Les résultats d`une nouvelle étude étayent la stratégie “basale plus

1 / 4
Communiqué de presse Sanofi-aventis
Sanofi-aventis www.sanofi-aventis.com
Relations Presse : Tél. : (+) 33 1 53 77 44 50 - E-mail : [email protected]m
Relations Investisseurs : Tél. : (+) 33 1 53 77 45 45 - E-mail : [email protected]
Abstracts 185 et 1112
Les résultats d’une nouvelle étude
étayent la stratégie « basale plus »
avec LANTUS® et APIDRA® pour améliorer
le contrôle glycémique chez des patients
diabétiques de type 2
Paris, France, le 10 Septembre 2008 - Sanofi-aventis, leader mondial des traitements
antidiabétiques, a annoncé les résultats de deux études cliniques randomisées présentés lors du
44ème Congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD), qui
démontrent que la stratégie d’insulinothérapie « basale plus » associant LANTUS® (insuline
glargine [origine ADNr] injectable) administré une fois par jour (insuline basale) et APIDRA®
(insuline prandiale) (insuline glulisine [origine ADNr] injectable) administré une fois par jour lors
du repas principal (défini par la valeur la plus élevée de la glycémie postprandiale) améliore la
glycémie chez des patients diabétiques de type 2 après une optimisation par l’insuline basale.
Dans les études cliniques ELEONOR (Optimisation du traitement par insuline basale dans le
diabète de type 2 par l’assistance par télémédecine pour l’autosurveillance de la glycémie) et
OPAL (Ajout à l’insuline basale et à l’agent antidiabétique oral d’une dose unique d’insuline
glulisine au petit déjeuner ou lors du repas principal), le schéma « basale plus », à savoir l’ajout
d’une injection d’APIDRA® lors du repas principal de la journée, a amélioré significativement le
contrôle glycémique chez des patients traités antérieurement par LANTUS® et par des
antidiabétiques oraux. Dans l’étude ELEONOR, l’ajout d’une injection d’APIDRA® a induit une
diminution supplémentaire de l’HbA1C de 0,7 - 0,8 %. Dans l’étude OPAL, les taux d’HbA1c ont été
améliorés, avec une diminution significative de 0,4 % entre le début et la fin de l’étude, à la fois
chez les patients recevant APIDRA® au petit déjeuner et chez ceux recevant l’injection lors du
repas principal.
« Avec autant de patients diabétiques qui n’atteignent pas leur valeur cible d’HbA1c, nous
recherchons continuellement de nouveaux moyens d’aider à équilibrer la glycémie », a expliqué
le Docteur Del Prato, Professeur en Endocrinologie et Métabolisme et Chef du service de
Diabétologie à la Faculté de Médecine, Université de Pise, Italie. « Les résultats des études
ELEONOR et OPAL nous montrent qu’une stratégie « basale plus » est une option pour
l’intensification de l’insulinothérapie dans le diabète de type 2 insuffisamment contrôlé malgré une
titration optimisée de LANTUS® administré en association avec un antidiabétique oral. »
L’étude ELEONOR a également confirmé que chez un grand pourcentage de patients en échec
secondaire des antidiabétiques oraux, la télémédecine et la surveillance classique de la glycémie
peuvent être utilisées pour l’instauration et la titration de la stratégie « basale plus ». Dans le
groupe télémédecine de l’étude, 50,6 % des patients ont obtenu un taux d’HbA1c inférieur ou égal
à 7 %, versus 54,6 % des patients du groupe de surveillance classique de la glycémie.
2 / 4
A propos de l’étude ELEONOR
ELEONOR était une étude multicentrique, en ouvert, randomisée, contrôlée, en groupes
parallèles menée chez 200 patients (54 % d’hommes, 46 % de femmes) dont la glycémie était
mal contrôlée (HbA1c : 8,9 ± 0,9 %) par un ou plusieurs agents hypoglycémiants oraux. Après une
période de pré-inclusion de 4 semaines, tous les patients ont commencé le traitement par
LANTUS® (visite 2) avec titration de dose pour obtenir une glycémie 5,5 mmol/l. Au début du
traitement par LANTUS® (baseline), les patients ont été randomisés à la télémédecine (avec
transmission électronique des valeurs glycémiques) ou à la surveillance classique de la glycémie
pour identifier le pic postprandial le plus élevé avec respectivement l’ajustement de la dose
d’APIDRA® par téléphone, comme les investigateurs le jugeaient nécessaire, ou avec
l’ajustement de la dose lors de chaque visite. Après 8 à 16 semaines de traitement par LANTUS®,
une dose d’APIDRA® a été ajoutée lors du repas après lequel la glycémie postprandiale était la
plus élevée chez les patients dont la glycémie était 7,0 mmol/l dans chaque groupe; ce
traitement a été poursuivi pendant 24 semaines. L’objectif principal était de comparer le système
de télémédecine avec la surveillance glycémique classique en termes de modification de l’HbA1c.
Les critères secondaires étaient le profil glycémique, les modifications pondérales, la dose
d’insuline et la sécurité d'emploi (incluant les épisodes hypoglycémiques). Les résultats
préliminaires sont rapportés sans levée de l’aveugle.
D’autres résultats de l’étude ont montré que pendant la titration de LANTUS®, les deux stratégies
de surveillance de la glycémie ont permis d’améliorer de 1 % le taux d’HbA1c par rapport à la
baseline. Une injection d’APIDRA® a été ajoutée chez 88 % des patients atteignant l’objectif
glycémique (petit déjeuner 7%; déjeuner 43%; dîner 50%), ce qui a induit une diminution
supplémentaire de 0,7-0,8 % de l’HbA1c dans les deux groupes (taux d’HbA1c : 7,1 ± 0,7 versus
7,0 ± 0,7 % ; P < 0,0001 versus LANTUS® seul) avec respectivement 50,6 % et 54,6 % des
patients atteignant une valeur d’A1c 7,0 % à la fin de l’étude. Avec LANTUS®, la glycémie a
diminué dans les deux groupes (de 11,7 ± 3,1 à 6,0 ± 1,0 mmol/l et de 11,6 ±3,3 à
6,1 ± 1,1 mmol/l respectivement; P < 0,0001) sans modification supplémentaire après
l’instauration d’APIDRA® (6,4 ± 1,6 mmol/l versus 6,3 ± 1,6 mmol/l). Il n’a pas été observé de
différence de la dose de LANTUS® (29 ±16 U/j versus 28 ± 17 U/j) ou d’APIDRA® (8,3 ± 7,1 U/j
versus 8,1 ± 8,1 U/j) par rapport aux poids (+0,4 ± 3,0 kg versus +0,1 ± 5,0 kg). Quatre patients
ont présenté cinq épisodes d’hypoglycémie sévère.
A propos de l’étude OPAL
OPAL était une étude multicentrique randomisée de 26 semaines menée chez des 316 patients
diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés (HbA1c > 6,5 % à 9,0 %) par le traitement
antérieur associant LANTUS® et des agents hypoglycémiants oraux. Durant l’étude, les patients
(glycémie 6,7 mmol/l [120 mg/dl]) recevaient LANTUS® (en insuline basale) une fois par jour
plus des hypoglycémiants oraux et APIDRA® une fois par jour; ils ont été stratifiés en fonction du
repas durant lequel ils recevaient APIDRA® (déterminé par la valeur la plus élevée de la glycémie
postprandiale) petit déjeuner (n = 162) ou repas principal (déjeuner ou dîner) (n = 154). L’objectif
principal était de démontrer l’équivalence entre les deux groupes en termes de modification de
l’HbA1c entre le début et la fin de l’étude.
Les caractéristiques démographiques initiales pour la population totale et pour les groupes petit
déjeuner et repas principal étaient comparables. Les patients étaient âgés de plus de 60 ans en
moyenne, ils étaient obèses (IMC > 30 kg/m2) et ils présentaient un contrôle sous-optimal du
diabète de type 2 (glycémie ~6 mmol/l et HbA1C ~7,3 %). D’autres résultats de l’étude ont montré
que globalement, le taux d’HbA1c a été significativement amélioré entre le début et la fin de
l’étude (P < 0,0001), alors que les deux groupes (petit déjeuner/repas principal) ont été
équivalents en termes de modifications de l’HbA1C (marge d’équivalence = 0,4 %). Les valeurs
glycémiques ont été significativement améliorées dans chaque groupe pour la plupart des
dosages préprandiaux et postprandiaux. Globalement, 30,7 % des patients ont atteint une valeur
d’HbA1C 6,5 % (groupe petit déjeuner 27,8 % et groupe repas principal 33,8 % ; P = 0,21). Chez
les patients qui avaient une valeur initiale d’HbA1C > 7,0 %, 44,1 % ont obtenu un taux 7,0 % à
la fin de l’étude (groupe petit déjeuner 36,5 % et groupe repas principal 52,2 % ; P = 0,028). La
dose moyenne de LANTUS® n’a pas été modifiée (début de l’étude versus fin de l’étude : groupe
petit déjeuner 31 U/j versus 32 U/j et groupe repas principal 27 U/j versus 27 U/j), tandis que la
3 / 4
dose d’APIDRA® a augmenté (dose initiale de 5 U/jour versus 11 U/j et 12 U/j respectivement).
L’incidence d’épisodes hypoglycémiques sous traitement (glycémie 3,3 mmol/l [ 60 mg/dl]) a
été de 3,21 événements/année/patient pour l’ensemble des patients (2,72 et
3,69 événements/année/patient respectivement pour les groupes petit déjeuner et repas
principal).
Des informations complémentaires sur les données des études ELEONOR et OPAL figurent dans
les résumés des études, disponibles sur EASD.org.
A propos de LANTUS® (insuline glargine [origine : ADNr)
LANTUS® est indiqué en administration sous-cutanée une fois par jour pour le traitement des
diabétiques adultes de type 2 qui requièrent une insuline basale (à longue durée d’action) pour le
contrôle de l’hyperglycémie ainsi que chez les patients adultes et pédiatriques (enfants de plus de
6 ans) présentant un diabète de type 1. LANTUS® a démontré un profil de concentration constant
sans pic d’action, lent et prolongé sur 24 heures, ce que réduit le risque de l’hypoglycémie et permet
d’avoir une bonne efficacité constante sur 24 heures. LANTUS® est l’insuline la plus prescrite dans le
monde.
A propos d’APIDRA® (insuline glulisine [origine : ADNr)
APIDRA® est un analogue de l’insuline à action rapide qui présente une structure moléculaire unique
sans zinc, permettant d’obtenir un début d’action rapide ainsi qu’une courte durée d’action. APIDRA®
est indiqué chez l’adulte et maintenant l’adolescent et l’enfant de 6 ans et plus atteints du diabète en
Europe. APIDRA® offre aux patients une flexibilité de prise au moment du repas : Il peut être injecté
(0- 15 minutes) avant ou juste après le repas. APIDRA® permet également une utilisation flexible chez
les patients de différentes corpulences, minces à obèses. APIDRA® est un partenaire logique de
LANTUS® dès qu’une insuline prandiale est requise.
A propos du diabète
Le diabète est une maladie chronique évolutive très répandue, caractérisée par l’insuffisance ou
l’absence de production d’insuline par l’organisme ou par une utilisation incorrecte de l'insuline,
l’hormone nécessaire pour convertir le glucose (sucre) en énergie. En 2008, plus de 250 millions de
personnes dans le monde sont atteintes de diabète. Ce chiffre devrait croître de manière
vertigineuse pour dépasser 380 millions d’ici 2025. Aux États-Unis, plus de 20 millions de personnes
souffrent de diabète, dont 6,2 millions restent non diagnostiquées. Par ailleurs, environ la moitié des
personnes diagnostiquées n’atteignent pas les valeurs cibles standard fixées pour le contrôle
glycémique, à savoir un taux d’HbA1c inférieur à 7%, objectif recommandé par l’Association
Américaine du Diabète et l’Association Européenne des Études sur le Diabète (ADA/EASD). Le
dosage de l’HbA1c reflète les taux moyens de glucose sanguin sur une période de deux à
trois mois.
Si la production et l’action de l’insuline ne se font pas correctement, le glucose reste dans le sang et
entraîne une hyperglycémie chronique (une augmentation du taux de sucre dans le sang), qui à son
tour peut déboucher sur des complications à court comme à long terme, dont la plupart, si elles ne
sont pas anticipées et traitées, peuvent être mortelles. Elles présentent toutes le potentiel de réduire
la qualité de vie des personnes atteintes de diabète et de leurs familles.
Les complications à long terme les plus fréquentes sont :
La néphropathie diabétique (maladie des reins), pouvant se solder par une insuffisance rénale
complète et la nécessité d’une dialyse ou d’une greffe de rein.
Les maladies de l’œil diabétique (rétinopathie et œdème maculaire), altérations de la rétine
pouvant entraîner une cécité totale ou partielle.
La neuropathie diabétique (maladie des nerfs) qui débouche sur des ulcérations et l’amputation
des pieds et des membres inférieurs.
Les maladies cardiovasculaires qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins et peuvent
entraîner des complications mortelles comme les maladies coronariennes (crise cardiaque) et
les Accidents Vasculaires Cérébraux.
Le diabète est la quatrième cause de décès par maladie dans le monde. Chaque année,
3,8 millions de personnes meurent de maladies liées au diabète.
4 / 4
A propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est un leader mondial de l’industrie pharmaceutique qui recherche, développe et
diffuse des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en bourse
à Paris (EURONEXT PARIS : SAN) et à New York (NYSE : SNY).
Media Contact :
Dr Anna Radjanova
Tel : +33 (0)6 07 28 61 63
1 / 4 100%

Les résultats d`une nouvelle étude étayent la stratégie “basale plus

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !