 8, saigne-
ment péri-ulcéreux n = 3) traités avec
succès (100 %), sans récidive et sans com-
plication, en une seule séance par ligature
élastique.
Pour l’avoir essayé personnellement
avec succès à deux reprises en cas d’ul-
cère hémorragique avec jet artériel après
échec de la sclérose, la ligature élastique
devrait peut-être supplanter la scléro-
thérapie au sérum salé adrénaliné, trop
aléatoire.
G.B.
Endoscopy 2004 ; 36 : 79-82.
Estomac - Ulcère -
Hémorragie digestive -
Ligature élastique.
Le marquage périlésionnel
des tumeurs in situ
avant mucosectomie :
une nouvelle utilisation
du plasma argon
Des auteurs japonais rapportent l’uti-
lisation du plasma argon comme
marquage périlésionnel d´une tumeur
gastrique in situ avant mucosectomie.
Une étude japonaise prospective est en
cours concernant l’utilisation de cette
technique dans cette nouvelle indication.
G.B.
Endoscopy 2004 ; 36 : 91.
Tumeur gastrique - Plasma
argon - Mucosectomie.
Mots
clés.
Mots
clés.
Mots
clés.
Mots
clés.
Supplément à La Lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. VII - janvier-février 2004
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