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L2 Pharmacie- Pharmacologie
08/01/2014 – Pr J.Louchahi
Groupe 42 – Marie et Hélène
N°2
SOMMAIRE
I-
Voies entérales
I.1 Voie orale
2.2.2 Enzymes
2.2.3 Rôle de la motilité intestinale et du transit
2.2.4 Etats pathologiques
2.2.5 Intervention des cycles de réabsorption
2-3 Facteurs dépendant du médicament administré
2-4 Interactions médicamenteuses
2-5 Influence de la prise alimentaire sur l’absorption
2-6 Influence de la forme galénique sur l’absorption
3. Avantages et inconvénients de l’administration par voie orale
3-1 Avantages
3-2 Inconvénients
I.2 Voie perlinguale = voie sublinguale
I.3 Voie rectale
II- Voies parentérales
II.1 La voie percutanée
1. Mécanisme de l’absorption percutanée
2. Facteurs propres à la peau intervenant dans l’absorption
2-1 Hydratation
2-2 Irrigation
2-3 Etats pathologiques
3. Modifications possibles de l’absorption percutanée
3-1 Application
3-2 Importance des excipients et des adjuvants
4. Les avantages
5. Les inconvénients
II.2 Voie respiratoire ou pulmonaire
1. Echanges
2. Facteurs intervenant dans l’absorption pulmonaire
2-1 Cas des anesthésiques
2-2 Cas des aérosols
3. Avantages
4. Inconvénients
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II.3 Voie transmuqueuse
II.4 Voies intra-tissulaires
1. Voie intradermique
2. Voie sous-cutanée
3. Voie intramusculaire
II.5 Voies intravasculaires
1. Voie intraveineuse
1-1
1-2
1-3
Technique d’injection
Avantages
Inconvénients
2. Voie intra-artérielle
3. Voie intra-cardiaque
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2.2.2 Enzymes
L’effet de premier passage intestinal se passe au niveau de la muqueuse intestinale. Tout ce
qui est appelé l’effet de 1er passage concerne les métabolisations et biotransformations qui
peuvent être réalisées avec les enzymes avant d’arriver dans le compartiment sanguin.
Cet effet s’explique par la présence de différentes enzymes :
- enzymes digestives (présentes dans la lumière gastro-intestinale) (tous les
médicaments ne sont pas systématiquement métabolisés à ce niveau là)
- enzymes bactériennes intestinales qu’on retrouve dans la flore bactérienne
- enzymes de biotransformations au moment de la traversée de la muqueuse digestive
2.2.3 Rôle de la motilité intestinale et du transit
Le tractus intestinal a une certaine motilité qui est permise grâce à des muscles et des fibres
musculaires lisses qui sont de deux types. Il y en a des circulaires (sphincters) et des
longitudinales. Les circulaires permettent des mouvements non propulsifs, leur but va être de
désintégrer les médicaments pour lesquels cela n’a pas encore été fait.
On a des mouvements propulsifs dû aux fibres longitudinales qui sont là pour faire avancer le
contenu de l’intestin. Ces derniers vont surtout intervenir sur la durée de contact des
médicaments avec la muqueuse digestive.
2.2.4 Etats pathologiques
Certains états pathologiques perturbent ces temps de contact : ulcères digestifs (ralentit la
vidange gastrique et peut prolonger la durée de contact), maladie de Crohn (destruction de la
muqueuse), diarrhée (accélération) et la migraine (ralentit la vidange gastrique ; certaines
spécialités contre les migraines comportent un antalgique et un accélérateur de la vidange
gastrique.)
2.2.5 Intervention des cycles de réabsorption
Le cycle salivaire :
- pas une grande importance
- les médicaments qui sont administrés classiquement par voie orale vont se retrouver
dans la sécrétion salivaire (par les traversées des membranes) et revenir dans la
bouche, où ils vont être à nouveau déglutis pour au final repasser dans la circulation
 prolongation de l’effet du médicament.
Le cycle entéro-hépatique :
- peut avoir une grande importance
- le médicament va être absorbé par la muqueuse intestinale, une partie part dans la
circulation générale et une autre dans la sécrétion biliaire entrainant un déversement
dans la vésicule biliaire puis dans le duodénum et peut alors être réabsorbé par la
muqueuse intestinale.
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2-3 Facteurs dépendant du médicament administré
Ces facteurs dépendent des caractéristiques du médicament :
- Liposolubilité
- Hydrosolubilité,
- Ionisation et pKa.
2-4 Interactions médicamenteuses
Souvent les ordonnances comportent plusieurs médicaments, il y a toujours un risque
d’interactions médicamenteuses.
Celles-ci peuvent perturber l’absorption d’un ou de plusieurs médicaments. En effet certains
médicaments :
- modifient la vitesse de la vidange gastrique : métoclopramide (pimpéran)
- modifient la motilité intestinale : cholinergiques ou anticholinergiques
- modifient le pH gastrique : (ils modifient la ionisation de la molécule et donc son
absorption) pansements gastriques, anti-sécrétoires : anti-H2 ou inhibiteurs de la
pompe à protons (oméprazole : Mopral)
- modifient le débit sanguin : vasoconstricteurs (ralentit le débit sanguin localement) ou
vasodilatateurs (accélère le débit sanguin localement ; tout ce qui va accélérer le débit
sanguin va accélérer l’absorption)
Schéma : évolution des concentrations plasmatiques de lincomycine, avant et après prise
d’un repas et après prise d’un pansement gastrique.
Quand il est pris 2h après le repas, l’absorption est perturbée et s’il y a présence d’un
pansement gastrique il n’y a presque aucune absorption.
Les pansements gastriques doivent se prendre à distance des autres médicaments.
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2-5 Influence de la prise alimentaire sur l’absorption
Toute prise alimentaire :
- diminue le pH gastrique
- augmente la motilité intestinale
- augmente la sécrétion biliaire
- augmente le débit sanguin
- diminue la vidange gastrique
 Nécessité de connaître l’influence du bol alimentaire sur l’absorption digestive du
médicament.
 Respecter impérativement le mode d’administration de la monographie du médicament.
2-6 Importance de la forme galénique sur l’absorption
. Sirop, solution, ampoules : principe actif plus ou moins dissous  absorption + rapide,
obtention de l’effet + rapide
. Formes sèches (comprimés, gélules) : vitesse d’absorption variable selon la mise en formes
de ces formes galéniques
. Optimisation de l’absorption avec des formes galéniques spécifiques (libération prolongée,
enrobages gastro-résistants (l’enrobage ne sera dissous que dans l’intestin)…)
3- Avantages et inconvénients de l’administration par voie orale
3- 1 Avantages
Facilité d’administration et division des doses
Permet d’administrer des produits insolubles dans l’eau
Pas de risque infectieux
Peu onéreux
3-2 Inconvénients
Délai variable d’obtention de l’effet thérapeutique
Non utilisable en urgence
Pas de produits aux goûts désagréables (formes liquides) ou irritants pour le tractus digestif
Il peut-être détruit par les sucs digestifs
Le médicament subit l’effet de premier passage hépatique
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I.2 Voie perlinguale = voie sublinguale
Absorption au niveau de la paroi buccale par diffusion passive
Trajet du médicament : (à savoir)
Veines sublinguales  veines jugulaires  veine cave sup  Oreillette Droite Ventricule
Droit  poumons  Oreillette Gauche  Ventricule Gauche  Aorte
On évite le foie et donc le premier passage hépatique
L’absorption est totale
La posologie est précise
L’effet est obtenu rapidement
Exemples: dérivés nitrés (prévention des crises d’angor), substituts nicotiniques,
homéopathie.
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I.3 Voie rectale
DPNI (diffusion passive non ionique) dans la muqueuse rectale
Avantages :
. Facilité d’administration en particuliers chez les enfants
. En cas de vomissement
. Bonne absorption pour certaines molécules
. Pas de risque infectieux
. Peu onéreux.
Inconvénients :
. Rejet possible
. Absorption parfois irrégulière
. Pas de substances irritantes
. Attention : n’évite pas en totalité le premier passage hépatique (les veines hémorroïdales
sont de trois types : supérieures, moyennes et inférieures ; là où le suppositoire se délite
majoritairement c’est au niveau des supérieures or celles- ci se déversent dans la veine porte
qui passe par le foie ; une partie minoritaire est absorbée par les veines moyennes qui se
jettent dans la veine cave et ne passe pas par le foie. Cela permet d’éviter le premier passage
hépatique)
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II- Voies parentérales
Ce sont les voies qui n’empruntent pas le tractus digestif
Partie A : Voies par lesquelles la pénétration du médicament se fait sans effraction
II.1 la voie percutanée
1- Mécanisme de l’absorption percutanée
DPNI puisque la membrane à franchir est la couche cornée (stratum corneum) = barrière
épidermique.
2- Facteurs propres à la peau intervenant dans l’absorption
2.1 Hydratation
Plus une peau va être hydratée plus l’absorption va être facilitée. En effet plus la peau est
hydratée, plus elle retient de l’eau, la cellule va alors gonfler, sa perméabilité va augmenter et
l’absorption aussi.
La peau peut être hydratée par la transpiration (si on empèche l’évaporation de celle-ci).
2.2 Irrigation
La DPNI est conditionnée par le gradient de concentration. Plus une peau va être irriguée plus
le principe actif va être entrainé dans la circulation générale.
Attention : la non-ionisation et la liposolubilité de la molécule sont-elles aussi indispensables
pour l’absorption.
2.3 Les états pathologiques
A partir du moment où la peau est irritée la couche cornée ne joue plus vraiment sont rôle de
barrière, l’absorption peut alors se faire de manière plus importante.
3- Modifications possibles de l’absorption percutanée
3.1 Application
En frottant la peau  augmentation de la température cutanée  vasodilatation 
augmentation de la vitesse d’absorption.
Il faut être vigilant par rapport à cela car tous les médicaments ne nécessitent pas de friction
pour être efficaces notamment pour ceux qui ont une action locale.
Une pénétration trop importante peut entrainer des effets non désirés.
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3-2 Importance des excipients et des adjuvants
Les excipients ont plutôt un rôle occlusif en empêchant l’évaporation de la transpiration. Ceci
entraîne une augmentation de l’hydratation de la peau à cet endroit et donc augmente
l’absorption. Ex : vaseline.
Les adjuvants vont légèrement léser la barrière épidermique facilitant le passage de la
molécule : effet irritant et dénaturant.
4- Les avantages
Effet local ou action générale (patch)
5- Les inconvénients
Pas de posologie précise (pommades, crèmes, gels)
Risque allergisant
II.2 Voie respiratoire ou pulmonaire
1- Échanges
Paroi alvéolaire
Sang des capillaires
pulmonaires
Air alvéolaire
Les échanges se font au niveau de la paroi alvéolaire, lorsqu’un principe actif est présent au
niveau de cet air alvéolaire il est au contact de la muqueuse alvéolaire, il y a alors une DPNI
(diffusion passive non ionique).
2- Facteurs intervenant dans l’absorption pulmonaire
La paroi alvéolaire présente :
- une grande surface
- une faible épaisseur
- une riche irrigation capillaire
- un débit sanguin élevé
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2.1 Cas des anesthésiques (gaz et liquides volatils)
L’effet est quasi immédiat on a donc possibilité d’adapter cet apport à l’effet anesthésique
recherché :
Pour augmenter l’apport on peut jouer sur :
- des composés très solubles dans le sang
 Augmentation de la pression partielle de l’anesthésique dans l’air inspiré
 Augmentation de la ventilation pulmonaire
- des composés peu solubles dans le sang
 Augmentation de l’apport respiratoire
2.2 Cas des aérosols
Soit on recherche un effet systémique soit un effet local.
Pour l’effet systémique la paroi alvéolaire doit être franchie.
On peut jouer sur la taille des particules :
- 0,2 à 2 microns pour arriver jusqu’à la paroi alvéolaire  effet systémique
- supérieure à 3 microns, les molécules ne peuvent pas aller jusqu’aux alvéoles
pulmonaires car elles auront une taille trop importante  administration intrabronchique locale (absorption optimale bronchique dans le traitement de la crise
d’asthme).
3- Avantages
Comme voie générale : Effet immédiat
Comme voie locale : en adaptant la taille des particules ; facilité d’utilisation pour les patients,
rapide
4- Inconvénients
Facilité d’administration : risque d’automédication et pharmacodépendance.
Effets indésirables systémiques
II.3 La voie transmuqueuse
Les muqueuses concernées sont les muqueuses nasale, oculaire, vaginale et urétrale.
On recherche en général un effet local et non systémique sauf pour certains sprays utilisés par
voie nasale.
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Partie B : Voies par lesquelles la pénétration du médicament s’effectue avec effraction
II.4 Voies intra-tissulaires
Pour ces voies, la traversée de l’endothélium vasculaire est encore nécessaire.
1- Voie intradermique
Certaines vaccinations se font sous forme de scarification (on gratte juste l’épiderme et on
applique le liquide qui va diffuser rapidement).
Utilisation pour certains diagnostics  injection dans le derme pour les tests d’allergies par
exemple
2- Voie sous-cutanée
Injection du médicament entre la peau et le muscle dans le tissu conjonctif. Ce tissu étant
assez épais, la vitesse de résorption sera assez lente.
On peut :
- modifier la taille des cristaux (cas des suspensions micro-cristallines) ; plus les
cristaux sont petits et plus la vitesse de résorption augmente
- intégrer la hyaluronidase (cas des solutions aqueuses) qui diminue la viscosité et
accélère la diffusion et l’absorption du principe actif.
- intégrer des vasoconstricteurs ou des vasodilatateurs. Le plus fréquemment on utilise
des vasoconstricteurs avec des anesthésiques locaux (en odontologie par exemple)
pour prolonger l’action de l’anesthésique.
Inconvénients :
- voie onéreuse (matériel à usage unique)
- introduction irréversible
- mauvaise tolérance des produits irritants
- risques infectieux : abcès, nécrose
- pas de volumes importants car l’absorption est longue
- parfois douloureuses
Avantages :
- multiples sites d’injection
- auto-injection
- technique facile et peu dangereuse
3- Voie intramusculaire
Localisation de l’injection : quadrant supéro-externe de la masse musculaire fessière pour
éviter la zone de passage du nerf sciatique.
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Légende :
Zone dangereuse c
Nerf sciatique c
Zone d'injection c
Possibilité aussi d’injecter en haut du bras ou dans le dos pour les vaccins
Avantages :
- pas de doute sur l’observance
- injection possible de substances insolubles dans l’eau ou solutions huileuses  formes
retard
Inconvénients :
- voie onéreuse
- introduction irréversible
- risques infectieux : abcès
- volumes limités
- absorption + ou - régulière
- + ou – douloureuses
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II.5 Voies intravasculaires
1- Voie intraveineuse
1-1 Techniques d’injection
Plusieurs sites d’injection possibles au niveau des veines visibles : veine humérale par
exemple.
La vitesse d’injection peut varier :
- bolus : injection rapide mais supérieure à 1 min
- perfusion : goutte à goutte
1-2 Avantages
Biodisponibilité max : dose administrée = dose absorbée
Rapidité d’action donc utilisable en voie d’urgence
Contrôle de l’effet thérapeutique
Perfusions  apport continu et/ou volumes importants
Administration de médicaments divers (qui pour certains ne peuvent pas être administrés par
d’autres voies, exemples : les médicaments qui pourraient irriter le tractus digestif)
1-3 Inconvénients
Coût
Risque infectieux
Risque d’irritation (en cas d’injection à plusieurs reprises au même endroit)
Risques d’accidents graves qui nécessitent deux précautions :
- la solution injectée doit être aqueuse (risque d’embolie) et isotonique au plasma :
 Solution hypotonique : hémolyse (les globules rouges éclatent)
 Solution hypertonique : agglutination des hématies.
- Des injections lentes (supérieure à une minute, sinon il y a risque d’hyperconcentration transitoire au niveau des organes les plus irrigués).
Injection en 1 minute de a mg de médicament, la concentration au niveau du cœur droit est
égale à :
Injection en 1 seconde de a mg de médicament, la concentration au niveau du cœur droit est
égale à :
La concentration est alors 60 fois plus élevée.
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Quand la durée de l’injection augmente, la toxicité de la substance diminue
2- Voie intra-artérielle
But thérapeutique en extrême urgence
But diagnostic (artériographie)
3- Voie intra-cardiaque
En cas d’arythmie
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Détente :
- Docteur, je suis très inquiet. Votre diagnostic n'est pas le même que celui de votre confrère.
- Je sais. C'est toujours comme ça, mais l'autopsie prouvera que j'avais raison.
Le patient à son médecin :
- Ecoutez docteur, je vais être franc ; avant de vous consulter, je suis allé voir Mathieu, le
guérisseur...
- Et quelle idiotie vous a raconté ce charlatan?
- Heu... Il m'a conseillé de venir vous voir...
Une grosse dame arrive chez le médecin avec sa ravissante fille et dit au praticien :
- Docteur, la gorge est très irritée et le thermomètre indique 38,7.
- Nous allons voir cela, fait le médecin. Déshabillez-vous, mademoiselle.
- Mais ce n'est pas ma fille qui est souffrante docteur, c'est moi !
- Oh, pardon ! Alors ouvrez la bouche et faites : Aaah ...
Le patient:
- Docteur, si j'arrête le vin, les femmes, et la cigarette, je vivrai plus longtemps ?
Le médecin :
Pas vraiment. Mais la vie vous paraîtra plus longue.
Les hommes, c'est comme les comptes en banque; s'ils n'ont pas trop d'argent, ils n'ont pas
beaucoup d'intérêts.
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