Composition du lait maternel chez quelques mammifères
Animal Glucides Lipides Protides
Anesse 66 g/L 11 g/L 17 g/L
Baleine 4 g/L 200 g/L 95 g/L
Femme 7 g/100g 4 g/100g 1,2 g/100g
Vache (lait cru) 4,6 g/100g 3,9 g/100g 3,4 g/100g
La taille d’un animal affecte beaucoup les pertes de chaleur à travers la peau.
Les petits animaux se refroidissent vite et doivent entretenir leur métabolisme
en mangeant sans cesse. Les oiseaux-mouches et les souris par exemple,
peuvent consommer toutes leurs réserves en un seul jour de jeûne, car le
rapport surface/volume de leur corps est très élevé: ils évacuent beaucoup
d’énergie en chaleur perdue.
Suivant leur composition en glucides, lipides et
protéines, certains aliments sont plus riches
que d’autres en énergie.
La valeur énergétique des aliments se chiffre
en Joules/unité de poids. La (kilo)calorie est
une ancienne unité.
Les phénomènes de croissance demandent
beaucoup d’énergie.
La nourriture donnée aux nouveaux-nés est
généralement très énergétique : lait maternel
chez les mammifères, insectes et petits
animaux chez les oiseaux.
Un éléphant mange chaque
jour l’équivalent de 7% de
son poids alors que la
musaraigne et les
mircomammifères en
général doivent consommer
chaque jour 100% de leur
propre poids en nourriture..
Si l ’on compare le rapport surface/volume d’espèces d ’une même
famille d ’animaux homéothermes vivant sous des climats chauds ou
froids, on constate d’une part que les animaux des habitats froids
sont proportionnellement plus trapus (Loi de Bergmannn) que ceux
des milieux chauds, et d’autre part que ceux des habitats chauds ont
des extrémités plus longues : oreilles, pattes.
C’est la cas pour des renards, des lièvres, des ours et pour les
éléphants actuels comparés aux mammouths fossiles de Sibérie
Ceci explique que les petits
mammifères comme la musaraigne,
la souris, le campagnol, le mulot
doivent manger proportionnellement
plus que les gros mammifères..
L’éléphant adulte 100 à 300 kg/jour = 7% de son poids
Le gnou mâle adulte 3,12 kg/jour
Le mouflon 40 kg 7 kg/jour
Le chameau 300 à 500 kg 10 à 20 kg/jour
Le marsouin 50 kg 4,5 kg/jour
L’orque adulte 2,5 à 5 % de son poids/jour
Le cachalot adulte 3 à 4% de son poids/jour
La baleine bleue adulte 2 à 2,5 kg/jour
L’otarie adulte 14% de son poids /jour
Le lion adulte 2,5 % de son poids/jour
Le renard roux 6-10 kg 500 g en moyenne(120 Kca)
L’hermine adulte (110 à 280 g.) 70 à 170 g/jour
La belette 55g (mâle) à 35g (femelle) 33% à 36% de son poids
La pipistrelle commune 6,5g jusqu ’à 3000 insectes /nuit
La musaraigne adulte son poids /jour
Le hérisson adulte c. 70 g/jour
L’écureuil roux 250-380g c. 25% de son poids (55-80g)
Le criquet pèlerin 2 g (mâle) à 3 g (femelle) 50% de son poids
L’anguille adulte jusqu’à 25 % de son poids/jour
Le requin citron adulte 3 à 5% de son poids/semaine
Exemples de ration alimentaire chez quelques animaux
Espèce Poids moyen/âge Ration quotidienne
Le guêpier d’Europe adulte (période de reproduction) 39 g/jour
Le cormoran adulte son poids/jour
La croissance des bois de Cervidés, et du cerf en particulier, est un
exemple de phénomène de croissance qui demande beaucoup d ’énergie.
L’aspect des bois témoigne de la qualité du milieu où le cerf vit et s’est
approvisionné en nourriture, et de la santé de l’animal.
Photos : Eric WALRAVENS (1), Jean WIEME (2, 3)
Dessins Véronique MAES-HUSTINX /ULG (6) et tirés de :
M.P et A. MINELLI, Le cerf et les animaux d’Europe, Ed NATHAN, 1984 (5)
J. SHOSHANI, Les éléphants, Encyclopédie visuelle Bordas, 1993 (4)
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Printemps des Sciences
Musée de Zoologie
15 Mars 2002
M. Walravens-Loneux (ULG)
C. Siemianow (HEC Rivageois)