
 
Apport du support visuel : 
Il  permet,  si  le  support  est  suffisamment  explicite,  de  fournir  une 
référence  concrète  à  ce  qu’il  est  supposé  représenter.  Il  renforce  une 
information donnée verbalement tout en laissant une trace plus durable 
(permanence du  message)  :  il  active la mémoire visuelle, il  donne  la 
possibilité (sur certains types de supports en particulier pictographiques 
ou écrits) de « manipuler » le langage.  
Le support visuel s'avère d'autant plus efficace que les sujets concernés 
ont une compréhension auditive déficitaire, en permettant de s'appuyer 
sur le canal visuel jugé plus performant. 
Ce  support  améliore  considérablement  la  compréhension  de 
l'environnement  chez  des  sujets  qui  ont  de  réelles  difficultés  de 
représentation mentale. 
 
Quel support visuel ? 
De nombreux supports peuvent être envisagés : objet, envisagé comme 
simple objet de référence (gant de toilette associé à l’action de « faire sa 
toilette », assiette pour « annoncer » le repas, ballon pour annoncer une 
partie de football…), photos (utiles dans les représentations d’actions et 
qui peuvent mettre en scène l’enfant dont on assure la prise en charge, 
matériel  que  l’on  peut  obtenir  facilement  grâce  aux  supports 
informatiques et  aux appareils  numériques), images,  (les banques de 
données  informatiques  sont  bien  fournies)  pictogrammes  (il  existe  de 
nombreux  codes  pictographiques  dont  la  transparence,  c'est-à-dire  la 
possibilité  d’être  compris  par  les  non-initiés  est  cependant  inégale), 
langage écrit. Il convient donc de déterminer pour un sujet donné à quel 
support il peut accéder. En plus de son niveau de communication, il est 
nécessaire d'être vigilant au matériel le plus prégnant pour l'enfant : dans 
le cadre de l'autisme le pictogramme pourra être mieux investi (bien que