RUMEURS Médias et prévention Media and prevention M. Escoute* I l y a 10 ans, sans vouloir “déculotter un petit coup les souvenirs” comme dirait Perret, renaissait sous la ferme poigne tintinabulante de notre consœur Anne, La Lettre du Sénologue. Elle reste toujours curieuse de tout et avec ses fidèles acolytes, vint l’idée d’une rubrique, “Rumeurs”, consacrée (j’hésite avec une autre orthographe !) aux médias et à leur traduction plus ou moins heureuse de l’information scientifique. Cela tombait à pic, en 1998, avec “l’affaire tamoxifène” et, plus tard, l’épluchage minutieux des rubriques “santé et nouvelles scientifiques” déclencha des fous rires d’anthologie, et plus souvent un “bruxisme” incontrôlable. Au même titre que les marronniers refleurissent invariablement chaque année avec les sempiternels régimes du mois d’avril, les iléus autoroutiers du mois d’août, les larmes des têtes blondes du mois de septembre, le moral des Français du mois de novembre, les discours électoraux de toute l’année et la grippe aviaire, les sujets tournent en boucle et visiblement les échotiers aussi. Si comme le dit Pierre Nora : “Le vrai journaliste est celui qui vend la mèche en se brûlant les doigts”, deux solutions : ou ils tiennent le bâton de dynamite entre les jambes pour pouvoir compter sur leurs doigts (auquel cas la profession doit cacher un grand nombre d’eunuques…) ou ils portent tous des gants parfaitement ignifugés ! Ou leurs sujets n’ont rien d’explosif… et pourtant quel sujet que celui de la prévention développé au congrès de La Baule, dans un monde où le principe de précaution a remplacé le Pater noster et où la maladie et autres scrofules sont intolérables ! Et même si maintenant le spectre de l’alzheimer détrône celui du cancer, celui-ci reste quand même, dans l’esprit de la population un fléau insupportable mais peut être évitable (vrai ou faux ?). Alors si l’on se repenchait un peu sur les médias et sur leur éventuelle aide apportée dans le message préventif ? “Contrairement au sida, le cancer n’est pas devenu un problème public : c’est un problème public ancien qui est en train d’évoluer en problème social. Ce qui est nouveau c’est sa ‘socialisation’, notamment à travers les grands médias de masse” (D. Marchetti). En effet, à moins de ne jouir que de l’odorat, du goût et du toucher, il est difficile d’échapper à la médiatisation de la santé, d’autant plus que celle-ci n’est plus représentée comme une question médicale mais comme un enjeu et un défi politique. Il est probable que l’effritement du mandarinat médical, l’éclosion des États généraux avec la prise de parole revendicatrice des malades et l’appropriation d’informations foisonnantes auprès des nouvelles sphères de communication aient favorisé l’émergence d’une attente “politique” des patients et de leur entourage. De plus, en dehors des émissions médicales télévisuelles classiques informant des avancées scientifiques, la santé a envahi les émissions de société avec un recul, voire une disparition, de la place de l’expert au profit des malades à travers les témoignages et une “spectacularisation de la maladie et des soins” avec un discours non plus scientifique mais “compassionnel”. Mais c’est certainement un sentiment “d’insécurité” (“la sensibilité, la vigilance et l’intolérance envers la maladie, la douleur, le risque ont atteint un niveau inédit” comme le souligne Razac), largement alimenté par un terrorisme ambiant et planétaire, qui contribue à une demande de prise en charge étatique des problèmes sanitaires. En 2003, J.F. Mattei assure la volonté du gouvernement “d’ériger la prévention en impératif et de développer une véritable culture de la prévention”. En 2005, P. Briand, déléguée à la Mission Interministérielle pour la lutte contre le cancer, proclame “…tombent les barrières psychologiques au dépistage. Convaincre… Toutes… pratique du dépistage… acte assimilable à une bonne hygiène de vie… formidable enjeu pour notre société toute entière… faire du dépistage un acte d’adhésion à une politique collective de santé publique”. Hormis le fait que cette approche “étatique” soit la plus fabuleuse “botte en touche” dont on puisse rêver (rendre les demandeurs responsables de leur avenir sanitaire et les plier à des “modes de conditionnement” selon N. Elias), il est indéniable que persiste un grand flou artistique entre prévention et dépistage, notamment en ce qui concerne le cancer du sein au niveau du discours politique, et a fortiori dans celui des médias si l’on considère ceux-ci comme des porte-parole du gouvernement. Mais que nous dit Larousse à la page 820 ? Rumeurs, Lettre du Sénologue, juin 1998. * Hôpital Ambroise-Paré, centre d’imagerie du sein, 25-27, rue de Friedland, 13006 Marseille. La Lettre du Sénologue • n° 41 - juillet-août-septembre 2008 | 31 RUMEURS Prévention et dépistage Divers facteurs de risque peuvent avoir une influence sur la venue d’un cancer du sein : l’âge, des antécédents familiaux, des facteurs génétiques... C’est pourquoi il est important de connaître les précautions et les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible et donc d’accroître les chances de guérison totale. Le facteur âge Les deux tiers des cancers du sein se développent chez des femmes de plus de 50 ans. En revanche, cette maladie est rare chez les femmes de moins de 35 ans et reste exceptionnelle chez celles qui ont moins de 20 ans. Après 40 ans, les statistiques nous apprennent que le risque d’avoir un cancer du sein se multiplie une fois et demie tous les dix ans. Après 50 ans, outre l’examen – au moins annuel – de vos seins par votre médecin traitant ou votre gynécologue et l’auto-palpation mensuelle de vos seins, votre médecin vous prescrira une mammographie tous les deux ans pour dépister de manière très précoce un éventuel cancer. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue qui saura vous conseiller sur la question. Les antécédents familiaux Une femme dont la mère ou la sœur a déjà eu un cancer du sein risque deux fois plus que les autres femmes de développer un cancer du sein. Si tel est votre cas, vous devez, encore plus que les autres, vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et ne pas omettre de signaler vos antécédents familiaux à votre médecin traitant ou à votre gynécologue. Quinze pour cent des femmes traitées pour un cancer du sein développeront un cancer sur l’autre sein. Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument bénéficier d’un suivi médical particulièrement attentif. On a également constaté que le risque était plus élevé chez les femmes ayant eu à la fois des règles précoces et une ménopause tardive. Les femmes sans enfant ou ayant eu un premier enfant après 30 ans semblent de même un peu plus exposées au développement d’un cancer du sein. Ce sont des éléments que vous devez aussi prendre en considération. N’oubliez pas d’en parler à votre médecin. Un gène responsable du cancer du sein ? Deux gènes sont anormaux dans certains cancers du sein avec composante familiale, BRCA2 sur le chromosome 13, BRCA1 sur le chromosome 17. Ces gènes sembleraient prédisposer au cancer du sein et permettraient d’expliquer la survenue d’un cancer du sein très particulier et relativement rare chez les femmes jeunes. Il est possible d’identifier ces femmes à très haut risque et de les suivre tout particulièrement afin que leur cancer du sein, s’il doit se développer, puisse être traité à son tout début. La détection génétique des cancers est actuellement pratiquée en routine dans certains hôpitaux. Dans ces hôpitaux, des consultations d’oncogénétique, c’est-à-dire de génétique appliquée à la cancérologie, ont vu le jour ces dernières années et se penchent tout particulièrement sur ce genre de problèmes. Mais il faut toujours penser aux conséquences psychologiques et sociales de ce dépistage qui n’est pas indiqué aujourd’hui chez les enfants et les très jeunes filles. De plus, aujourd’hui, nous ne savons pas encore modifier ces gènes afin de les rendre inoffensifs. La pilule augmente-t-elle les risques ? Il est désormais acquis que la pilule n’augmente pas globalement le risque de cancer du sein. De même, les rumeurs qui lient le cancer du sein à la pratique des seins nus, à la réception d’un coup violent sur la poitrine ou au port du soutien-gorge à baleines sont de la pure fantaisie et ne reposent sur aucune démonstration scientifique. La pilule ne provoque pas le cancer du sein mais favorise le développement d’un cancer. C’est pour cela qu’elle est contre-indiquée en cas de cancer du sein et en cas de risque important de cancer, par exemple chez les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. Peut-on éviter la venue d’un cancer du sein ? Non, on ne peut pas encore véritablement empêcher la survenue d’un cancer du sein. Il faut en effet reconnaître que nous ne savons pas encore bien déterminer les différents facteurs qui feront qu’une femme – et non une autre – développera un cancer du sein. Ce qui est malheureusement certain c’est qu’en France, aujourd’hui, 1 femme sur 9 pourra en être atteinte à un moment ou à un autre de sa vie. Cette maladie représente ainsi un quart des cancers chez la femme. Il est donc essentiel que vous connaissiez les précautions et les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible et donc d’accroître les chances de guérison totale. – À tout âge, vous devez être régulièrement suivie par un médecin ou par un gynécologue qui n’hésitera pas à vous prescrire les examens nécessaires en cas de doute. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou tous les ans à partir de 30 ans. Vous devez pratiquer tous les mois une auto-palpation de vos seins. – À partir de 50 ans, votre médecin ou votre gynécologue vous fera pratiquer une mammographie tous les 2 ans. Prévention : ensemble de mesures prises pour prévenir un danger, un risque, un mal, pour l’empêcher de survenir. Jusque-là tout va bien, nous avons bien la même notion basique scolaire. Or que lit-on systématiquement dans la PQR (presse quotidienne régionale) : “Prévention des cancers du sein : faites votre mammographie régulièrement”… ! ou sur Internet 32 | La Lettre du Sénologue • n° 41 - juillet-août-septembre 2008 quand l’on tape “Prévention-cancer-sein” (377 000 réponses…). Doit-on en déduire que la meilleure “prévention” est : dès la nubilité, procréer le plus rapidement possible ; allaiter obligatoirement ; surveiller furieusement la fidélité du géniteur (prévention HPV) ; dépoussiérer la méthode Ogino ; bannir cassoulet, sauté de veau, lapin en gibelotte, osso bucco et autres RUMEURS merveilles gustatives et se repaître de solanacées et de crucifères ; ostraciser l’herbe à Nicot ; être orphelin le plus tôt possible (au besoin recourir à des moyens radicaux et efficaces) ; et surtout mourir avant 50 ans... (c’est fou ce que cela réglerait comme problèmes !). Bien sûr nous connaissons tous la “bipolarité” du monde journalistique oscillant de l’euphorie totale à goût d’éternité à une apocalypse imminente foudroyante. Mais majoritairement, le traitement routinier et institutionnel du cancer dans la presse est plutôt à consonance passionnée porteuse d’espoir reposant sur une toute-puissance scientifique à travers des articles “à dominante métadiscursive”… (j’âââdooooore le vocable sociologique !). Et il est certain que la promotion du dépistage avec une conception directive et parfois culpabilisante est nettement moins “fun” et surtout “bankable”. Sans compter la distorsion de certains messages publicitaires concernant les campagnes de dépistage organisé (DO) censées s’adresser à des femmes de plus de 50 ans, affichant des tendrons tout juste postpubères (honnêtement, je doute que Mme Sarfati d’Élie Kakou, excellente candidate au DO, se sente concernée !). Et pourtant, il est parfois des systèmes “publicitaires” extrêmement actifs dans le domaine “préventif”. L’annonce du cancer du sein d’une star peut “booster” une campagne de dépistage au point d’émouvoir la communauté scientifique (Chapman S, McLeod K, Wakefield M, Holding S. Impact of news of celebrity illness on breast cancer screening: Kylie Minogue’s breast cancer diagnosis. Med J Aust 2005;183[5]:247-50) et confirme peutêtre ces propos de P. Lamoureux, directeur de l’INPES, responsable des campagnes de santé publique et prévention : “Ces campagnes permettent de modifier les représentations, mais ne tiennent pas lieu et ne tiendront jamais lieu de politiques de santé publique. Elles viennent en accompagnement d’un dispositif beaucoup plus global.” Mais si l’on se penche sur les subtilités linguistiques, on peut lire : Prévention secondaire : consiste à dépister une maladie grave et à la traiter précocement de façon à la guérir ou à l’atténuer. Et il est certain que cette nuance, bien connue du monde médical (quoi que…), n’est probablement pas bien assimilée par les cibles que représentent les populations visées et qu’une rectification pourrait éviter de fâcheux malentendus comme : “Mais docteur, c’est impossible… je fais ma mammo bien régulièrement comme on m’a dit !” Que celui qui n’a jamais entendu ça en consultation se lève ! Mais parfois la presse peut se faire l’avocat du diable et certains échotiers, rêvant secrètement au journalist Award, tentent d’alerter ces grégaires patientes soumises civilement à un dépistage organisé de l’inutilité de la chose (X-ray vision in hindsight, Science. Politics and the mammogram, New York Times, 2002. Cancer, le dépistage précoce est-il si utile ? Science et vie, 2004). On glisse, bien sûr, sur les réponses, contre-réponses, surréponses engendrées et les batailles d’éditoriaux ! Mais comme le soulignent L. Azedinne, G. Blanchard et C. Ponchin du groupe de recherche sur les enjeux de la communication : “Le discours produit sur le cancer dans la presse écrite… montre certains des conflits… donnant une image différente de la sphère médicale et scientifique, moins consensuelle, moins idéalisée et laissant transparaître une dissonance.” (Merci de la précision, il y a longtemps que la majorité d’entre nous le vit quotidiennement !). Mais qu’en est-il de la prévention primaire : s’attache à empêcher l’apparition d’une maladie ? Tout le monde se souvient de l’affaire tamoxifène, le 6 avril 1998, où en quelques heures, au départ de Philadelphie et circulant de Nunatami (Groenland) à Punta Arena (Patagonie) en passant par Oulan Bator (Mongolie) et jusqu’à Wellington (Nouvelle Zélande), toute la planète était au courant qu’“un médicament, le tamoxifène évitait les cancers du sein” alors que le monde médical vaquait benoîtement à ses occupations. Le réveil en fanfare fut douloureux et les interviews (en pyjama) périlleuses ! La communauté scientifique apprit à se méfier et pourtant failli se faire surprendre en août 2003 avec la “bombe WHI” où, au milieu d’une pluie de scuds, à la lampe frontale, elle fut obligée de disséquer toute la méthodologie largement discutable de cette étude “à fragmentation”. Malgré de multiples propos apaisants de la gent médicale, la presse continuait à enfoncer le clou en “trompettant” la baisse du nombre de cancers du sein un an après… l’arrêt du THS par les femmes, doctement instruites par ses soins… cela va sans dire (au poker cela s’appelle une “continuation bet” ou mise régulière répétitive visant à faire plier l’adversaire) ! Bien sûr, nous pouvons évoquer l’avalanche d’articles de presse, évoquant les archives de Gaston Lagaffe, sur la prévention primaire, l’alimentation et le sport, ou le bandeau déculpabilisant défilant sur nos écrans numériques rappelant les cinq fruits et légumes, pendant un spot publicitaire vantant les délices d’un quadruple “chizebeurgeur” (surtout pas d’ennuis avec les States, ils sont un peu nerveux en ce moment…). La Lettre du Sénologue • n° 41 - juillet-août-septembre 2008 | 33 RUMEURS Et pourtant le monde des médias est capable d’être désopilant dans son souci quotidien d’information juste et pertinente sur la prévention primaire des cancers du sein, surtout quand on lit CNN News (Study: fellatio may significantly decrease the risk of breast cancer in women. Thursday, October 2, 2003). Ce n’est pas M. Mathien dans Médias, santé, politique qui nous contredira : “Si l’on s’interroge sur l’éthique de l’information, l’évolution de la profession journalistique, dans une perspective dite citoyenne, visant à faire du journaliste un acteur au sein de la société et non pas seulement un simple informateur ou un médiateur entre les acteurs ou décideurs de la cité et les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, reste à faire.” Mais la presse, les médias ont-ils le pouvoir de modifier ou d’infléchir des comportements ? Rien n’est moins sûr, comme le note Erik Neveu : “L’équivoque qui menace toute réflexion sur le pouvoir des journalistes est celle de la confusion entre la partie et le tout, par l’attribution aux seuls journalistes de capacité d’influence qui naissent en réalité d’un réseau d’interdépendances où aucun protagoniste – et surtout pas les journalistes – ne dispose seul de la maîtrise finale” (…alors toujours pas charmés par la phraséologie sociologue ?). Et l’on ne peut être qu’en accord avec les propos de P. Dahlgren (Médias et communications, université de Lund. Suède). “Si la profession médicale ne s’acquitte pas de la mission d’informer le public, il y a un risque réel que des institutions moins avisées s’en occupent. Quant aux journalistes, ils semblent souvent oublier leur rôle critique dans leur ambition de populariser et de vendre des informations. Dans certains cas, ils ne possèdent pas la compétence pour traduire les affirmations des experts dans un langage compréhensible.” Mais peut-être pourrait-il y avoir un partenariat “intelligent” entre le monde médiatique et médico-scientifique, même si “face aux doutes des chercheurs, les journalistes sont au contraire en quête de certitudes” (Flaysakier, 1999). Tout reste à faire ? ■ Pour en savoir plus – Adam P, Herzlich C. Sociologie de la maladie et de la médecine. Nathan Université. – Pailliart I, Strappazzon G. Les paradoxes de la prévention des cancers : publicisation et privatisation. Question de communication 2007;11:17-31. – Elias N. La civilisation des mœurs. Calmann-Levy, 1973. – Razac O. La grande santé. Flamarion, 2006. – Dahlgren P. La construction médiatique de l’obésité dans l’espace public suédois. Questions de communications 2007;11:33-49. – Delforce B. La médiatisation de la science : processus, dynamique et enjeux d’une forme spécifique de publicisation. Colloque “ la publicisation de la science” GRESEC. Grenoble. – Marchetti D. Contribution à une sociologie des transformations du champ journalistique dans les années 80-90. Doctorat de sociologie. École des hautes études en sciences sociales. – Flaysakier JD. Santé publique et responsabilités des médias. Hermès, 21:135-43. – Roqueplo Ph. Le partage du savoir. Science, culture, vulgarisation. Le Seuil, 1974. – Mathien M. Médias, santé, politique. Paris : L’Harmattan, 1999. – Neveu E. Sociologie du journalisme. Paris : La Découverte, 2001. – Azeddine L, Blanchard G, Ponsin C. Le cancer dans la presse écrite d’information générale. Quelle place pour les malades. Questions de communications 2007;11:111-27. Ta r i f s P e t i t e s a n n o n c e s MODULES 1/16 de page 43 mm L x 58 mm H 1/8 de page 90 mm L x 58 mm H 43 mm L x 125 mm H 1/4 de page 90 mm L x 125 mm H 1/2 de page 184 mm L x 125 mm H COLLECTIVITÉS PARTICULIERS 289,65 144,83 579,30 289,65 1 082,39 541,20 2 058,06 1 029,03 * Abonnés particuliers : profitez d’une deuxième insertion gratuite. * Collectivités : dégressif à partir de deux insertions, nous consulter. * Quadri offerte. ÉTUDIANTS ABONNEZ-VOUS : VOS ANNONCES SERONT GRATUITES 34 | La Lettre du Sénologue • n° 41 - juillet-août-septembre 2008 Pour réserver un emplacement, contactez dès maintenant le service Annonces professionnelles Tél. : 01 46 67 62 77 Fax : 01 46 67 63 10