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LA NÉCESSAIRE ÉVOLUTION DE L’HOMME
VERS UNE ALIMENTATION BIOLOGIQUE ET VÉGÉTALE *
Une réponse réaliste face au besoin croissant en ressource alimentaire,
face à la dégradation de la santé humaine,
d
e la nature, de la condition humaine
et de la condition animale
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I - INTRODUCTION
II - POINT DE VUE HISTORIQUE
III - POINT DE VUE MORPHOLOGIQUE, PHYSIOLOGIQUE ET COMPORTEMENTAL
IV - POINT DE VUE RESPONSABILITÉ INDIVIDUELLE
V - POINT DE VUE SANTÉ HUMAINE
VI - POINT DE VUE ÉCOLOGIQUE
VII - POINT DE VUE SOCIOLOGIQUE ET PSYCHOLOGIQUE
VIII - POINT DE VUE ÉTHIQUE ET MORAL
IX - QUESTIONS / RÉPONSES
X - POINT DE VUE SPÉCULATIF
XI – CONCLUSION
* Le végétarisme étant le 1
er
horizon bien défini d’une alimentation à dominante végétale, les mots «végétarisme » ou « végétariens » seront les
plus fréquemment utilisés. Dans le seul but d’éviter les lourdeurs de la répétition, ces termes sous-entendront, la plupart du temps, « et le
végétalisme » ou « et les végétaliens ». Le régime végétalien sera cité lorsqu’il y aura nécessité de faire la distinction entre les deux. Cette précision
est bien entendue valable pour le veganisme (rejet de tout produit de consommation comportant en tout ou partie une origine animale).
* Le développement d’une agriculture biologique est un facteur important pour que des améliorations sur la santé humaine, sur la qualité de
l’environnement soit complètes (bien qu’une baisse notable de la consommation de produits animaux soit déjà, en soit, comme nous allons le voir,
un très grand bénéfice pour la santé de l’homme, la qualité de l’environnement naturel et, bien entendu, pour le respect de l’animal).
Droits d’auteur protégés.
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«
Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine,
ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre
qu’une évolution vers un régime végétarien »
Albert Einstein
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I - INTRODUCTION
1 - Pourquoi ce document ?
Ce document découle d’un constat :
En France, la méconnaissance du végétarisme rend le débat impossible (voir dernier chapitre « Questions-
Réponses » pour les réactions récurrentes). Le réel bénéfice constaté sur ma santé m’a donc incité à mettre
noir sur blanc toutes les raisons, nombreuses, qui peuvent conforter un individu à prendre cette décision.
Le but de ce document :
Il s’agit de faire connaître à un large public tout ce qui motive certains à adopter le gétarisme ou le
végétalisme, encore trop mal connus et souffrant de nombreux clichés et préjugés.
Il s’agit aussi d’inciter chacun à faire un pas, petit ou grand, vers ce mode d’alimentation.
Devenir végétalien, végétarien, ou réduire notablement sa consommation de chair animale et, plus largement,
devenir un consommateur responsable, chacun à sa manière et selon ses possibilités, ce n’est ni une lubie, ni
une mode, c’est une mouvance qui ne fait que s’étendre, une mouvance qui relève de causes de première
importance et qui bouleverse progressivement notre société. C’est aussi une cision à prendre bien plus
facile qu’on le croît.
Parmi ces causes de première importance, il y en a une qui nous intéresse au plus haut point : notre santé.
Etre responsable de sa santé, cela paraît une évidence quand on y pense… Pourtant, peu de gens savent gérer
eux-mêmes leur capital santé, remettant systématiquement ce précieux bagage entre les mains du médecin,
dans une optique uniquement basée sur le soin curatif et la médicamentation.
Pour bon nombre de gens, la consommation de chair animale et de
ses dérivés est une nécessité pour être en bonne santé. S’en
priver mène irrémédiablement à la maladie et au dépérissement.
Or, la réalité, c’est exactement l’inverse !
Ce document s’attarde donc aussi à développer les différentes raisons qui font que tant de gens passent
toute leur existence sans jamais remettre en question leur style de vie, consciemment ou
inconsciemment.
2 - Le végétarisme dans le monde :
Concernant le végétarisme, voici quelques chiffres grossiers, mais cependant éloquent, issus d’enquêtes,
d’émissions de la BBC, de CNN, d’études de l’INSEE ou du CFES (Comité Français d’Education à la Santé,
devenu depuis l’INPES, Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé
)
:
L’Inde est le pays qui regroupe le plus de végétariens. 31 % des Indiens sont lacto-végétariens et 9 %
sont lacto-ovo-végétariens, soit 40 % de végétariens dans le sens occidental du terme (absence de
zoophagie), ce qui représente environ 500 millions de personnes et équivaut à la population de
l'Union Européenne.
L’Allemagne détient le record en matière de végétarisme en Europe, malgré une culture
gastronomique assez riche en chair animale : 8 millions de personnes sont en effet strictement
végétariennes.
Derrière l’Allemagne, l’Italie compte environ 6 millions d’adeptes.
Le Royaume-Uni compte 5 millions de végétariens, 300 000 gétaliens (environ 10% de la
population)
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En France, environ 1 million de personnes ont un régime alimentaire à dominante végétale (soit à peu
près 1,5% de la population). C’est bien évidemment moins pour les végétariens stricts.
Au Canada, le chiffre officiel est de 4% (mais il ne concerne que la population adulte)
Aux Etats-Unis, 2,5% de la population est gétalienne, soit 7,5 millions de personnes et 5%
végétarienne, soit 15 millions de personnes. Selon une étude commandée par le VRG (Vegetarian
Resource Group), le nombre de végétariens a doublé depuis 2009, en seulement 2 années. Ce qui fait
pratiquement 23 millions d’américains ne consommant pas de chair animale (soit environ le tiers de
la population française). L’étude a également révélé que 33% des citoyens américains, s’ils ne sont
pas végétariens, mangent souvent végétarien, à la maison ou au restaurant, soit plus de 100 millions
de personnes. Dans ce pays, 15% des plats universitaires sont végétariens et bon nombres de
restaurants proposent des plats végétariens. Comme en Angleterre, la nouvelle génération est sensible
à l’importance de leur régime alimentaire (20% de végétariens parmi les jeunes). Les USA ayant
toujours une longueur d’avance, pour les bonnes comme pour les mauvaises choses, l’exemple est
prometteur pour l’avenir de l’humanité.
Pour ce qui est du Moyen-Orient, c'est Israël qui a le pourcentage le plus élevé de végétariens, avec
8,5 % de sa population. Dans de nombreux pays du Moyen-Orient, il est aisé de se nourrir sans chair
animale.
3 - Que contient ce document ?
Des résultats d’études ou des relevés scientifiques, des constats, ainsi que quelques déclarations de
spécialistes.
C’est le 1
er
intérêt de ce document, qui présente des preuves de la nocivité, à différents points de
vue, du marché de la chair animale.
Des idées et informations générales qui présentent notre époque très spécifique, avec ses alités, ses
incohérences, ses travers, les conséquences qui découlent de notre consommation… C’est le second
intérêt du document, qui sensibilise sur les nombreuses conséquences de notre mode alimentaire
et sur l’importance d’avoir une vision et une réflexion globales sur nos actes de consommation
en général. Peut-être aussi qu’il réveillera chez certains une sensibilité, une conscience, une
morale, un sens de la responsabilité et de l’éthique qui ne demandent qu’à germer…
Quelques idées, réactions, constats et analyses personnels
En dernier chapitre, des réponses face aux réactions diverses, clichés et préjugés les plus courants.
En annexe, mes propres résultats d’analyses sanguines, au fil de l’évolution de mon régime
alimentaire, qui viennent corroborer les informations portées dans ce document.
4 - Comment lire ce document ?
Bien que les chapitres se suivent dans un ordre cohérent, ils peuvent se lire dans n’importe quel ordre,
complètement ou partiellement. Certains sujets que vous lirez vous renvoi, si vous le souhaitez, à d’autres
chapitres. Les chapitres essentiels sont les chapitres Santé, Responsabilité individuelle, Ecologie et Ethique
(ils sont plus complets que ceux de la version courte).
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pierre à l’édifice en transférant par mail ce
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document à un maximum de personnes susceptibles
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de le lire ou de le transférer à d’autres.
de le lire ou de le transférer à d’autres.de le lire ou de le transférer à d’autres.
de le lire ou de le transférer à d’autres.
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II - POINT DE VUE HISTORIQUE :
La nouvelle donne :
"La consommation excessive de viande, qui caractérise le régime alimentaire des pays industrialisés est un
phénomène relativement récent, puisqu'il a commencé il y a environ cinquante ans. Ce n'est pas une
coïncidence si, au cours de la même période, la fréquence des maladies comme le cancer et les maladies du
cœur a monté en flèche. En 1980, 1,9 million de personnes sont mortes aux Etats-Unis; 1 091 284 d'entre
elles (soit une proportion de 58,04 %) sont mortes à la suite de maladies le régime alimentaire joue un
rôle déterminant, à savoir les maladies cardiaques, le cancer du sein et de l'intestin, les attaques d'apoplexie,
le diabète, la cirrhose du foie, la néphrite et l'artériosclérose." Dr Alex Hershaft (“The government should
promote vegetarianism for Health”).
"L'homme vint avant la hache et le feu, il ne pouvait donc pas être omnivore." Thomas Henry Huxley
(1825-1895), Docteur et anthropologue anglais.
L'anthropologue Alan Walker constata, en étudiant les empreintes de dents fossilisées, que les hominidés d'il
y a 12 millions d'années, ancêtres directs de l'Homo erectus (omnivore), étaient des mangeurs de fruits.
L’héritage phylogénétique (des singes végétariens) de l’homme apporte en outre un appui solide à la thèse
selon laquelle notre régime originel est d’ordre végétal. Et s’il est vrai que l’homme consomme de la chair
animale depuis bien longtemps, son régime alimentaire à la préhistoire, en particulier au paléolithique, était
largement constitué de graines, de noix, de légumes-racines et diverses plantes comestibles noter
cependant que certaines peuplades sont végétariennes depuis toujours).
Mais les modes de consommation, de la préhistoire jusqu’à nos jours, ont progressivement changé,
pour être complètement bouleversés, en l’espace de quelques décennies du XXème siècle.
Dans un passé très proche à l’échelle de l’humanité, la population était bien moins nombreuse (par exemple,
l’Europe compte environ 190 millions d’habitants en 1800 et 420 millions en 1900) et elle consommait
beaucoup moins de chair animale (En moyenne en Europe par homme et par an : 18kg en 1958 pour un
homme riche, 58kg en 1958, 68kg en 1970, 110kg en 1996. Sur une échelle et une localisation plus réduite :
En France, la consommation de chair animale a triplé des années 30 jusqu’à nos jours).
De ce fait, la demande étant faible, le marché était incomparable à ce qu’il est aujourd’hui, que ce soit en
termes de qualité ou de quantité.
Les produits gétaux étaient plus nutritifs, du fait de sols fertiles, du respect des saisons, de l’absence de
produits chimiques et d’une sélection des variétés qui restait dans la limite du raisonnable.
Les animaux d’élevage étaient sains. Soumis à un soin attentif, ils recevaient une alimentation de qualité et
non dénaturée.
Les habitudes alimentaires et commodités de consommation étaient également très différentes :
On faisait une consommation satisfaisante et variée de fruits et légumes.
L’alimentation était de meilleure qualité : Beaucoup de gens vivait à la campagne. La terre était
riche et saine. L’alimentation se cadrait sur le rythme des saisons, avec des produits de proximité. On
ne gaspillait rien, on faisait son potager, des provisions pour l’hiver… Les supermarchés, les fast-
food, l’alimentation industrielle… tout ceci n’existaient pas. Les cultures étaient non intensives et
biologiques, les produits d’origine animale étaient de meilleure qualité.
Les populations proches de la nature pratiquaient la cueillette sauvage : De champignons, de
fruits et baies
*
, de noix
*
, de noisettes (fruits oléagineux pouvant être transformés en huile), de
châtaignes (fruit farineux)On faisait une consommation régulière de plantes sauvages, très efficace
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