Composition : PRETERAX : perindopril tert-butylamine : 2 mg – indapamide : 0,625 mg ;
BIPRETERAX : perindopril tert-butylamine : 4 mg – indapamide : 1,25 mg
. Excipient à effet notoire : lactose
monohydraté. Propriétés : association IEC/diurétique. Indications : PRETERAX : Hypertension artérielle essentielle.
BIPRETERAX : Traitement de l’hypertension artérielle essentielle. BIPRETERAX est
indiqué chez les patients pour lesquels la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par perindopril seul.
Posologie et mode d’administration : PRETERAX /
BIPRETERAX
: 1 cp/j en une seule prise.
Ins. rénale : Clcr : 30-60 ml/min : PRETERAX : 1 cp/j,
BIPRETERAX : instaurer trait. à la poso. appropriée de l’association libre.
Contrôle périodique créatininémie et kaliémie. Clcr < 30 ml/min : contre-indiqué.
Sujet âgé : PRETERAX : 1 cp/j. Contre-indications : Absolues • Hypersensibilité au perindopril ou à d’autres IEC, à l’indapamide, à l’un des excipients et aux sulfamides. • Antécédent d’angio-œdème
(œdème de Quincke) lié à la prise d’un IEC. • Angio-œdème héréditaire ou idiopathique. • Grossesse. • Allait. • Ins. rén. sévère (Clcr < 30 ml/min). • Encéphalopathie hépatique. • Ins. hépatique sévère.
• Hypokaliémie. • Patients dialysés. • Ins. card. décomp. non traitée. Relatives • Associations avec diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium, lithium et non antiarythmiques donnant des torsades de
pointes (Cf. inter. méd.). • Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique. • Hyperkaliémie. Mises en garde : • Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé.
• Angio-œdème (œdème de Quincke) : arrêt immédiat du trait. • Réactions anaphylactoïdes lors d’une désensibilisation et/ou en cas d’exposition à une membrane de dialyse. • Risque d’encéphalopathie
hépatique en cas d’atteinte hépatique : arrêt immédiat du trait. Précautions d’emploi : • Ins. rén. fonctionnelle : arrêt du trait. et reprendre éventuellement à poso. réd. ou avec un seul des constituants.
•Hypotension sévère : rétablir volémie et PA et reprendre éventuellement à poso. réd. ou avec un seul des constituants. • Kaliémie : contrôler kaliémie. • Toux : disparition à l’arrêt du trait. • Surv.
hydroélectrolytique en cas de diarrhée ou vomissements. • Enfant : efficacité et tolérance non établies. • Surv. régul. kaliémie et natrémie, part. sujets âgés et/ou dénutris et/ou polyméd., cirrhotiques,
coronariens, ins. card. • Risque d’hypotension art. et/ou d’ins. rén. en cas de PA initiale basse, déplétion hydrosodée imp., sténose art. rén., ins. card. cong., cirrhose œdémato-ascitique. • Sujet âgé :
contrôler fonct. rén. et kaliémie av. déb. traitement. • Athérosclérose connue, hypertens. rénovasc., ins. card. sévère (stade IV), DID : instaur. trait. à faible poso. • Sténose aorte, cardiomyopathie
hypertrophique : prudence en cas d’obstruct. du VG. • Risque d’hypercalcémie : arrêt trait. en cas d’explor. fonct. parathyroïdienne. • Contrôle glycémie chez diabétiques, notamment si hypokaliémie. • Risque anémie chez transplantés rén., hémodialysés. •Anesthésie, en part. avec agents à potentiel
hypotenseur : arrêt trait. veille intervention. • Patients hyperuricémiques : risque accès de goutte. • Sportifs : risque réact. positive tests antidopage. • Du fait de la présence de lactose : contre-indication si galactosémie congénitale, malabs. glucose et galactose et synd. de déficit en lactase. Interactions : •Assoc.
déconseillées : lithium, médic. non antiarythmiques allongeant l’intervalle QT ou donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine), antihypertenseurs, diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone, triamtérène, seuls ou ass. …),
allopurinol, sels potassium, anesthésiques, agents cytostatiques ou immunodépresseurs, corticoïdes (voie gén.), procaïnamide. • Assoc. avec précautions d’emploi : antidiabétiques (insulines, sulf. hypog.), baclofène, AINS (
per os
), salicyl. à forte dose, hypokaliémiants (amphotéricine B IV, gluco- et minéralocorticoïdes
per os
, tétracosactide, laxatifs stim.), digitaliques. • Assoc. à prendre en compte : antidépress. imipram. (tricycliques), neurolept., antiarythm. donnant torsades de pointes (antiarythm. Ia, amiodarone, brétylium, sotalol), metformine, produits contraste iodés, sels calcium, ciclosporine. Grossesse, allait. : Cf. Contre-
indic. Aptitude à conduire et utiliser machines : peut être diminuée chez cert. patients sans modif. vigil. Effets indésirables : • constip., séch. buc., nausées, épigastralgies, anorexie, doul. abdom., dysgueusie, rarement : pancréatite, risque encéphalopat. hépat, si insuff. hépat. (Cf. Contre-indic. et Mises en garde).
• toux sèche. • hypotens. orthostatiq. ou non (Cf. Préc. emploi). • réact. hypersensibilité essent. derm. Sujets prédisposés, érupt. cutanées, purpura, possibilité aggravation LED préexistant, exceptionnellement angio-œdème (œdème de Quincke) (Cf. Mises en garde). • céphalées, asthénie, sensations vertig., troubl. humeur
et/ou sommeil. • crampes, paresthésies. • thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, aplasie médul., anémie hémolytiq., anémie (Cf. Préc. d’empl.). • hypokaliémie : baisse < 3,4 mmol/l (2 %), hyponatrémie avec hypovol., hyperkaliémie, augmentation modérée et rév. : urée et créatininémie, élévation uricémie et
glycémie, rarement hypercalcémie. Conserv. : PRETERAX : 3 ans sous plaquettes thermoformées suremballées dans un sachet ; 2 mois après ouverture du sachet de suremballage.
BIPRETERAX : 2 ans
.PRETERAX : Liste I. AMM 345 070-3 (nov 97, rév 2004) 30 cp séc. Prix : 26,47 €. CTJ : 0,88 €.AMM
356 288-5 (2006) 90 cp séc. Prix : 71,47€. CTJ : 0,79 €.AMM 560 698-3 (nov 97, rév 2004) 100 cp (Modèle hospitalier : Coll.). Remb. Séc. soc. à 65 %. Coll.
BIPRETERAX : Liste I. AMM 345 073-2 (nov 97, rév 2004) 30 cp. Prix 26,47
€
. CTJ : 0,88
€.
AMM 356 289-1 (2006) 90 cp. Prix : 71,47
€.
CTJ : 0,79
€.
AMM 560 700-8 : 100 cp (Modèle hospitalier : Coll.)
.
Remb. Séc. soc. à 65 %. Coll.
Inform. méd : Therval Médical – 29 rue du Pont – 92578 Neuilly sur Seine Cedex. Tél. 01 55 72 60 00. Les Laboratoires Servier – 22 rue Garnier – 92578 Neuilly sur Seine Cedex. Information plus complète : cf. Vidal.
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Figure 4. Les diff érents types d’HTA.
La Lettre du Cardiologue - n° 410 - décembre 2007
au cabinet. Les valeurs de PA en automesure sont mieux corré-
lées aux événements cardiovasculaires et à la mortalité que les
mesures de consultation. L’automesure permet une évaluation
précise de l’effi cacité du traitement antihypertenseur. Elle accom-
pagne l’éducation thérapeutique du patient hypertendu, permet-
tant de le rendre acteur de ses soins. L’automesure apparaît ainsi
comme un véritable outil d’observance au long cours (4-6).
L’AUTOMESURE EST UNE PRESCRIPTION
MÉDICALE
Le médecin peut disposer d’un parc de quelques appareils qu’il
peut prêter à son patient, comme cela est le cas avec le réseau
régional HTA Vasc du Nord-Pas-de-Calais. Une ordonnance peut
être libellée de la façon suivante : “Avant la prochaine consultation,
mesurez votre pression artérielle 3 fois le matin et 3 fois le soir en
position assise, au calme, pendant 3 jours consécutifs. Notez tous
vos résultats et calculez ensuite la moyenne de vos 18 mesures.”
L’interprétation des résultats doit être réalisée par le médecin.
L’automesure ne remplace pas la consultation médicale. Elle ne doit
pas conduire à une autosurveillance ni à une automédication.
LES LIMITES DE LA TECHNIQUE
L’automesure de la PA rencontre néanmoins quelques limites. Elle
n’est utilisable que chez environ 70 % des patients hypertendus. Elle
ne permet pas d’obtenir de mesures nocturnes ni en période d’activité
professionnelle. Il n’y a pas encore de valeurs de référence proposées
chez l’enfant, chez le sujet très âgé et chez le diabétique. L’automesure
est à proscrire chez le patient anxieux, qui multiplie les mesures
de façon obsessionnelle. Les patients ayant des troubles cognitifs
ne sont pas non plus de bons candidats, quoiqu’il soit possible de
s’appuyer sur l’entourage. Les arythmies cardiaques peuvent être
source de mesures erronées. Les appareils d’automesure et la consul-
tation éducative ne sont pas remboursés par les caisses d’assurance
maladie. Pour pallier partiellement ces limites fi nancières, deux
solutions existent aujourd’hui : le prêt d’appareils et les réseaux de
santé comme HTA Vasc dans le Nord-Pas-de-Calais, avec la mise en
place d’ateliers automesure. Pour le patient, trois types de diffi cultés
sont parfois rencontrés : certains patients peuvent développer une
anxiété face à l’appareil (même s’ils sont minoritaires, ils existent, et
le médecin ne doit pas imposer la méthode si l’anxiété demeure après
éducation) ; les appareils automatiques sont désormais de maniement
simple, 90 % des personnes savent les utiliser correctement après
éducation (étude SHEAF), mais certaines n’y parviennent pas ;
enfi n, des modifi cations inappropriées du traitement à l’initiative
du patient sont couramment signalées (4).
En pratique
L’automesure n’est surtout pas un gadget mais un véritable
outil d’aide à la prise en charge médico-éducative du patient
hypertendu. L’automesure est souvent indispensable avant de
débuter un traitement et s’avère très utile chez un hypertendu
traité mais non contrôlé en consultation.
Elle permet de corriger deux types d’erreurs diagnostiques en
consultation : les erreurs par excès (HTA blouse blanche, un
quart des patients en consultation ne relevant pas d’un traitement
antihypertenseur ou d’une modifi cation du traitement pour les
patients traités) ; les erreurs par défaut (HTA masquée, chiff res
de PA contrôlés en consultation mais non contrôlés à domicile
et nécessitant une adaptation thérapeutique, soit un quart des
HTA traitées en trithérapie). Toutefois, l’automesure ne doit pas
être systématique ni généralisée. Les informations apportées
par ces méthodes complètent celles obtenues par les méthodes
conventionnelles mais ne les remplacent pas encore totalement.
L’automesure est à proscrire chez certains patients anxieux. Bien
que les appareils ne nécessitent généralement qu’une participation
minime du patient, il est important pour un geste de qualité de
respecter un certain nombre de règles, qui sont à enseigner au
patient et aux professionnels de santé. L’automesure reste un acte
médical ; elle ne doit pas se substituer au médecin ni conduire
à une autosurveillance ou à une automédication, même si elle
permet de responsabiliser le patient. ■
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. e task force for the management of arterial hypertension of the European Society
of hypertension (ESH) and the European Society of Cardiology (ESC). 2007 Guide-
lines for the management of arterial hypertension. J Hypertens 2007;25:1105-87.
2. Haute Autorité de Santé. Recommandations pour la pratique clinique. Prise
en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle.
http://www.anaes.fr
3. Postel-Vinay N, Bobrie G, Ruelland A, Ménard J. Automesure tensionnelle :
5 messages à enseigner. La Revue du Praticien 2003;632:1531-4.
4. Bobrie G, Chatelier G, Genes N et al. Cardiovascular prognosis of “masked
hypertension” detected by blood pressure self-measurement in elderly treated
hypertensive patients. JAMA 2004;291:1342-9.
5. O’Brien E, Asmar R, Beilin L et al. Practice guidelines of the European Society
of Hypertension for clinic, ambulatory and self blood pressure measurement.
J Hypertens 2005;23:697-701.
6. Hanon O, Mourad JJ, Mounier-Vehier C, Girerd X. La possession d’un ap-
pareil d’automesure tensionnelle contribue à améliorer l’éducation des patients
hypertendus. Arch Mal Cœur 2001;4:879-83.