Module 2 – Les plantes, source de nourriture et de fibres Thème 3

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Module 2 – Les plantes, source de
nourriture et de fibres
Thème 3 – La culture et la reproduction
des plantes
Pratiquer la reproduction sélective c’est choisir des plantes aux caractéristiques particulières et
favoriser leur reproduction. On sélectionne aussi les plantes pour leur capacité à tolérer certaines
conditions environnementales (la rusticité), pour la quantité de nourriture ou de fibres qu’elles
produisent (le rendement) et pour leur résistance aux maladies. La sélection d’une nouvelle plante
dépend aussi d’autres facteurs, comme la capacité de l’aliment produit d’être conservé et transporté.
De nouveaux gênes
Les scientifiques savent comment modifier les plantes. Ils changent une partie du matériel interne des
cellules végétales. Ils retirent d’abord les parties de cellule qui donnent à la plante ses caractéristiques.
Ces parties sont le matériel génétique, ou les gènes, de la plante. Ensuite, ils combinent ce matériel
génétique à celui d’une autre plante. Lorsqu’ils remettent la nouvelle combinaison génétique dans la
cellule, la cellule peut servir à créer une nouvelle plante. Les caractéristiques de cette nouvelle plante
proviendront en partie d’une plante et en partie de l’autre. Ce procédé est souvent appelé modification
génétique, mais aussi génie génétique.
Les types de reproduction des plantes
Les plantes se reproduisent de 2 façons très différentes. La reproduction sexuée fait appel à la
production de graines et de fruits par les cellules spécialisées de 2 plantes. La reproduction asexuée ou
végétative a lieu lorsque de nouvelles plantes sont créées à partir des racines, des tiges ou des feuilles
d’une plante-mère. On utilise les 2 méthodes dans la culture et la reproduction sélective des plantes.
La reproduction végétative
La technique de reproduction végétative est utile aux cultivateurs. Quand une plante se reproduit de
cette façon, les jeunes plants sont identiques à la plante-mère. Un cultivateur peut la reproduire avec la
certitude que chaque plant possèdera les mêmes caractéristiques. Les cultivateurs utilisent aussi le
marcottage (Voir Figure 2.27), par lequel les plantes se reproduisent par leurs tiges. On plie une branche
de la plante-mère jusqu’au sol et on l’enterre partiellement. Des racines pousseront de la tige enterrée,
et un nouveau plant finira par croître. On pourra ensuite couper le nouveau plant et le replanter.
Marcottage
Le greffage (Voir Figure 2.28) consiste à prendre une branche d’un arbre et à la fixer sur un autre arbre.
On utilise souvent cette technique pour la reproduction d’arbres fruitiers et de rosiers. En peu de temps,
la branche croît sur l’arbre et plus tard elle donnera des fruits ou des fleurs. Les cultivateurs se servent
souvent de boutures (fragments de feuilles et de tiges) pour produire de nouvelles plantes. Cette
technique garantit que les nouvelles plantes seront identiques à la plante-mère.
Greffage
La reproduction de plantes-mères
En reproduction végétative, les plantes produisent des plants qui leur sont identiques. Cependant, dans
la reproduction sexuée (qui fait appel aux graines) les plants produits sont légèrement différents de
leurs plantes-mères. Ces différences aident les plantes à s’adapter aux changements de leur
environnement.
Les cônes
Les pins et les autres conifères produisent des cônes mâles et femelles. Les cônes femelles renferment
des ovules (œufs) logés dans des petits renflements du bout de l’écaille. Les grains de pollen qui
contiennent le sperme se développent dans le cône mâle plus petit. Le vent transporte les grains de
pollen jusqu’aux cônes femelles (Voir Figure 2.30). La majeure partie de ce pollen n’atteint jamais les
cônes femelles, car le vent l’emporte vers d’autres plantes, vers l’eau et vers le sol. Lorsqu’un grain de
pollen réussit à s’insérer entre les écailles d’un cône femelle de la même espèce, il reste dans un liquide
visqueux près de l’ovule. Un tube pollinique se forme alors du grain de pollen jusqu’à l’ovule; le sperme
descend dans le tube et féconde l’œuf. La minuscule graine fécondée commence à croître.
L’acheminement du pollen vers le cône femelle est le processus de pollinisation. Les cônes de pin
femelles viennent à maturité s’ouvrent et libèrent leurs graines pendant les mois d’automne ou d’hiver.
Les graines enterrées finiront par germer pour donner de nouveaux pins.
Les fleurs
Les fleurs jouent un rôle important dans la reproduction sexuée. Les grandes fleurs aux pétales de
couleur vive attirent souvent les insectes et d’autres animaux. Ces animaux pollinisent les fleurs
lorsqu’ils se nourrissent de leur nectar et de leur pollen. Cependant les fleurs ne sont pas toutes
grandes et attrayantes. Celles dont les couleurs ne sont pas vives dépendent du vent pour disperser leur
pollen. Les fleurs qui s’ouvrent la nuit dégagent une odeur forte qui attire les insectes et d’autres
pollinisateurs (Voir Figure 2.31 et 2.32).
Les parties d’une fleur
La majorité des fleurs ont une partie mâle et une partie femelle nécessaires à la reproduction. La partie
mâle est l’étamine et la partie femelle est le pistil. Les pétales et les sépales entourent l’étamine et le
pistil. En général, les pétales sont les parties colorées de la fleur. Comme une enseigne, ils annoncent le
nectar ou le pollen de la fleur. Les sépales, généralement verts, sont situés sous la fleur. Ils protègent la
fleur avant son ouverture. Au centre d’une fleur, tu peux voir la majorité des parties du pistil et de
l’étamine. Le pistil se compose de 3 parties principales. L’extrémité collante est le stigmate. Le tube qui
relie le stigmate et l’ovaire s’appelle le style. Le renflement situé au bas du style est un ovaire. Dans
l’ovaire se trouve les ovules de la plante. Chaque étamine comprend deux parties: une tige appelée
filament et une extrémité appelée anthère. L’anthère produit le pollen. Le nombre d’étamines d’une
plante peut varier. (Voir Figure 2.33)
Parties d’une fleur
La pollinisation
Il existe plusieurs formes de pollinisation. Certaines plantes (blé et orge) sont autopollinisatrices. Cela
signifie que le sperme féconde les œufs dans la même plante. Dans la pollinisation croisée, les œufs
d’une plante sont fécondés par le sperme d’une autre plante de la même espèce. La pollinisation croisée
peut avoir lieu lorsque le vent ou les animaux et insectes transportent le pollen d’une fleur à une autre.
(Voir Figure 2.34). L’abeille est le meilleur pollinisateur. Ils pollinisent plus de cultures que tout autre
insecte. Chaque fois qu’une abeille se pose sur une fleur à la recherche de nectar et de pollen, un peu de
pollen se prend dans les poils de son corps. L’abeille emporte ce pollen de fleur en fleur. La fécondation
artificielle peut aussi servir à la reproduction sélective de variétés de plantes à des fins précises.
Pollinisation
De la graine au fruit
Après qu’une plante a été pollinisée, une graine se forme (Voir Figure 2.36). La graine renferme une
minuscule plante vivante, appelée embryon, et la réserve de nourriture qui lui permettra de vivre. Elles
sont protégées par le tégument qui les enveloppe. Certaines graines ne vivent que quelques jours après
être arrivées à maturité. D’autres ont besoin d’une période de repos, ou de dormance, avent de germer.
Le fruit
Le fruit d’une plante est l’ovaire développé qui grossit et protège les graines jusqu’à ce qu’elles
atteignent la maturité.
La dissémination des graines
Pour de nombreuses plantes le fruit participe à la dissémination des graines. La dissémination est le
transport au loin des graines de la plante-mère. (Voir Figures 2.37)
La germination
La germination est le développement d’une graine pour donner une nouvelle plante (Voir Figure 2.39).
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