SECRÉTARIAT À LACCÈS AUX MARCHÉS
Rapport danalyse mondiale
Environnement commercial
Royaume-Uni
Mai 2014
SOMMAIRE
Le Royaume-Uni demeure l’une des premières économies
européennes. En 2012, son produit intérieur
brut (PIB) a
totalisé 2 479,9 milliards de dollars américains.
L’économie du pays a été ébranlée par la récession mondiale
de 2008, qui a fait chuter le PIB de près de 6 %, mais elle
reprend lentement.
La Banque mondiale a classé le Royaume-Uni au 10e rang sur
189 pays pour la facilité d’y faire des affaires. La réglementation
stricte, la protection efficace pour les investisseurs et les
politiques commerciales saines au Royaume-Uni créent un
climat propice aux affaires.
Le Royaume-Uni est aussi attrayant pour l’investissement étant
donné sa position en Europe, ses réseaux de transport et ses
infrastructures de qualité, et son important bassin de
travailleurs hautement qualifiés.
Le Canada et l’Union européenne (UE) sont parvenus à une
entente de principe sur un accord économique et commercial
global (AECG) auquel le Royaume-Uni sera partie. Le Canada
aura un accès préférentiel aux plus de 500 millions de
consommateurs de l’UE grâce à l’AECG.
Le Canada et l’UE sont déterminés à parachever rapidement
les travaux techniques et juridiques qui permettront de conclure
officiellement l’AECG. La mise en œuvre intégrale de l’AECG
permettra d’éliminer plus de 95 % des droits sur les produits
agricoles, dont les principales exportations agricoles
canadiennes comme les viandes, les céréales et oléagineux,
les fruits et légumes et les aliments transformés.
TABLE DES MATIÈRES
Sommaire ....................................... 1
Vue d’ensemble du pays ................ 2
Échanges commerciaux……………4
Faire des affaires au R.-U. ………..4
Infrastructures et investissements
directs étrangers……………………5
Droits de douane, réglementation
et étiquetage………………………...6
Marché de détail……………………6
Industrie de la
restauration…………….……………8
Conclusions ………………………10
Références..……………………….11
Veuillez consulter la série de
rapports d’analyse mondiale pour
obtenir une couverture complète du
marché du Royaume-Uni :
Aperçu du marché
Environnement commercial
Profil des consommateurs
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VUE D’ENSEMBLE DU PAYS
Économie
L’économie britannique connaît une reprise après un ralentissement important. Sous l’effet de la
récession économique de 2008, le PIB a décru de 0,8 % en 2008 et de 5,2 % en 2009. La reprise ne
s’est amorcée qu’au début de 2010. De nombreux analystes estiment que des événements comme les
Jeux olympiques d’été de 2012 et le Jubilé de diamant de 2013 ont contrib à générer une importante
entrée de revenus au pays. Forte d’un PIB nominal de 2 444,10 milliards de dollars américains,
l’économie du Royaume-Uni surpasse celle du Canada d’un peu plus de 50 %.
Les taux d’intérêt demeurent maintenus à un taux historiquement bas de 0,5 % et la confiance des
consommateurs reste faible. Les citoyens britanniques sont préoccupés par l’augmentation du chômage,
la perspective de perdre leur emploi, et les faibles investissements et les compressions dans les secteurs
privé et public (IGD Retail Analysis).
Le PIB devrait progresser légèrement durant la période de prévision allant de 2013 à 2017 : le PIB réel
devrait croître de 1,9 % en 2014 et de 1,7 % en 2015. L’inflation devrait diminuer pour atteindre d’ici 2017
le taux de 2 % ciblé par la Banque d’Angleterre. La compression des dépenses et la hausse des taxes,
comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est passée de 17,5 % à 20 % en 2011, toucheront les
consommateurs à budget serré (Euromonitor, 2013).
Aperçu de l’économie du Royaume-Uni
Données antérieures, de 2008 à 2012
Catégorie
2008
2009
2010
2011
2012
PIB total (G$ US)
2 317,3
2 246,4
2 354,6
2 436,0
2 479,9
Croissance du PIB réel (%)
-0,8
-5,2
1,7
1,1
0,1
Inflation (%)
3,6
2,2
3,3
4,5
2,8
Exportations (G$ US)
466,9
356,8
409,9
478,3
476,3
Importations (G$ US)
642,2
486,3
562,4
638,7
648,6
Aperçu de l’économie du Royaume-Uni
Prévisions, de 2013 à 2017
Catégorie
2013
2014
2015
2016
2017
PIB total (G$ US)
2 558,8
2 666,9
2 783,5
2 892,9
3 012,7
Croissance du PIB réel (%)
1,3
1,9
1,7
2,0
2,2
Inflation (%)
2,6
2,4
2,4
2,1
2
Exportations (G$ US)
478,1
522,0
-
-
-
Importations (G$ US)
645,3
715,9
-
-
-
Source des deux tableaux : Euromonitor, 2013.
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Population et marché du travail
Selon le Fonds monétaire international (FMI), la population britannique totalisait 63 millions de personnes
en 2013. D’après les prévisions, la population du pays devrait atteindre 65 millions de personnes
d’ici 2014. Ces dernières années, la croissance démographique a été principalement attribuable aux
immigrants de l’Europe centrale, dont la plupart sont en recherche d’emploi. Le pays continuera
d’accueillir de nouveaux citoyens britanniques, conformément à ses politiques d’immigration, bien que le
gouvernement restreigne graduellement l’accès au Royaume-Uni. La grande difficulté posée par
l’accroissement démographique sera le vieillissement rapide de la population, qui nécessitera la prise de
mesures visant à améliorer les soins de santé et à rehausser le niveau de vie.
Population du Royaume-Uni
Prévisions (en milliers)
Catégorie 2013 2014 2015 2016 2017
TCAC
2013-2017
Estimations nationales
au 1
er
janvier
63 888 64 302 64 720 65 142 65 567 0,65 %
De 0 à 14 ans
11 249
11 343
11 566
1,01 %
De 15 à 64 ans
41 655
41 743
41 866
0,16 %
65 ans et plus
10 985
11 215
11 710
2,08 %
Source : Euromonitor, 2013.
Le Royaume-Uni est également doté d’une main-d’œuvre instruite de haut calibre. Le gouvernement a
consacré 6,1 % du PIB à l’éducation (2012), ce qui est beaucoup plus que la France (6,0 % du PIB) et
l’Allemagne (4,0 % du PIB). Par conséquent, 30,5 % de la population adulte a fait des études
supérieures, contre 25,6 % en France et 25,9 % en Allemagne. La banque commerciale HSBC considère
le vaste bassin de main-d’œuvre qualifiée au Royaume-Uni comme un atout pour la conduite des affaires
dans le pays. Elle estime en outre que, même si le contexte actuel est à la réduction des dépenses
publiques en éducation, le pays continue de disposer d’une main-d’œuvre hautement instruite.
Étudiants au Royaume-Uni
Données antérieures 2008-2012
Catégorie
2008
2009
2010
2011
2012
Étudiants inscrits à un programme d’études
supérieures (universités comprises) (en milliers)
2 329,5
2 415,2
2 479,2
2 492,3
2 593,3
Étudiants d’université (en milliers)
1 727,1
1 806,9
1 909,9
1 935,9
2 032,9
Étudiants étrangers en % de tous les étudiants
inscrits à un programme d’études supérieures
14,7
15,3
15,7
16,1
16,5
Nombre total de diplômés dans tous les
programmes (en milliers)
699,8
674,4
709,9
754,3
757,6
Source : Euromonitor, 2013.
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ÉCHANGES COMMERCIAUX
Le 18 octobre 2013, le Canada et l’Union européenne sont parvenus à une entente de principe sur un
accord commercial global. L’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, auquel le
Royaume-Uni sera partie, assurera au Canada un accès préférentiel au marché de l’UE, qui représente
plus de 500 millions de consommateurs. Dès le premier jour de l’entrée en vigueur de l’accord, environ
98 % de toutes les lignes tarifaires de l’UE seront éliminées, ce qui créera d’importants débouchés dans
le secteur des produits agricoles et du poisson et des produits de la mer.
Le Royaume-Uni est un importateur net de produits agroalimentaires et de produits de la mer. En 2012,
le déficit du Royaume-Uni relatif au commerce des produits agroalimentaires et des produits de la mer
s’élevait à 34,3 milliards de dollars canadiens, les importations étant évaluées à 65,6 milliards de dollars
canadiens et les exportations, à 31,3 milliards de dollars canadiens.
En 2012, les principales importations de produits agroalimentaires et de produits de la mer du
Royaume-Uni étaient le vin, les produits de boulangerie, les préparations alimentaires, le fromage et le
poulet préparé. Les Pays-Bas, la France, l’Irlande, l’Allemagne et l’Espagne étaient les principaux pays
fournisseurs. Le Canada arrivait au 24e rang des pays fournisseurs de produits agroalimentaires et de
produits de la mer du Royaume-Uni en 2012, sa part ayant été de 0,7 %.
En 2012, les principaux produits canadiens exportés au Royaume-Uni étaient le blé et le sarrasin
(137,5 millions de dollars américains), les mollusques préparés ou en conserve (82,3 millions de dollars
américains), les légumineuses à grains (70 millions de dollars américains) et le poisson, les crustacés et
les mollusques (18,5 millions de dollars américains).
Commerce de produits agroalimentaires et de produits de la mer
entre le Canada et les 27 États membres de l’UE (en M$ CA)
2010
2011
2012
Exportations totales de
produits agroalimentaires
2 562 3 085 2 761
Importations totales de
produits agroalimentaires
3 648 3 935 4 043
Balance commerciale
-1 086
-850
-1 283
Source : Statistique Canada, 2013.
FAIRE DES AFFAIRES AU ROYAUME-UNI
Selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale, le Royaume-Uni s’est classé au 10e rang sur
189 pays pour la facilité d’y faire des affaires; par comparaison, les États-Unis sont arrivés au 4e rang,
l’Allemagne, au 21e rang et la France, au 38e rang. Le classement est établi d’après divers indicateurs,
comme le nombre de procédures requises pour lancer une entreprise et le nombre de jours nécessaires
pour obtenir des prêts et enregistrer des biens de propriété. Le Royaume-Uni a progressé d’une place
dans le classement entre 2012 et 2013 grâce à des réformes facilitant l’enregistrement des biens de
propriété et l’embauche des travailleurs.
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Facilité de faire des affaires au Royaume-Uni, 2014
DOMAINE
Rang au
classement
Doing Business
en 2014
Rang au
classement
Doing Business
en 2013
Variation dans
le classement
Création d’entreprise
28
18
-10
Octroi de permis de construire
27
26
-1
Raccordement à l’électricité
74
64
-10
Transfert de propriété
68
71
3
Obtention de prêts
1
1
Aucune
Protection des investisseurs
10
10
Aucune
Paiement des impôts
14
17
3
Commerce transfrontalier
16
16
Aucune
Exécution des contrats
56
57
1
Règlement de l’insolvabilité
7
8
1
Positif = Les réformes de Doing Business ont facilité la conduite des affaires.
gatif = Les réformes de Doing Business ont augmenté la difficulté de faire des affaires.
Source : Banque mondiale, rapport Doing Business de 2014.
Comme il est exposé dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale, un certain nombre de
réformes internes ont été mises en œuvre en vue d’accroître la facilité de faire des affaires au
Royaume-Uni, dont les suivantes :
Fournir des gabarits à utiliser dans la préparation d’actes constitutifs et de statuts pour faciliter le
lancement d’entreprises.
Hausser le plafond des salaires hebdomadaires des employés servant de base au calcul de
l’indemnité de départ et celui du salaire minimum.
Donner accès à la transmission électronique des données pour les demandes de transfert de
propriété, pour faciliter le transfert de propriété.
Diminuer le taux d’imposition du revenu des sociétés, de façon à ce que le paiement des impôts
soit moins coûteux pour les sociétés.
Le pays est demeuré au premier rang pour l’obtention de prêts grâce à sa législation rigoureuse en
matière de nantissement et de faillite qui protège les droits des emprunteurs et des prêteurs.
INFRASTRUCTURES ET INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
Au Royaume-Uni, les politiques à l’appui des affaires se traduisent par l’apport d’investissements directs
étrangers (IDE) des entreprises internationales. Les IDE ont totalisé 62 350,8 millions de dollars
américains, ou 2,5 % du PIB, en 2012 (Euromonitor), et représenté 3,2 % du PIB en moyenne entre 2008
et 2012. Selon le rapport Doing Business in the UK de HSBC, le Royaume-Uni constitue grâce à sa
position géographique une plaque tournante donnant accès aux marchés mondiaux. Toujours selon le
rapport, le Royaume-Uni dispose d’infrastructures de transport de qualité qui lui permettraient d’atteindre
les marchés des hémisphères oriental et occidental. Certains analystes ont affirmé qu’il faudrait investir
davantage dans les infrastructures, mais le gouvernement britannique a accepté d’injecter 17 milliards de
dollars américains jusqu’en 2020 dans des projets d’infrastructures liés au transport, à l’énergie, aux
communications et à l’eau. Parmi ceux-ci, mentionnons le réaménagement de la gare à l’aéroport de
Gatwick et la réfection de l’autoroute A14, autour du port stratégique de Felixstowe dans le Suffolk
(HSBC, Doing Business in the UK).
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