Vallons
MAG’ ●avril 2012
Dépenses réelles d’investissement par grands pôles d’activités
Elles concernent les opérations d’équipement de la collectivité et touchent
de nombreux secteurs et pôles comme par exemple : les travaux de climatisation
de la crèche, l’aménagement hydraulique du ruisseau du Combalan, les travaux
d’extension du siège, les études projets de la nouvelle médiathèque, la réhabi-
litation des bâtiments économiques, la mise en conformité de l’éclairage public
des zones, les études projets et les travaux du parking de la gare de La Tour
du Pin.
Les dépenses d’investissement regroupent aussi les fonds de concours
en faveur des communes qui permettent de les soutenir. Le fonds de concours
est un mode de coopération financière versé par un établissement public
intercommunal à une ou plusieurs des communes membres pour la réalisation
ou le fonctionnement d'un équipement et pour concourir à des dépenses
d’intérêt public.
Recettes d’investissement
Elles se composent de différents éléments de ventes immobilières comme,
sur 2012, la vente du bâtiment des haras à la Chapelle de La Tour, mais aussi
d’une part d’autofinancement et de subventions.
à la une
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Il nous semblait important de vous donner le détail de deux budgets annexes,
Eaux et Assainissements, qui correspondent à des activités spécifiques autofi-
nancées par les usagers.
Le budget du service de l’eau : 2 230 954 euros en fonctionnement
et 820 848 euros en investissement : travaux sur réseaux et branchements des
abonnés, remplacement de branchements de plomb, schéma global d’adduction
en eau potable…
Le budget du service de l’assainissement avec 1 864 727 euros
en fonctionnement et 13 871 008 euros en investissement : redimensionnement
de la STEP du Pont Rouge avec financement par subventions et emprunts,
travaux sur réseaux et branchements des abonnés…
à la loupe…
Rencontre avec
Laurent Michel,
Vice-Président en charge
de l’intercommunalité
Comment a été constitué le Budget 2012 ?
Nous avons travaillé en tenant compte d’un environnement
difficile. En effet, pour la 1re année nous allons subir pleine-
ment les effets de la réforme de la Taxe professionnelle et en
conséquence la limitation de nos ressources. Par ailleurs,
la crise économique que nous subissons tous nous impose de
limiter le recours au contribuable. Pourtant, il nous faut
financer les projets lancés et tenir nos engagements.
Nous avons, avec satisfaction, contenu la dépense avec un
budget en hausse seulement de 7% par rapport à 2011 tout
en respectant notre plan d’actions.
2013 sera aussi difficile ?
Nul ne le sait encore. Cependant, au regard de cette fameuse
réforme de la Taxe professionnelle, il nous a fallu imaginer
d’autres solutions qui ne viendraient pas charger plus la
fiscalité. Cela fait un an que nous travaillons à la rédaction
d’une «Charte financière et fiscale» qui vient d’être votée
entre communes et communauté de communes.
Pourquoi une « Charte financière et fiscale » ?
La ressource de la Communauté de communes était fournie
par cette Taxe professionnelle, les communes percevant les
taxes du foncier bâti, non bâti et d’habitation. Aujourd’hui,
c’est beaucoup moins clair et la Communauté intervient pour
une part dans les taxes du foncier bâti et d’habitation. Il était
donc essentiel de se concerter avec les communes sur l’évolu-
tion de la fiscalité du territoire afin que le contribuable n’ait
pas de mauvaises surprises! Une autre raison nous a incités à
définir cette charte. La communauté de communes assure
complètement les charges liées au développement des zones
d’activités et ce sont les collectivités qui perçoivent le fruit des
taxes liées à l’installation des entreprises. Il était inconcevable
que la Communauté, pour tenir ses engagements de
développement économique, augmente la pression fiscale
des habitants sans participation des communes. Nous avons
donc trouvé un consensus pour un reversement d’une partie
des taxes du foncier bâti et des taxes d’aménagement par les
communes à la Communauté de communes. Ceci est mis en
place à compter de 2012 sur la base des nouveaux projets.
Cette charte n’est qu’une 1re étape à plus de mutualisation
de moyens, je l’espère. À terme tout le monde sera gagnant.
Par exemple, pourquoi ne pas mettre à disposition des
communes notre technicien informatique qui serait refacturé
uniquement au prorata du temps passé ? Cela permettrait
aux communes de se libérer de contrats de maintenance pas
toujours correctement dimensionnés sans avoir pour
autant à embaucher.
Répartition des dépenses réelles d’investissement par pôles
Pôle services
techniques
15 %
Services généraux
11%
Pôle développement
territorial 18%
Actions économiques :
aménagements des zones
d’activités
et frais liés aux
bâtiments locatifs 16%
Opérations
pour le compte
des communes
42%
Divers
(remboursement
capital de la dette)
11%
Pôle services
à la population 3%
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