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Nouvelles de l’industrie pharmaceutique
Communiqués publicitaires des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique
La Lettre du Rhumatologue - n° 336 - novembre 2007
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Ranélate de strontium
après bisphosphonate :
une architecture osseuse
améliorée
Les modifications de l’architecture
osseuse engendrées par les traitements
de l’ostéoporose ont été bien étudiées. En
revanche, il existe peu de travaux permet-
tant de savoir ce qu’il advient au sein de
l’os lorsque l’on passe d’un traitement
par bisphosphonate de longue durée à
un traitement par ranélate de strontium
(Protelos®, des laboratoires Servier). Les
résultats de l’étude rapportés par B. Busse
lors du dernier congrès de l’American
Society for Bone and Mineral Research
(ASBMR) renseignent sur ce point.
Les auteurs de ce travail allemand ont
comparé 15 biopsies iliaques de patients
initialement traités par bisphosphonate
pendant 32 mois avec celles effectuées
après 6 mois et 12 mois de traitement par
ranélate de strontium. Ce faisant, ils ont
pu observer après un an une améliora-
tion significative de la microarchitecture
osseuse (augmentation de l’épaisseur et
de la connectivité des travées osseuses).
Une augmentation du volume osseux a
également été démontrée, ce qui carac-
térise la formation d’os nouveau avec le
ranélate de strontium. Ces modifications
structurales étaient liées à une activation
de la formation osseuse (augmentation
de la surface et du volume ostéoïde)
associée au maintien de la suppression
de la résorption osseuse (faible nombre
d’ostéoclastes). Elles résultent de l’action
du ranélate de strontium sur l’ostéoblaste
ainsi que l’ont montré T.C. Brennan et
al. dans une étude in vitro présentée
également au dernier congrès de l’EU-
ropean League Against Rheumatism
(EULAR). En agissant directement sur
l’ostéoblaste, le ranélate de strontium
augmente la réplication et la différencia-
tion des ostéoblastes ainsi que la synthèse
d’ostéoprotégérine, ce qui diminue la
différenciation des ostéoclastes. Cela se
traduit, comme l’ont démontré les résul-
tats sur 5 ans de l’étude TROPOS, par une
diminution soutenue de l’incidence des
fractures vertébrales (– 24 % ; p < 0,001)
et non vertébrales (– 15 % ; p = 0,03) et,
dans le sous-groupe des femmes âgées
(≥ 74 ans) à très haut risque de fracture
de hanche, par une réduction de 43 %
(p = 0,036) de l’incidence des fractures
du col fémoral.
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