D O S S I E R ● R. Gilles Dans le prochain numéro de La Lettre du Sénologue, les expériences des différentes équipes françaises et européennes seront rapportées. Il faut parfois lire entre les lignes et prendre du recul afin de mieux comprendre toute la ténacité de ces “pionniers” pour mobiliser les innombrables acteurs. C’est-à-dire, dans le désordre et nonobstant leur opposition, les femmes, les médecins et nos autorités de tutelle, elles-mêmes nombreuses et parfois concurrentes. Ces programmes de dépistage sont l’œuvre de médecins de différents horizons (publics ou privés), gynécologues ou radiologues, chacun agissant individuellement dans son environnement. Il n’est donc pas étonnant que, même si l’objectif final est identique : la réduction de la mortalité par cancer du sein, la mise en œuvre et les moyens développés soient différents. C’est pourquoi il était important que ces différentes approches soient répertoriées dans ce dossier. Des nombreuses querelles sur tel ou tel aspect médico-technique de ces programmes de dépistage s’est dégagé, grâce à la confrontation des idées, un consensus sur la mise en place nationale d’une action de dépistage. Seul reste actuellement, l’arbitre toujours présent mais jamais évoqué, car pernicieux et s’imposant à tous, le financement que la société, par l’intermédiaire de ces représentants, est prête à allouer. À cet effet, l’exemple du Grand Duché du 20 Luxembourg montre clairement que les résultats sont en adéquation avec les objectifs initiaux si les moyens nécessaires sont mis en œuvre. Départements ayant mis en place un dépistage du cancer du sein selon le programme national – 1996 Départements Nouveaux Anciens La Lettre du Sénologue - n° 6 - novembre 1999