Le Dr John Bell a obtenu son doctorat en virologie et en immunologie de l’Université McMaster
en 1982. Au cours des trois années suivantes, il a suivi une formation postdoctorale à l’Université
d’Ottawa, puis au Medical Research Council à Londres, en Angleterre. Le Dr Bell a amorcé sa
carrière de chercheur indépendant à l’Université McGill en 1986 au sein du Département de
biochimie. Il a transféré son groupe de recherche au Département de médecine de l’Université
d’Ottawa en 1989 et est devenu scientifique principal au Programme de thérapeutique anticancéreuse
de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Il dirige le Consortium canadien sur les virus
oncolytiques, un groupe pancanadien financé par la Fondation Terry Fox, qui met au point des
traitements viraux anticancéreux. Il est également directeur du programme de traitements biologiques
de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer. Son programme de recherche est axé sur la mise au
point d’approches biothérapeutiques novatrices pour traiter le cancer. Son équipe se concentre en
particulier sur la réplication de virus pour traiter le cancer et sur des stratégies pour accroître leur
activité thérapeutique. Le Dr Bell a reçu le prix Robert L. Noble de la Société canadienne du cancer
pour sa recherche sur le cancer ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la Reine; il est en outre
membre de la Société royale du Canada.
Le Dr Peter Siegel a obtenu son doctorat à l’Université McMaster et il a poursuivi sa formation
postdoctorale au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York. Il est actuellement
professeur agrégé au Département de médecine de l’Université McGill et membre à part entière du
Centre de recherche sur le cancer Goodman, dont il est directeur adjoint. Depuis le début de sa
carrière à l’Université McGill à titre indépendant, le Dr Siegel a reçu des bourses de la SCC (bourse
Harold Johns), du FRQS (chercheur-boursier Junior II), et il est actuellement titulaire de la bourse
William Dawson. Les recherches du Dr Siegel portent principalement sur les mécanismes
fondamentaux qui entraînent la formation de métastases du cancer du sein dans certains organes.
Elles font appel à des modèles animaux précliniques ainsi qu’à du matériel clinique pour déterminer
les médiateurs moléculaires et le processus cellulaire qui favorisent la formation de métastases du
cancer du sein dans des foyers distincts, comme les os, les poumons et le foie. Ses recherches ont été
financées par les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Alliance canadienne pour la recherche
sur le cancer du sein, l’Institut de recherche de la Société canadienne du cancer, la Fondation Terry
Fox et la Société de recherche sur le cancer.
Bienvenue aux nouveaux membres du conseil
consultatif de l’IC
La Dre Friedenreich est directrice scientifique du Département de recherche sur l’épidémiologie et la
prévention du cancer, Cancer Control Alberta, Alberta Health Services, et chef de la Division
d’oncologie préventive, Département d’oncologie, Faculté de médecine, Université de Calgary. Elle
est également professeure auxiliaire au Département des sciences de la santé communautaire de la
Faculté de médecine de cette même université. La Dre Friedenreich a obtenu son doctorat en
épidémiologie à l’Université de Toronto en 1990 et a poursuivi des études postdoctorales de 1990 à
1994 au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon, en France, ainsi qu’à
l’Université de Calgary. Lauréate du prix Health Senior Scholar de l’Alberta Innovates Health
Solutions, elle est, depuis 2012, titulaire de la chaire de recherche sur le cancer du sein soutenue par
le Weekend to End Women’s Cancers de l’Alberta Cancer Foundation, à l’Université de Calgary. En
2004-2005, la Dre Friedenreich a été chercheuse invitée au CIRC. En 2013, elle a été colauréate du
prix O. Harold Warwick de la Société canadienne du cancer. Les recherches de la Dre Friedenreich
sont axées sur le rôle de l’activité physique dans la diminution des risques d’apparition du cancer et
l’amélioration de la qualité de vie et de la survie après un diagnostic de cancer. Elle a dirigé plus de
35 recherches par observation et études interventionnelles contrôlées et à répartition aléatoire sur le
rôle de l’activité physique dans la lutte contre le cancer. Une orientation particulière de ses
recherches consistait à étudier les mécanismes biologiques sous-jacents jouant un rôle dans
l’association entre l’activité physique, le risque de cancer et la survie.
Dre Christine
Friedenreich