Publié le 17 novembre 2016

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Vendredi 18 Novembre 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
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dans votre boîte email. Bonne lecture!
18/11/2016 - Change.org
Liberté pour l'écrivaine turque Asli Erdogan
17/11/2016 - Kedistan
Turquie : La ville de Sirnak bombardée, rasée, déshumanisée
18/11/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 18 novembre
16/11/2016 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 15 novembre 2016
18/11/2016 - Sylvain Tesson - Le Figaro
Les chrétiens d'Irak retrouvent leurs églises
16/11/2016 - Heather Saul - The Independent
Amal Clooney told the UN they did nothing to help Isis sex slaves.
Now she's asking women to help instead
17/11/2016 - IGIHE
"D’Ici et D’ailleurs" : un documentaire pédagogique sur le
génocide des Tutsi du Rwanda de 1994
17/11/2016 - IGIHE
Seyoboka, un fugitif du génocide des Tutsi, extradé du Canada
17/11/2016 - Le Monde
Le Goncourt des lycéens attribué à l’écrivain Gaël Faye
17/11/2016 - ÊzîdîPress
Libération de plusieurs villages yezidis par le HPE
17/11/2016 - Marc Nexon - Le Point
"La Turquie bloque la libération de Raqqa, la capitale de Daech"
18/11/2016 - ANNE ANDLAUER - Le Soir
Politique extérieure Erdogan applique la « diplomatie du
mégaphone »
18/11/2016 - THOMAS CASAVECCHIA - Le Soir
« La Turquie sombre dans la dictature »
18/11/2016 - Marie Cailletet - Télérama.fr
“La dérive autoritaire qui arrive en Turquie peut advenir ici aussi”
18/11/2016 - Daniel Fleury - Kedistan
“Génocide politique” dit l’opposition démocratique
16/11/2016 - RTBF
Ils fuient la répression: de plus en plus de Turcs demandent l'asile
en Belgique
18/11/2016 - RTL Info
"À bas le régime fasciste en Turquie", "Erdogan dictateur": 2.000
manifestants pro-kurdes ont défilé à Bruxelles
17/11/2016 - 7sur7
Des manifestants attaqués par des pro-Erdogan à Bruxelles
17/11/2016 - M. Berthomé & V. Lerouge - Geopolis Francetvinfo.fr
TURQUIE/UE : Erdogan joue avec les nerfs de l’UE
16/11/2016 - Romandie
Le Pakistan accueille Erdogan et expulse des enseignants turcs
16/11/2016 - Boursorama
Autour d'Auschwitz, des objets témoins de l'Holocauste sortent de
l'oubli
INFOS COLLECTIF VAN
Liberté pour l'écrivaine turque Asli Erdogan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Signez la pétition pour
la libération d'Asli Erdogan, écrivaine turque et combattante
pacifique des droits humains. Elle risque la perpétuité en Turquie.
État turc, État fasciste, État terroriste. Depuis 101 ans, rien n'a
changé. Voilà où mène l'impunité du génocide arménien et le
sentiment de toute puissance qui en découle pour tous les
gouvernements turcs successifs.
Change.org
Signez la pétition pour la libération d'Asli Erdogan ICI
https://www.change.org/p/asl%C4%B1-erdo%C4%9Fan-derhal-serbestb%C4%B1rak%C4%B1ls%C4%B1n-free-asli-erdogan
Free Asli Erdogan
Barbaros Altuğ İstanbul, Turquie
The President of Turkey,
The Prime Minister of Turkey,
The Minister of Justice of Turkey,
The Minister of Culture and Tourism of Turkey,
Call for action
Aslı Erdoğan, who has been arrested by law enforcement due to her links
and articles appeared in the daily Özgür Gündem, is one of the world’s
most notable novelists. Her only wish for her country is to live in a better,
more democratic and civilized society and produces work towards this
wish while promoting Turkish literature globally. We demand the
immediate release of Aslı Erdoğan.
Aslı Erdoğan, qui a été arrêtée par les forces de police en raison de
ses liens et de ses articles dans le quotidien Özgür Gündem, est
une des romancières turques parmi les plus renommées dans le
monde. Ses romans traduisent son engagement pour une société
meilleure, plus démocratique et plus civilisée en même temps
qu'ils participent à la reconnaissance de la littérature turque à
l'échelle mondiale. Nous demandons la libération immédiate d' Aslı
Erdoğan.
Die aufgrund ihrer Artikel in der Zeitung Özgür Gündem und ihrer
Verbindungen zu der Zeitung verhaftete Aslı Erdoğan gehört zu den
bedeutendsten Literaten der Welt.
Wir, die Unterzeichnenden, fordern die sofortige Freilassung Aslı Erdoğans,
die ihre ganze Hoffnung darauf setzt, in einem besseren, demokratischen
und zivilisierten Land zu leben, und zu diesem Zweck Ideen entwickelt und
Texte schreibt und die türkische Literatur in fast jedem Land der Welt
bekannt macht.
Al
Al
Al
Al
Presidente della Turchia,
Primo Ministro della Turchia,
Ministro della Giustizia della Turchia,
Ministro della Cultura e del Turismo della Turchia,
Richiesta d'intervento
Aslı Erdoğan, arrestata dalle forze dell'ordine per via dei suoi legami e dei
suoi articoli pubblicati sul quotidiano Özgür Gündem, è una scrittrice
riconosciuta a livello mondiale. Per il suo paese desidera solo di poter
vivere in una società migliore, più democratica, più civilizzata e s'impegna
in tal senso nelle sue opere promuovendo la letteratura turca a livello
globale. Chiediamo la liberazione immediata di Aslı Erdoğan.
Barbaros Altuğ, Hasan Ali Toptaş, Ahmet Altan, Ayşe Kulin, Buket Uzuner,
Latife Tekin, Ahmet Tulgar, Ahmet Ümit, Celil Oker, Mehmet Murat Somer,
Cem Akaş, Kemal Varol, Mahir Ünsal Eriş, Murat Uyurkulak, Yekta Kopan,
Ece Temelkuran, Aslı Tohumcu, Murat Yalçın, Hatice Meryem, Oya Baydar,
Irmak Zileli, Yiğit Bener, Akif Kurtuluş, Erendiz Atasü, Behçet Çelik, Berna
Durmaz, Asuman Susam, Sırma Köksal, Akın Sevinç, Melek Ulagay, Canan
Tan, Ahmet Cemal, Enver Aysever, Zülfü Livaneli
https://www.change.org/p/asl%C4%B1-erdo%C4%9Fan-derhal-serbestb%C4%B1rak%C4%B1ls%C4%B1n-free-asli-erdogan
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94961
Turquie : La ville de Sirnak bombardée, rasée,
déshumanisée
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente un long et terrible témoignage sur le martyre de la ville
de Sirnak publié sur Kedistan le 17 novembre 2016.
Kedistan
Şırnak, à la recherche d’une humanité détruite
17 novembre 2016
A Şırnak, le couvre-feu déclaré le 14 mars est ‘partiellement’ levé depuis
le 14 novembre, il reste en vigueur entre 22h et 05h…
Ce couvre-feu a duré 246 jours. Les habitants qui ont voulu rentrer dans
leur ville, ont trouvé sur l’emplacement de leur maison, des débris et
gravats.
Un long article c’est vrai, de faits et de témoignages simples, qui décrivent
la barbarie à l’oeuvre, derrière le portrait parfois moqué d’un régime qui
s’installe en Turquie, à partir d’un seul cas… qui pourtant en résume tant
d’autres.
Les quartiers les plus endommagés sont ceux de Yenimahalle, Bahçelievler,
Gazipaşa, Dicle, Cumhuriyet et Yeşilyurt.
La préfecture annonce que sur 15 000 maisons et immeubles
endommagés lors des “opérations menées contre le PKK“, 2 000 sont déjà
détruits, et environ 4 000 seront également rasés. Et il n’y a pas que des
maisons d’habitation, 3 écoles sont également totalement détruites.
“Afin d’éviter un flux trop important” déclarent les autorités, “les habitants
ne sont autorisés à revenir que quartier par quartier.”
“Il n’y a plus de ville”
Ramazan Demir est avocat et membre du Conseil d’Administration du
ÖHD (Association des Juristes Libres), une des 370 associations
récemment fermées par décret promulgué sous état d’urgence. Vous
connaissez sans doute son nom, car Ramazan fut arrêté et emprisonné le
16 mars avec ses collègues. Une campagne de soutien européen avait été
alors lancée. Il avait été libéré le 9 septembre dernier pour comparaitre en
liberté.
Ramazan est un enfant de Şırnak. Pendant le couvre-feu, sa famille,
comme beaucoup, s’est réfugiée chez des proches, habitant en dehors de
Şırnak. Ramazan fait partie de ceux qui sont revenus en ville pour
chercher leur maison.
“Au premier sens du terme, je n’ai vu rien. Réellement, il ne reste plus
rien. J’ai aussi vécu le Şırnak de l’an 1992. J’étais alors un enfant, j’avais
tout vu au travers de mes yeux d’enfant. Toutes les maisons étaient
endommagées, mais elles étaient réparables, vivables. Aujourd’hui, il ne
reste même plus les fondations. Vous pouvez abattre le mur, trouer le toit,
je ne sais pas moi, casser la porte, tout cela peut être réparé… Là, il n’y a
même pas de fondations.
Alors, il n’y a plus de Şırnak. J’ai un pays, qui n’a plus de ville.”
Ramazan exprime ce qu’il a ressenti en cherchant la maison dans laquelle
il est né et a grandi :
“D’abord vous suffoquez, vous vous enfoncez dans un silence profond et
vous essayez de comprendre. Vous essayez d’accepter que rien de tout ce
que vous avez laissé n’existe plus. Vous n’arrivez pas à vous rappeler que
vous aviez été un enfant dans ces rues. Parce qu’aucune donnée qui le
prouve ne se trouve plus autour de vous. Vous regardez comme ça, dans
le vide. Vous laissez tout derrière vous, et vous partez.”
“J’avais écrit depuis la prison, j’avais parlé de notre mûrier. Il n’est plus lui
non plus, comme la maison de ma grand-mère.”
Etat des lieux en vidéo (Le vidéos à voir ICI)
Ramazan publie plusieurs vidéos, enregistrées dans les quartiers
détruits et il ajoute :
“Avec l’état d’urgence, le Droit est suspendu. Ceux qui commettent ces
crimes, seront condamnés un jour, même si ce n’est pas devant les
tribunaux de la Turquie, devant le Droit international.”
“Quartier Yeni Mahalle est rasé. Les rues, les vies, tout…”
“Nous avons discuté avec oncle Yusuf, pour trouver de qui était la maison,
cette épave. Mais nous n’avons pas pu être sûrs. (Quartier Yeni Mahalle)”
“Quartier Dicle, la destruction continue non stop.”
“Quartier Yeşilyurt et Place d’Azadi.”
“Bahçelievler, le plus grand quartier de Şırnak est également tout plat.”
Même les tombeaux…
Même le cimetière a été profané. Le tombeau de Hacı Lokman Birlik aussi.
Il avait été executé au mois d’octobre 2015, son corps attaché à un blindé,
avait été trainé. Son calvaire et la haine contre lui n’a donc pas de fin…
Hacı Lokman était le neveu de Leyla Birlik, une des quatre députéEs de
Şırnak.
Notons que lors des dernières élections du 1er novembre 2015, la totalité
des quatre députéEs représentant Şırnak étaient des candidatEs HDP
éluEs avec 85% des votes.
Leyla Birlik et Ferhat Encu ont été arrêtés le 4 novembre. Faysal Sarıyıldız
est actuellement à Bruxelles. Nous apprenons aujourd’hui même, que son
passeport a été supprimé et qu’un avis d’arrestation a été lancé à son
encontre.
[Si vous souhaitez le connaitre un peu mieux, lisez le reportage de
Kedistan avec Faysal, réalisé fin août à Douarnenez]
Le quatrième député du HDP, Aycan İrmez, lui libre, pour le moment, est
retourné à Şırnak et partage ses constats :
“Certains quartiers sont entièrement détruits. Dans un tel état que les
habitants qui reviennent ne retrouvent pas leur maison. La population de
Şırnak, s’est trouvé devant un couvre-feu de 9 mois, jamais vu nulle part.
Les habitants sont face à une pratique qui vise à effacer la culture,
l’identité et la mémoire d’une ville.”
La Préfecture de Şırnak a fait à son tour, une déclaration le 16 novembre
et a annoncé :
“Notre commission d’évaluation de dégâts travaillera rapidement afin de
compenser les dommages, le plus rapidement possible et parallèlement,
nous allons reconstruire un Şırnak moderne et tout neuf.”
Selon Aycan İrmez les déclarations affirmant “la Préfecture a mis en place
les possibilités nécessaires à la disposition de la population” sont
totalement hors de la réalité :
“Nous essayons d’aider la population avec la contributions des mairies et
des organisations de société civile. Mais vous le savez, avant la levée du
couvre-feu et l’ouverture de Şırnak, le maire élu par la volonté du peuple,
a été relevé de ses fonctions et un tuteur a été nommé à sa place.”
Aycan ajoute également qu’il y a toujours des familles qui vivent sous des
tentes et partagent les maisons à 15, 20 :
“Ils doivent vivre comme cela, car ils n’ont pas d’autre lieu où aller.”
La ville promise aseptisée et vidée de ses âmes
Quant au candidat AKP de Şırnak Arslan Tatar, il a déclaré que 60% de la
ville est détruite mais a nié le fait que les immeubles en état soient
également détruits. “Ces destructions concernent des cas comme par
exemple, tout une pâté de maisons qui sont détruites, dans laquelle reste
un seul immeuble.” et annonce : “Le gouvernement a commencé un projet
pour 6 000 habitations”. Bonnes nouvelles donc, pour les entreprises de
bâtiment pro-régime…
Dans le nouveau Şırnak, ville promise par la Préfecture, “toute neuve” et
toute “moderne”, la gentrification va accompagner “l’épuration ethnique”
comme cela a été le cas à Sur, quartier historique de Diyarbakır,
récemment dévasté et totalement exproprié.
Nous n’avons jusqu’alors pas entendu dans la bouche d’un “responsable”
en Europe ou ailleurs, la qualification de “crimes de guerre”, terme
juridique pourtant utilisable à minima, pour cette destruction totale d’un
lieu de vie, de son passé, de sa culture, de ses paysages, et de nombre de
celles et ceux qui ont tenté de résister à cette démarche génocidaire de
l’Etat turc, en protégeant leurs familles. Şırnak pourrait pourtant faire
l’objet de jumelage avec des “Oradour”.
Par ces temps où le Tribunal Pénal International est plus entre les mains
de la géopolitique internationale que dans celles de juges, il faudra sans
doute attendre encore beaucoup pour que ces “dossiers” s’y retrouvent.
Désolés pour cet article, qui peut faire qu’on se sente impuissant devant la
barbarie. Ces faits doivent pourtant être dénoncés. Cela n’en renforcera
que plus la compréhension que ce qui se passe dans cette région du
monde (et de grâce, pas de mises en comparaison, tous ces crimes sont
liés), “secouera inévitablement l’Europe” comme le crie Aslı Erdoğan,
depuis sa prison.
Traductions & rédaction par Kedistan.
http://www.kedistan.net/2016/11/17/sirnak-humanite-detruite/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94958
Presse arménienne : Revue du 15 novembre 2016
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie le 16 novembre 2016.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 15 novembre 2016
Politique intérieure
La nouvelle « taxe » en faveur des militaires tués ou handicapés
suscite des débats à l’AN comme au sein de la société/ L’Assemblée
nationale a commencé à débattre d’un projet législatif en vue créer un
fonds qui financera les familles des militaires tués ou devenus handicapés
lors de combats (cf. revues des 9 et 11 novembre). Le budget du fonds
sera constitué par des versements mensuels à hauteur de 1000 drams
que chaque Arménien possesseur d’un emploi devra effectuer. En vertu du
projet de loi, les proches parents des soldats qui meurent ou deviennent
gravement handicapés en service recevront 10 millions de drams (21 000
$). Les soldats blessés souffrant de handicaps moins graves auront droit à
5 millions de drams. En plus de ces paiements uniques, les familles des
militaires tués ou handicapés devraient recevoir des allocations
mensuelles allant de 100 000 à 300 000 drams pendant 20 ans. Le régime
d’indemnisation s’appliquerait aux incidents de combat qui se produiront
après janvier 2017. En d’autres termes, les familles des militaires tués ou
devenus handicapés avant cette date ne seront pas concernées par cette
mesure.
L’initiative du gouvernement, qui avait suscité un débat sur les réseaux
sociaux, a également fait l’objet de critiques de la part des députés de
l’opposition. Le vice-président du Congrès national arménien, Levon
Zourabian, a qualifié cette initiative de « cynisme » : « Cela signifie que
nous essayons de jouer sur les sentiments du peuple en introduisant une
taxe supplémentaire. C’est une approche très cynique et dangereuse », a-
t-il dit. Un autre député de l’opposition, Zarouhie Postandjian, du parti
Héritage a demandé au Gouvernement d’arrêter de « mendier ».
L’opposition a dénoncé le caractère démagogique du projet, appelant le
gouvernement à réduire la corruption, y compris au sein des forces
armées.
Le Ministre de la Défense, Viguen Sarkissian, a défendu le projet, notant
que son Ministère entamera dans les jours à venir des débats publics à ce
sujet. Il a dit partager l’avis de certains députés ayant proposé que les
familles dont des membres sont actuellement conscrits ou qui comptent
des membres handicapés ne payent pas cet argent. Le Ministre a dit qu’il
veillerait personnellement à ce que cet amendement soit ajouté au projet
de loi. Quelques députés ont proposé que les travailleurs ayant des
salaires différents payent des sommes différentes, jugeant injuste que
dans un pays où le taux officiel de pauvreté est de 29,8%, les ménages
pauvres paient autant que ceux qui ont des revenus importants. Par
ailleurs, le Ministre a rejeté les arguments de l’opposition selon lesquels,
au lieu de placer un fardeau financier supplémentaire sur les citoyens
ordinaires, le gouvernement ferait mieux de sévir contre les fonctionnaires
d’État corrompus et récupérer les fonds publics détournés ou mal utilisés
par eux. « Je serais très heureux que tous les membres de l’Assemblée
nationale ainsi que les organes étatiques compétents directement
responsables de la question désignent, un par un, ceux qui ont essayé de
faire prospérer leur famille au détriment du budget de la défense. Mais je
suis profondément convaincu que cela est tout simplement impossible non
seulement pour des raisons juridiques, mais aussi morales et bien d’autres
». Il a promis des poursuites à l’encontre des personnes qui se seraient
enrichies en détournant l’argent de l’armée, si des preuves tangibles
étaient présentées.
Haykakan Jamanak rappelle qu’après la guerre d’avril, des hauts
fonctionnaires du Ministère de la Défense ont été relevés de leurs
fonctions pour abus de pouvoir et corruption, car il avait été révélé que
dans certaines unités, les soldats ne possédaient pas les équipements
militaires de base. Et d’ajouter que la société ignore si les fonctionnaires
limogés, qui, d’après les rapports des médias, posséderaient chacun une
fortune importante, ont restitué quoi que ce soit à l’Etat. Haykakan
Jamanak ajoute que la presse évoque régulièrement la « richesse énorme
» de l’ancien chef d’Etat-major des forces armées, Yuri Khatchatourov, ou
celle du chef d’Etat-major actuel Movsès Hakobian, qui, d’après les
rapports de la presse, aurait acheté une villa de 1 million de dollars à
Erevan… Selon le quotidien, après la guerre d’avril, les autorités ne
s’attendaient pas à une réaction aussi négative de la société à une telle
initiative, alors qu’après les événements d’avril la société et la diaspora
avaient bénévolement collecté plus de 4,5 milliards de drams pour les
familles des soldats décédés ou blessés. Aujourd’hui, la société demande
qu’avant de lui demander de verser 1000 drams, soit restitué à l’Etat tout
ce qui a été volé. Enfin, le quotidien fait valoir qu’aujourd’hui l’Arménie
compte 550 000 travailleurs. Si chacun d’eux verse au fonds 1000 drams,
chaque mois cela représentera 550 millions de drams (plus de 1 milliard
de dollars) et, par an, 6,5 milliards de drams (12,6 milliards de dollars).
Joghovourd remarque dans son éditorial que l’idée de soutenir
financièrement les familles des militaires qui ont sacrifié leur vie pour la
patrie est, certes, à saluer, mais le Ministère n’a pas choisi les bonnes
méthodes. Viguen Sarkissian, pour lequel ce projet était le premier test à
passer dans ses nouvelles fonctions de Ministre de la Défense, ne semble
pas convainquant et a « échoué l’examen ».
Appel d’offres pour la ré-exploitation de l’usine chimique Naïrit/ Le
Ministère des infrastructures énergétiques et des ressources naturelles a
lancé un appel d’offres en vue d’impliquer des investisseurs privés pour la
ré-exploitation du géant chimique de naguère, Naïrit. Les sociétés
désireuses de participer à l’appel d’offres ont jusqu’au 20 janvier pour
déposer leurs projets. L’usine est inactive depuis 2010. D’après les calculs
du gouvernement, la ré-exploitation de l’usine devrait coûter de 200 à 300
M USD. / Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun
L’ex-directeur général de la centrale de Medzamor condamné à 5 ans et 9
mois de prison / Un tribunal de première instance de la région d’Armavir a
condamné à 5,9 ans de prison, dont trois ans avec sursis, l’ancien
directeur général de la centrale de Medzamor, Gaguik Markossian, accusé
de détournements de fonds. Celui-ci, ainsi que d’autres fonctionnaires
haut placés de la centrale, dont le directeur commercial, le directeur
général adjoint et un chef de département, avaient été arrêtés en 2014,
accusés de détournements de fonds à hauteur de 1,5 millions d’euros. Ils
ont plaidé coupables et restitué à la centrale les fonds détournés. Les
autres fonctionnaires emprisonnés ont été condamnés à une peine
inférieure (4 ans et 9 mois)./ Arminfo
Conflit du HK
Les négociations dans l’impasse ?/ Haykakan Jamanak et Joghovourd
consacrent leurs éditoriaux au conflit du HK et au récent discours jugé «
belliqueux » d’Ilham Aliev tenu le week-end dernier sur la ligne de contact
(cf. revue du 14.11). Les deux quotidiens remarquent que depuis la
guerre d’avril, c’est la première fois que le président azéri tient un
discours aussi agressif. Haykakan Jamanak constate qu’à l’heure actuelle,
on se trouve dans la même situation qu’avant la guerre d’avril, en d’autres
termes une impasse dans les négociations. Mais si avant les événements
d’avril, c’est Bakou qui refusait les négociations, actuellement, il semble
que ce soit la partie arménienne qui s’y refuse, évoquant le non-respect
par l’Azerbaïdjan des engagements de Vienne et de Saint-Pétersbourg …
Hayots Achkhar prend note d’un rapport de la Commission européenne
relatif à la Turquie, dans lequel il est indiqué que durant les opérations
militaires d’avril au HK, elle a ouvertement pris position en faveur de
l’Azerbaïdjan. Le rapport note aussi que les protocoles arméno-turcs n’ont
pas été ratifiés.
Arménie-Russie
Vers la création d’un détachement militaire arméno-russe/ Le
président Poutine a approuvé une proposition de son Gouvernement en
vue de conclure un accord avec la République d’Arménie sur la formation
d’un détachement militaire conjoint arméno-russe. Rien n’est annoncé sur
les délais de signature d’un tel accord. / Jamanak, Haykakan Jamanak
France-Arménie
L’Ambassadeur de France s’est entretenu avec le Ministre des
Transports/ Aravot fait état de la rencontre du nouveau Ministre des
Transports et de la communication, Vahan Martirossian avec
l’Ambassadeur de France. Un communiqué du Ministère relève que les
interlocuteurs ont discuté des possibilités de coopération en la matière.
Des projets d’une future coopération ont été envisagés. L’Ambassadeur a
souligné que des sociétés françaises sont représentées dans le domaine
des transports et de la construction routière en Arménie et a exprimé la
disponibilité de la partie française de participer à l’avenir à des projets
dans ce domaine. L’Ambassadeur a informé que prochainement un bureau
régional de l’AFD sera ouvert, qui offrira une excellente possibilité pour le
renforcement des liens bilatéraux. Le Ministre a noté, quant à lui, qu’il
voyait un grand potentiel de coopération dans le domaine des
technologies de l’information. Présentant les privilèges que le
Gouvernement arménien se prépare à attribuer à ce secteur, le Ministre a
dit espérer que l’Arménie deviendra intéressante en la matière pour les
investisseurs français.
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 15 novembre 2016
http://www.collectifvan.org/pdf/03-24-42-18-11-16.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94965
Collectif VAN : l'éphéméride du 18 Novembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 18 novembre (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
18 novembre 1648 -- La ville de Kamenets-Podolsk (Ukraine) est prise
par les hordes de Bogdan Chmielnicki : en trois jours, 10 000 juifs de la
ville sont égorgés.
Israelvivra.com
18 novembre 1915 -- Empire ottoman : Télégramme ordonnant la
déportation des enfants arméniens adressé par Talaat à la préfecture
d'Alep le 18 novembre 1915 et portant le numéro 603. (Il s'agit en fait
d'une circulaire envoyée dans tous les vilayet . ) Nous apprenons que les
petits des personnes connues déportées des vilayet de Sivas, de
Mamouret-ul Aziz, de Diarbékir et d'Erzeroum, étant restés orphelins et
sans appui par suite de la mort de leurs parents, sont adoptés ou pris
comme domestiques par des familles musulmanes. Nous vous exhortons
de rechercher tous les enfants qui se trouvent dans ce cas et de les
envoyer au lieu de leur exil ; de plus d'aviser la population à ce sujet par
le moyen que vous jugerez propice. (Apostille : Concertez-vous avec le
directeur de la police. Au sous-directeur f général des déportés, le 7
novembre [20 novembre, n.s.]. Le préfet, Mustafa Abdulhalik.)
****** Mais le télégramme que Talaat envoie le 18 novembre au vali
d'Alep fait partie, lui, de ces documents secrets où se révèle la véritable
politique du gouvernement : « Par la démarche que sur l'instruction de
son gouvernement l'ambassade américaine fit dernièrement auprès de
nous, il apparaît que les consuls américains se procurent des nouvelles par
des moyens secrets. Bien qu'il leur fût répondu que la déportation
s'effectue d'une manière sûre et confortable, cette affirmation n'étant pas
suffisante pour les convaincre, tâchez que lors de la sortie des Arméniens
des villes, des bourgs et des centres, des faits pouvant attirer l'attention
ne se produisent pas. Au point de vue de la politique actuelle, il est d'une
importance capitale que les étrangers qui circulent par là soient
convaincus que cette déportation ne se fait que dans un but de
changement de séjour. Pour ce motif, il est provisoirement important
d'afficher une conduite délicate et de n'appliquer les moyens connus que
dans les endroits propices. Je vous recommande à ce propos d'arrêter les
personnes qui donnent ces nouvelles ou qui font des enquêtes et de les
livrer, sous d'autres prétextes, aux cours martiales. » © Jean-Marie
Carzou, Arménie 1915, un génocide exemplaire, Calmann-Lévy (2006),
Flammarion (1975) Marabout (édition de poche, 1978)
Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian
Imprescriptible.fr : Un génocide réussi
18 novembre 1915 -- Empire ottoman : Talaat quitte Constantinople
pour une tournée d'inspection en Anatolie. Il revient le 18 décembre.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December)
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : Lord Robert Cecil, secrétaire
d'Etat adjoint aux Affaires étrangères, disait, le 18 novembre 1918 à la
Chambre des Communes : « Tout ce que je dirai est ceci : mon honorable
collègue, le député de Donegal, m’a demandé si le gouvernement, en
déclarant qu’il libérerait l’Arménie de la tyrannie des Turcs, avait fait une
réserve dans son esprit, signifiant qu’il permettrait aux Turcs de les
gouverner, sans les tyranniser ? En ce qui me concerne, et je crois que
dans cette question je puis parler au nom du gouvernement, je serai
profondément déçu si une ombre ou un atome du gouvernement turc était
laissé en Arménie... » Mandelstam, André. La Société des Nations et les
Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd.
Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : L'Heure de l'Arménie
Imprescriptible.fr : L’intervention d’Humanité dans le Proche-Orient
jusqu’à la Grande guerre
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : au cours d'un débat à la
chambre des députés du Parlement ottoman, le député arménien d'Alep,
dans un discours calme et mesuré, absolvait la nation turque du « grand
crime ». Il cita Salih Zéki en rappelant « la page la plus déchirante de
l'histoire ottomane, marquée par des atrocités contre les Arméniens
offensant le ciel et la terre ». Il décrivit Salih Zéki comme s'étant vanté
devant deux de ses « collègues » d'avoir détruit les Arméniens des
nourrissons aux vieillards de soixante-dix à quatre-vingt ans. Un
inspecteur civil qui était présent lorsqu'il prononça ces paroles lui aurait
craché au visage. L'acte d'accusation de la Cour martiale parle de Salih
Zéki. Ali Souad, dans sa déposition devant la Commission Mazhar, déclare
avoir appris d 'Agulah bey, ancien collaborateur du journal Tasfir Ejkiar
que celui-ci avait demandé à Zéki : « On dit de toi que tu as exterminé
10000 Arméniens », et que Zéki aurait répondu: « J'ai de l'honneur. Je ne
me contente pas de 10000, monte encore, voyons. » La commission
d'enquête Mazhar lança un mandat d'amener contre Zéki en décembre
1918. Il avait disparu de Constantinople dès novembre, aussitôt après
l'armistice de Moudros.
Imprescriptible.fr : Les fonctionnaires
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : l’échauffourée du 18 novembre
1918 survenue à Beyrouth, au lendemain de l’arrivée de l’émir Fayçal
dans cette ville, en constitua le prélude. Les légionnaires furent l’objet de
railleries et de vexations de la part des agents chérifiens dans divers cafés
de la ville. A la suite de discussions entre des légionnaires arméniens et
des commerçants qui refusaient d’accepter en paiement des billets de
banque français, une rixe éclata avec des échanges de coups de feu entre
les gendarmes arabes et les soldats arméniens. On déplora au total quatre
tués, dont deux gendarmes arabes, et seize blessés, dont quatre
légionnaires et deux civils. Ces pertes légères tendaient à prouver qu’il n’y
avait eu aucun massacre délibéré alors que plusieurs milliers de
cartouches avaient été tirées parmi une foule compacte. Au-delà de cette
bagarre qui n’avait en elle-même qu’une importance relative, le nœud du
problème résidait dans l’animosité entre les contingents arméniens et les
éléments arabes et turcs, et dans le mécontentement de la population
chrétienne suscitée par le maintien de la police et de la gendarmerie
musulmanes. Pour ne pas s’aliéner la sympathie des musulmans de Syrie,
qui pensaient qu’après avoir débarqué en 1860 pour les refouler au profit
des maronites, la France venait maintenant les narguer avec des soldats
choisis parmi les populations qu’ils avaient persécutées, pour éviter de
provoquer de nouveaux incidents, les bataillons arméniens furent retirés
de Beyrouth, et concentrés dans la région de Ghazir-Djouniyé, à 25
kilomètres au nord-est de Beyrouth, avant d’être transportés à
Alexandrette et Mersine. Il était urgent de les éloigner des grands centres
urbains de Syrie et du Liban pour les affecter à l’occupation du territoire
auquel ils étaient destinés. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en
Cilicie(1916-1921)
18 novembre 1920 -- Guerre arméno-turque : après une bataille
désastreuse pour les Arméniens à Kars, la ville passe aux mains des Turcs
le 30 octobre. Près de Sourmalou, les Arméniens, gouvernés par le chef
militaire Dro, résistent mieux. Gyumri, alors appelée Alexandropol, est
investie par les armées de Mustafa Kémal le 7 novembre ; la progression
des Turcs est très rapide et la résistance arménienne quasi-inexistante.
Les armées kémalistes font signer un armistice à Ohadjanian mais les
Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement une contreattaque. Le 18 novembre 1920, un nouvel armistice est signé. L'Arménie a
perdu la guerre.
Wikipedia
18 novembre 1921 -- Empire ottoman : [lettre de Vahan Portoukalian à
Kourken Tahmazian]; « Hier les chefs des communautés chrétiennes ont
eu une entrevue avec trois des principaux kémalistes d’Adana, dont
Soubbi pacha et le chef des fellahs, Deblan Zadé. Les chrétiens ont hésité
à accepter le rendez-vous, convaincus qu’il n’y avait pas de terrain
d’entente ; ils ne s’y sont rendus que sur l’insistance des Turcs, et ils ont
demandé des garanties sur les trois points suivants : 1) Sur l’exemption
du service militaire ; 2) Sur l’exonération de 40% de la fortune exigée
pour frais de guerre pour la raison que les chrétiens sont ruinés ; 3) Sur la
libre circulation, redoutant que le régime qui sévit encore dans l’Anatolie
ne soit appliqué à la Cilicie, et que toute transaction commerciale
devienne impossible. Enfin, Mgr Kéklikian a insisté sur la nécessité de
rétablir dans leurs biens les Arméniens de Hadjine, Zeïtoun, Sis et autres
lieux, qu’ils ont dû abandonner, et de les indemniser de leurs pertes. à ces
justes réclamations, les Kémalistes ont répondu qu’ils n’avaient point de
mission officielle pour leur assurer d’autres garanties que celles spécifiées
dans l’accord franco-turc, mais qu’ils pouvaient les rassurer sur les
sentiments des Turcs à l’égard des chrétiens. Et sur ces bonnes paroles on
s’est séparé... » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour
toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921 vue par
l’officier Vahan Portoukalian
18 novembre 1940 -- Les Allemands créent un ghetto à Lask (province
de Lodz, Pologne).
Au début de la guerre, la ville comptait 4 000 juifs environ. Des juifs y
vivaient depuis le début du XVIIe siècle.
Israelvivra.com
18 novembre 1942 -- 4 000 juifs de Makov Mazoviecki sont déportés au
ghetto de Varsovie.
En trois jours, environ 5 000 juifs du ghetto de Lwow (Lvov, R.S.S.
d'Ukraine) sont déportés soit au camp d'extermination de Belzec, soit au
camp de travail forcé de Janovska, où ils périssent tous. Il s'agit du
dernier transport de Lwow vers un camp d'extermination. Désormais, les
juifs restants seront fusillés.
4 000 juifs du ghetto de Przemysl (province de Rzeszow, Pologne) sont
déportés au camp d'extermination de Belzec.
Enzo Hayim Sereni est assassiné dans le camp de concentration de
Dachau. D'origine italienne, pionnier en Palestine, il avait été envoyé par
la Haganah dans la partie occupée de l'Italie. Fait prisonnier par les
Allemands peu après avoir été parachuté, il fut envoyé dans divers camps
avant d'être fusillé à Dachau.
Israelvivra.com
18 novembre 1944 -- A Dachau, les Juifs d'Eretz Israël parachutés
derrière les lignes allemandes pour aider la résistance, sont tués : Enzo
Séréni, Aviva Reik, Rafi Reiss, Svi Ben Yaakov.
ajpn
18 novembre 2003 -- Le tribunal pénal international pour l'exYougoslavie (TPIY) rend public son acte d'inculpation contre l'ancien chef
de l'ancienne République serbe de Krajina, Milan Babic, poursuivi pour six
chefs d'inculpation de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour
la campagne de nettoyage ethnique en Croatie au début de la guerre.
Wikipedia
18 novembre 2008 -- La Vendée en Arménie: du 15 au 18 novembre,
une délégation vendéenne conduite par le Président du Conseil général
Philippe de Villiers accompagné des députés Dominique Souchet et
Véronique Besse, de Jacques Oudin, conseiller général de Noirmoutier, et
de François Bon, conseiller général de Saint-Hilairedes- Loges s’est rendue
en Arménie, afin de poser les fondations d’une coopération exceptionnelle.
Elle y a reçu un chaleureux accueil. Philippe de Villiers a rendu un vibrant
hommage aux nombreuses victimes du génocide arménien, déposé une
gerbe au pied du monument érigé à Yerevan et planté un arbre de la
Vendée, aux abords du site, parmi ceux plantés par des chefs d’Etats du
monde entier.
Imprescriptible.fr : N°460 • 20 DÉCEMBRE 2008 ACHKHAR
18 novembre 2009 -- Turquie : Hurriyet du 18 novembre 2009, Mustafa
Dogan est en dernière année de collège au lycée Jacques Marquette près
de Nancy. L’adolescent de 13 ans a contesté, avec cinq autres camarades
issus de l’immigration turque, le cours d’histoire sur le génocide arménien.
Il a répondu lors d’un examen d’histoire : « il n’y a pas eu de génocide, et
même s’il a eu lieu, ils l’avaient mérité [ils : les Arméniens]». L’élève a été
renvoyé deux jours et l’équipe pédagogique lui a demandé de préparer un
dossier sur le thème du génocide arménien perpétré dans l’Empire
ottoman en 1915. Son père a alors alerté les associations franco-turques
de la région (COJEP) qui sont intervenues auprès de l’établissement.
Mustafa a donc réintégré son collège et il n’aura pas de devoir sur le
génocide arménien à préparer. Si cette information se révélait exacte on
serait en droit de se poser des questions : de même que ce ne serait pas
aux politiques de faire l’histoire, va-t-on désormais prétendre que ce n’est
pas aux professeurs de l’enseigner ? Pourtant seule l’éducation peut faire
évoluer la société originaire de Turquie et la délivrer de la haine antiarménienne si profondément ancrée en elle. Le ministère de l’Education
nationale va-t-il laisser les établissements gérer seuls cette situation ?
Collectifvan.org
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58767
UE/TURQUIE
TURQUIE/UE : Erdogan joue avec les nerfs de l’UE
Geopolis Francetvinfo.fr
Publié le 17 novembre 2016
C’est un bras de fer et une guerre des nerfs qui s’intensifient ces derniers
jours entre Ankara et Bruxelles. « La balle est maintenant clairement dans
le camp de la Turquie. Il est temps qu’Ankara nous dise ce qu’elle veut
vraiment », affirmait Johannes Hahn, commissaire européen à
l’élargissement. À savoir : continuer les discussions sur le processus
d’adhésion à l’UE, ou laisser les relations diplomatiques se dégrader. L’UE
s’inquiète en effet de la situation politique en Turquie. Depuis le coup
d’état de juillet dernier, des purges massives se multiplient dans
l’administration, les médias, ou l’opposition politique. Pire, Erdogan
envisage de rétablir la peine de mort.
Du côté d’Ankara, même son de cloche. Dans un entretien au quotidien
Hürriyet, Reccep Tayip Erdogan interpellait Bruxelles : « L’Union
européenne cherche à nous contraindre à nous retirer du processus
(d’adhésion). S’ils ne veulent pas de nous, qu’ils le fassent clairement
savoir, qu’ils prennent la décision ». Surtout que le président turc ne se
lasse pas de faire comprendre que la Turquie peut se passer de l’UE. Il a
récemment menacé de suivre l’exemple du Brexit en appelant le peuple
turc à se prononcer sur l’adhésion à l’UE par référendum.
Une position compliquée pour l’UE
Voilà plus de 10 ans que le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE est
enclenché, celui-ci semble plus que jamais dans l’impasse. Alors que la
répression s’alourdit dans le pays, Erdogan maintient son référendum
prévu au printemps 2017 sur l’instauration d’un régime présidentiel. Et fin
octobre, il a proposé de soumettre le rétablissement de la peine de mort
au vote du Parlement, une ligne rouge pour Bruxelles. Une telle mesure
violerait la convention européenne des droits de l’homme, que la Turquie
a pourtant ratifié, et irait contre les « acquis communautaires » nécessaire
à l’adhésion à l’UE. La peine de mort avait en effet été abolie en 2004
pour permettre à Ankara d’entamer le processus.
Toutefois une prise de position ferme de l’UE vis-à-vis de la Turquie
apparaît compliquée pour l’heure. Pour certains diplomates, impossible de
rompre le dialogue. « Il faut que l’on reste en contact avec les autorités
turques pour dénoncer cet état des choses qui est indigne d’un pays qui
veut devenir membre de l’UE », affirmait le ministre luxembourgeois Jean
Asselborn lundi 14 novembre, à l’occasion d’une réunion des ministres des
affaires étrangères au Conseil. D’autant plus que remettre en cause le
processus d’adhésion n’est pas si évident. Dans les principes qui
encadrent les négociations, aucun ne prévoit la levée du statut de
candidat. Seul un mécanisme de suspension des négociations en cas de «
violations graves et persistantes » des principes démocratiques
fondamentaux est possible. Et celui-ci reste de l’initiative de la
Commission ou d’un tiers des pays membres. Pour que la Turquie perde le
statut de candidat, les Etats membres devraient voter à l’unanimité.
Seule l’Autriche prend position
Cela n’est pas prêt d’arriver compte tenu de réticences de certains pays
comme la Grèce et la Bulgarie qui misent sur la Turquie pour faire face à
la crise migratoire, bien que l’accord conclu en mars dernier ne présente
pas les résultats attendus. Seule l’Autriche actuellement veut mettre un
terme aux négociations et émet des doutes sur la coopération avec les
autorités turques. Début novembre, le ministre de la Défense autrichien,
Hans Peter Doskozil, revenait sur l’accord sur les réfugiés et consultait
déjà ses homologues des Balkans pour prendre une décision en cas de
rupture avec Ankara. Erdogan critique quant à lui l’ « honnêteté » des
dirigeants européens, attendant toujours de l’UE qu’elle lève les visas
pour les Turcs, l’une des contreparties prévues dans l’accord.
Couper les ponts avec la Turquie reviendrait aussi à mettre en suspens la
normalisation des relations entre Chypre et la Turquie et également à se
mettre à dos un allié de taille au sein de l’Otan dans la lutte contre l’Etat
islamique. Certains Etats comme l’Allemagne redoutent de s’aliéner une
partie de la population d’origine turque.
L’Union européenne devra tout de même choisir quelle attitude adopter
vis-à-vis d’Ankara. Jeudi, une manifestation de plusieurs milliers de
personnes parcourait les rues de Bruxelles à l’appel de l’opposition prokurde et appelait l’UE à se prononcer.
Reste à savoir quelle ligne rouge Ankara devra franchir pour que l’UE en
vienne à geler ses relations avec la Turquie.
M. Berthomé & V. Lerouge
http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-bruxellesfrance2/2016/11/17/turquieue-erdogan-joue-avec-les-nerfs-de-lue.html
BELGIQUE/TURQUIE
Des manifestants attaqués par des pro-Erdogan à
Bruxelles
7sur7
Par: rédaction
17/11/16 - 12h44 Source: Belga
Une dizaine de personnes habillées en noir s'en sont pris à des
manifestants, membres de l'opposition kurde, qui défilent en ce moment à
Bruxelles.
Des bagarres ont éclaté boulevards du Roi Albert II et du Jardin botanique,
a constaté Belga sur place. Selon la police, des militants turcs seraient
venus provoquer les manifestants. Les forces de l'ordre sont intervenues
mais la situation reste tendue.
Frappé au visage
Un homme a été frappé au visage par un groupe d'individus. La victime,
dont le visage était ensanglanté, a reçu des coups notamment de bâtons
et de parapluies, a constaté l'agence Belga. Cet homme, qui ne participait
pas à la manifestation, affirme ignorer la raison qui a poussé ses
agresseurs à s'en prendre à lui. Interrogé par Belga, il a indiqué qu'il était
d'origine turque et que son épouse est d'origine kurde.
Intervention de la police
Le groupe d'individus s'était détaché subitement du cortège à
l'intersection entre le boulevard Albert II et le boulevard Baudouin. Il s'en
est pris à une personne à l'intersection entre le boulevard Baudouin et la
chaussée d'Anvers, au-dessus du tunnel Rogier. Prise de court, la police a
réussi néanmoins à écarter rapidement la victime de ses agresseurs.
Encadrement
Le cortège est encadré à la fois par les forces de l'ordre et un dispositif de
sécurité mis en place par les organisateurs de la manifestation. D'autres
incidents ont émaillé sur le parcours de la manifestation.
Premier bilan
Quelque 2.200 membres de l'opposition kurde au président turc
manifestent depuis 11h ce matin dans les rues de la capitale, selon un
premier bilan de la police de Bruxelles.
L'Europe critiquée
Les manifestants protestent contre le régime de Recep Tayyip Erdogan et
dénoncent "l'attitude faible et peureuse de l'UE et des Etats membres". Le
cortège s'achemine vers le quartier européen avant une dislocation prévue
vers 16h.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/2986450/2016/
11/17/Des-manifestants-attaques-par-des-pro-Erdogan-a-Bruxelles.dhtml
"À bas le régime fasciste en Turquie", "Erdogan
dictateur": 2.000 manifestants pro-kurdes ont défilé
à Bruxelles
RTL Info
Publié le 17 novembre 2016 à 07h42 , mis à jour à 17h01
| 1460 |
"A bas le régime fasciste en Turquie", "Erdogan dictateur"...
Quelque 2.000 personnes principalement d'origine kurde, sur les
10.000 attendues, ont pris part sous ces slogans à la
manifestation d'opposition au président turc Recep Tayyip
Erdogan jeudi. Des bagarres ont éclaté dans le cortège vers 12h00
et une personne a été blessée.
"Nous sommes ici pour dénoncer le régime d'Erdogan", a expliqué Orhan
Kilic, membre du mouvement kurde NavBel, organisateur de la
manifestation. "Hier et encore aujourd'hui, deux maires kurdes ont été
arrêtés et écartés de leurs fonctions en Turquie. A la place, Erdogan a
nommé un groupe de bureaucrates de l'AKP (parti du président turc, ndlr).
Il outre-passe la démocratie".
L'appel à manifester a été lancé par le parti d'opposition pro-kurde HDP,
qui a obtenu 10% des voix aux dernières élections législatives turques en
novembre 2015. Mais les groupes alévis, arméniens et assyriens sont
également mobilisés, selon NavBel. Des Kurdes vivant en Allemagne, aux
Pays-Bas et en France ont également fait le déplacement en car.
Des bagarres ont éclaté
Les manifestants ont quitté la gare de Bruxelles-Nord vers 11h00 pour
rejoindre le quartier européen. De nombreux drapeaux d'Abdullah Ocalan,
leader historique du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan)
actuellement en prison, ont été brandis. La Turquie, l'UE et les Etats-Unis
reconnaissent tous le caractère terroriste de cette organisation. Les
organisateurs ont répliqué en rappelant le non-lieu rendu le 3 novembre
dernier par la Chambre du Conseil de Bruxelles sur le renvoi au tribunal
correctionnel de membres du PKK pour terrorisme. Vers 12h00, deux
bagarres ont éclaté sur le parcours de la manifestation.
La première, au carrefour entre le Boulevard Albert II et la petite ceinture,
a fait un blessé. Un homme a été frappé au visage par un groupe
d'individus partis précipitamment du cortège. La victime, dont le visage
était ensanglanté, a reçu des coups notamment de bâtons et de parapluies,
a constaté l'agence Belga. Cet homme, qui ne participait pas à la
manifestation, a affirmé ignorer la raison qui a poussé ses agresseurs à
s'en prendre à lui. Interrogé par Belga, il a indiqué qu'il était d'origine
turque et que son épouse est d'origine kurde. Des policiers ont de leur
côté fait part de provocations de la part de militants turcs. Les forces de
l'ordre sont rapidement parvenues à séparer la victime et ses agresseurs.
Une deuxième rixe a ensuite éclaté à hauteur de la station de métro
Botanique. La situation a été rapidement maîtrisée.
Présence policière renforcée
Sur escorte renforcée, la suite de la manifestation s'est déroulée sans
autres incident. Les manifestants sont arrivés vers 13h30 rue de la Loi,
entre le rond-point Schuman et le parc du Cinquantenaire. Après une
minute de silence, des discours ont été prononcés en langue kurde. Les
manifestants avaient choisi le quartier européen comme lieu d'arrivée
pour dénoncer "l'attitude faible et peureuse de l'UE et des Etats membres".
Ils ont réclamé l'arrêt de l'accord sur les réfugiés, l'arrêt des flux
financiers vers la Turquie et l'arrêt des négociations d'adhésion de la
Turquie à l'UE.
La dislocation s'est déroulée dans le calme vers 16h00. Cette
manifestation a eu lieu dans un contexte de tension croissante entre la
communauté kurde et le président turc Recep Tayyip Erdogan. La Turquie
est l'objet de sévères critiques en raison de la répression massive dans le
pays après l'échec du coup d'Etat de juillet dernier. Des membres du HDP
et du PKK, entre autres, ont été arrêtés. La question est également à
l'origine de tensions avec la Belgique, le Premier ministre Charles Michel
ayant qualifié mercredi d'"absurdes" les propos de M. Erdogan accusant
notre pays d'être "un important centre" pour les partisans du PKK.
Les Kurdes vivent dans une région située à cheval sur quatre pays: la
Turquie, la Syrie, l'Iran et l'Irak. Des velléités indépendantistes existent
depuis des décennies.
Des membres de la N-VA présent pour soutenir la manifestation
La N-VA est le seul parti politique représenté au parlement fédéral présent
jeudi à la manifestation organisée par l'opposition au président turc Recep
Tayyip Erdogan à Bruxelles. "Les Kurdes sont parmi nos alliés les plus
fiables dans la lutte contre le groupe Etat Islamique en Syrie et en Irak.
Ils méritent maintenant notre soutien", estime le sénateur Pol Van Den
Driessche.
La délégation des nationalistes flamands a également exprimé son soutien
aux députés du parti pro-kurde HDP et aux journalistes arrêtés par les
autorités turques depuis l'échec de la tentative de coup d'Etat en juillet
dernier. "La Turquie glisse de plus en plus vers une dictature. Sans liberté
de la presse et sans opposition, la démocratie meurt", a affirmé le député
européen Mark Demesmaeker, qui pointe également l'attitude de la
Commission européenne à l'égard du président turc. "Nous devons cesser
les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et nous
devons résister à son chantage avec l'accord conclu sur la question des
réfugiés. Cet accord n'est d'ailleurs pas respecté correctement".
http://www.rtl.be/info/regions/bruxelles/-a-bas-le-regime-fasciste-enturquie-erdogan-dictateur-2-000-manifestants-pro-kurdes-ont-defile-abruxelles-867728.aspx
Ils fuient la répression: de plus en plus de Turcs
demandent l'asile en Belgique
RTBF
Publié le mercredi 16 novembre 2016 à 19h28
Ils étaient 21 en juin, ils sont 715 en octobre : le nombre de demandeurs
d’asile turcs a décuplé depuis le coup d’Etat du 15 juillet en Turquie.
Députés kurdes, journalistes, magistrats, avocats, enseignants… plus de
35 000 personnes ont été arrêtées. Comme l’explique Cengiz Aktar,
professeur de sciences politiques, "les gens ne sentent plus en sécurité, ni
pour eux-mêmes, ni pour leur famille et même pour leurs biens, qui
peuvent être confisqués. Les arrestations sont aléatoires et le recours au
droit ne fonctionne plus. Et là où il n’y a plus de droit, on a du mal à y
vivre."
La peur, même à Bruxelles
Ce journaliste turc réfugié à Bruxelles accepte de témoigner à condition de
rester strictement anonyme : "Il n’y a plus aucun endroit ni média où vous
pouvez vous exprimer du fond du cœur. Soit vous vous auto censurez,
soit on vous censure, soit on vous jette en prison". Malgré son exil à
Bruxelles, il craint encore des représailles contre sa famille restée en
Turquie. Un autre de ses collègues était en voyage au moment du coup
d’Etat. Il s’est réfugié en Belgique, auprès de cousins. Mais l’attraction de
la Belgique, que ce soit pour les opposants à la politique du président
Recep Tayyip Erdogan, ou tout simplement pour les démocrates, c’est la
proximité des institutions européennes. "Il est essentiel pour nous d’y
témoigner de ce qui se passe en Turquie."
Bruxelles, centre européen de l’opposition
Le président Recep Tayyip Erdogan pointe du doigt la Belgique comme
"centre important pour les terroristes du mouvement terroriste kurde
PKK", mais aussi un "centre de l’organisation güléniste", soupçonnée
d’avoir planifié le coup d’Etat du 15 juillet dernier. Quinze députés kurdes
ont été arrêtés, dont dix sont toujours emprisonnés. Trois de leurs
collègues sont actuellement à Bruxelles et savent que s’ils rentrent, ils
risquent le même sort. La chasse du pouvoir s’étend bien au-delà de tout
sympathisant à Fethullah Gülen, à toute personne critique envers le
pouvoir. Un pouvoir de plus en plus autocratique, nationaliste et religieux.
La Turquie est-elle encore un Etat de droit ?
http://www.rtbf.be/info/dossier/tentative-de-coup-d-etat-enturquie/detail_ils-fuient-la-repression-de-plus-en-plus-de-turcsdemandent-l-asile-enbelgique?id=9456792&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share
&utm_medium=twitter_share
TURQUIE
“Génocide politique” dit l’opposition démocratique
Chroniques de Daniel Fleury, Nationalismes novembre 17, 2016 Kedistan
Le terme de “génocide politique” est employé par l’opposition
démocratique en Turquie. Il pourrait ici susciter des controverses. En
Turquie, il fait sens.
L’opposition démocratique en Turquie n’est pas dans la revendication de
“reconnaissance” de génocide pour elle même.
Le “génocide” des Arméniens fait partie intégrante du “refoulé” qui préside
à l’installation de l’Etat-Nation turc. Le roman historique national qui a été
écrit, rabâché, enseigné, commémoré, par tous les régimes qui se sont
succédés depuis quasi un siècle en Turquie, contient aussi le
“négationnisme”, autant qu’il a créé un mythe de “turcité” obligatoire.
Toute minorité, tout Peuple de la mosaïque turque en devient le “colonisé”,
susceptible d’être considéré comme “nuisible” à l’unicité de la Nation.
La simple utilisation du terme “génocide” en Turquie appelle à cette
remise en cause du “roman nationaliste”. Et on ne peut résumer
l’opposition de tous les régimes qui se sont succédés dans la “République”
à un simple refus d’indemnisation des victimes. Les Arméniens sont
toujours considérés comme des “adversaires politiques”, et les Kurdes
aujourd’hui injuriés comme des “bâtards d’Arméniens”… Le régime fit
assassiner Hrant Dink, considéré comme opposant dangereux… La
réaction politique contre les élus de l’opposition démocratique procède de
cette même volonté d’éradiquer la remise en cause fondamentale du
nationalisme turc, aujourd’hui parfaitement incarné aussi dans le parti
AKP au pouvoir, les ultra nationalistes alliés étant de simples satellites
utiles aux basses oeuvres…
Je n’ai aucune intention de traiter en “juriste” de l’utilisation du terme
génocide. Il fait même encore débat pour désigner la politique
d’oppression et de destruction du Peuple colonisé palestinien… et pour
cause…
On pourrait objecter que renvoyer l’opposition démocratique en Turquie à
ce terme, revient à désigner la seule composante ethnique kurde de cette
opposition, et revenir à nouveau à qualifier systématiquement par
exemple de “pro kurde” cette opposition. Mais là, en l’occurence, il s’agit
bien d’éluEs de régions et de villes, majoritairement représentatifs du
Peuple kurde, en effet, lorsqu’on considère la suspension, le
remplacement et l’arrestation des maires et co-maires en majorité au
Bakur, par exemple, comme des députéEs.
Quelques chiffres :
La Co-présidente du HDP, Figen Yüksekdağ, et Selahattin Demirtaş
également Co-président et député du HDP, les députéEs Leyla Birlik,
Ferhat Encü, Nursel Aydoğan, İdris Bayülken, Gürsel Yıldırım, Abdullah
Zeydan, Selma Irmak sont actuellement en prison.
Ziya Pir, Sırrı Süreya Önder, İmam Tasçıer, ont été libérés.
Sur 106 mairies HDP, des tuteurs-administrateurs ont été attribués à 34
mairies,( dont 3 mairies métropoles), 52 maires et co-maires ont été
retiréEs de leurs fonctions et 39 misES en arrestation.
Sur 11 mairies DBP (Parti Démocratique des Régions)
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Siirt: Maire Tuncer Bakırhan arrêté (aujourd’hui), le Sous-Préfet AKP
est aussitôt attribué comme tuteur.
Tunceli: Maire Mehmet Ali Bul arrêté, un tuteur attribué
Diyarbakır : Maire Metropole: Gülten Kışanak arrêtée
Mardin : Maire Metropole Ahmet Türk éloigné de ses fonctions, un
tuteur attribué.
Şırnak: Maire Serhat Kadirhan, éloigné de ses fonctions, un tuteur
attribué.
Van: Maire Bekir Kaya arrêté (aujourd’hui). Le Préfet est attribué
comme tuteur
Batman: Maire Sabri Özdemir retiré de ses fonctions, un tuteur
attribué.
Hakkari: Maire Dilek Hatipoğlu retirée de ses fonctions, un tuteur
attribué..
Restent -pour l’instant encore- trois mairies DBP dans les villes de Bitlis,
Iğdır et Ağrı.
Même des ancienNEs maires y passent… Par exemple Edibe Şahin
ancienne maire de Dersim, ancienne députée du #HDP et membre de
l’assemblée de parti du HDP a été incarcérée, aujourd’hui.
Lorsqu’on sait que beaucoup de ces villes et quartiers ont subi durant des
mois des couvres feux et états de siège, suivis de destruction massive,
accompagné d’arrestations et de meurtres, on comprend qu’il n’y a pas là
que des “chicanes républicaines”, ou des règlements de compte. Cette
offensive politique est planifiée, contre des populations, des Peuples, et
les représentations politiques qu’ils se sont données.
La guerre qui est menée au Bakur laisse derrière elle ses slogans
nationalistes dans les ruines qu’elle cause. Et même les mots de “crimes
de guerre” ne passeraient pas la bouche de responsables politiques ? Alors
pensez, parler de génocide…
Je suis le premier à reconnaître que les “mémoires” demandent à être
respectées, et le vocabulaire qui les accompagne clairement établi, dans
ses formulations juridiques. Tous les combats contre le négationnisme
l’exigent. Mais il est des cas où le déroulé même d’une répression et le
régime qu’elle consolide, permet à mes yeux, l’utilisation de mots forts
pour éveiller les consciences et rappeler les conséquences inéluctables qui
suivent le silence devant les criminels en action.
Traductions & rédaction par Kedistan.
http://www.kedistan.net/2016/11/17/genocide-politique-opposition/
“La dérive autoritaire qui arrive en Turquie peut
advenir ici aussi”
Télérama.fr
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Marie Cailletet
Publié le 18/11/2016.
Le 31 octobre dernier, Murat Sabuncu, rédacteur en chef du quotidien turc
“Cumhuriyet”, était interpellé puis placé en détention. Son fils, Muratcan,
étudiant à Paris 1 et président de l'Association des droits de l'Homme de la
Sorbonne lui adresse une lettre ouverte.
Le putsch manqué du 15 juillet dernier a laissé les mains libres à Erdogan
pour éradiquer toute opposition au sein de l’appareil d’Etat et de la société
turque. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, juges, fonctionnaires,
universitaires, députés et journalistes sont limogés ou arrêtés. Selon
l’Association des journalistes de Turquie (TGC), 170 organes de presse ont
été fermés, 105 journalistes placés en détention et 777 cartes de presse
annulées. Bête noire du régime autocratique d’Erdogan, le quotidien
d’opposition Cumhuriyet s’est illustré depuis des mois par des enquêtes
embarrassantes pour le pouvoir. En 2015, le journal avait notamment
révélé, vidéo à l’appui, que les services secrets turcs fournissaient des
armes à des rebelles islamistes en Syrie. Can Dündar, son ancien
rédacteur en chef, condamné en première instance pour ce scoop à cinq
ans de prison ferme et victime d’une tentative d’assassinat, vit désormais
en exil en Europe. Son successeur à la tête du quotidien, Murat Sabuncu a
été arrêté le 31 octobre dernier et est incarcéré avec huit autres membres
de la rédaction à Istanbul. Son fils Muratcan, étudiant en master de droit
international à Paris 1 et président de l'Association des Droits de l'Homme
de la Sorbonne (ADHS), lui adresse une lettre ouverte sous forme de
vidéo et nous appelle à la solidarité.
Pouvez-vous revenir sur les circonstances de l’arrestation de votre
père, le 31 octobre dernier ?
Fin octobre, pendant quatre jours, l’Association des Droits de l’Homme de
la Sorbonne organisait avec le Parlement Européen des jeunes un Forum
sur le thème des réfugiés. Une centaine d’entre eux sont accueillis à Paris
I. A cette occasion, j’avais invité mon père à prendre la parole le 31
octobre. Il a décliné, très occupé et très préoccupé par ce qui se passe en
Turquie. S’il était venu à la conférence, il n’aurait pas été arrêté.
Moi, j’ai appris la nouvelle vers 6h30 par un coup de fil. Les policiers se
sont présentés à l’aube à l’appartement où mon père vit avec sa seconde
épouse dans la partie asiatique d’Istanbul et l’ont emmené. Les huit
journalistes de Cumhuriyet incarcérés avec lui sont accusés de collusion
avec deux organisations « terroristes » : le mouvement de Fethullah
Gülen [accusé d’avoir fomenté le coup d’Etat du 15 juillet, NDRL] et le
Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie).
Quelles nouvelles avez-vous de lui ?
Chaque mercredi, il peut recevoir quelqu’un de la famille, mais
uniquement des gens qui portent le même nom. Cela restreint le champ
de ceux susceptibles de lui rendre visite puisque cela exclut, de fait, les
amis. Ma grand-mère et ma tante ont pu le voir.
Il a très bon moral. D’après ce que je sais, tous les journalistes de
Cumhuriyet sont dans la même prison et mon père est en cellule avec
deux d’entre eux.
Quant à ce qui va arriver, c’est difficile à savoir puisque cette incarcération
ne repose pas sur le droit mais est politique.
Quel sens donnez-vous à la lettre (et la vidéo) que vous avez
adressée aux étudiants de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ?
Je voudrais sensibiliser les Français, les Européens, leur dire que ce qui
arrive en Turquie, cette dérive autoritaire, peut advenir ici aussi. Il y a eu
le Brexit, Trump… l’inimaginable est toujours possible. Les droits de
l’Homme ne peuvent jamais être considérés comme achevés, c’est un bien
à conquérir continuellement. On a tendance à considérer en France que
c’est acquis. Or, c’est un travail du quotidien.
A travers mon exemple, je voudrais sensibiliser sur ce qui se passe en
Turquie, sur l’arbitraire. La réaction de l’Europe va être déterminante. Je
sais que l’Union européenne et la Turquie ont des intérêts communs
autour de la question des réfugiés. Je ne peux imaginer que l’Europe
ferme les yeux sur la situation en Turquie à cause de cela.
Je ne suis pas pessimiste, j’ai une profonde confiance dans le peuple turc.
Depuis des jours, devant l’immeuble de Cumhuriyet, à Istanbul, des
chanteurs, des artistes, des anonymes se rassemblent pour manifester
leur solidarité. Je crois que la mobilisation peut peser et favoriser la
libération des journalistes de Cumhuriyet.
Ce vendredi 18 novembre, l’Association des Droits de l’homme de la
Sorbonne organise l'Agora de Cumhuriyet pour rendre hommage à la
liberté de la presse et aux journalistes détenus. Elle se tient dans
l'amphithéâtre Turgot de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne à partir
de 19h30, voir la page Facebook.
Une lettre ouverte vient par ailleurs d'être adressée au président de la
République, François Hollande, par l'intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, CFDTJournalistes à propos des atteintes à la liberté de la presse en Turquie. A
lire ici.
http://www.telerama.fr/monde/la-derive-autoritaire-qui-arrive-enturquie-peut-advenir-ici-aussi,150236.php
« La Turquie sombre dans la dictature »
A Bruxelles, les militants pro-kurdes appellent à condamner Erdogan
Le Soir, THOMAS CASAVECCHIA, 18 novembre 2016
Ils devaient venir par dizaines de milliers. Finalement, ils n’étaient qu’un
peu moins de 3.000 pro-kurdes à défiler dans les rues de Bruxelles ce
jeudi après-midi.
Dans la foule flottaient des drapeaux à l’effigie du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et de son créateur Abdullah Öcalan, emprisonné, seul, sur
l’île-prison d’İmrali depuis 2002, après sa capture en 1999. Dans la foule,
nombreux sont les sympathisants du mouvement, considéré comme
terroriste par les USA et l’Europe.
Mais pas seulement : on retrouvait également en masse des drapeaux du
Parti de l’union démocratique, parti kurde syrien, de l’YPG, sa branche
armée qui lutte contre Daesh, ainsi que du HDP, le Parti démocratique des
peuples, parti d’opposition de gauche à l’origine de ce rassemblement.
La foule s’était rassemblée devant la gare du Nord vers dix heures et, en
même temps que les premiers discours, résonnaient déjà les slogans qui
accompagneraient tout le défilé « A bas le régime fasciste en Turquie » ,
ou encore, « Erdogan, dictateur » et « Erdogan terroriste » .
Ce qui regroupait en effet les manifestants, c’était bien, en sus de plus
d’autonomie pour la communauté kurde de Turquie, l’opposition au
gouvernement turc. « Ce qui se passe en Turquie est inquiétant , juge
Pieter, jeune Belge de 31 ans. Je me suis marié avec une Turque, et nous
avons habité là-bas quelques mois. J’ai été choqué par le traitement
réservé aux minorités dans ce pays. Arrestations, emprisonnements
politiques etc. Mon épouse, elle, était davantage favorable à l’AKP. Avec
tous les médias sous la coupe d’Erdogan, la majeure partie de la
population est conditionnée pour le soutenir. »
Si la manifestation avait débuté dans le calme, le parcours a toutefois été
émaillé d’incidents. Scène de panique alors que le cortège arrive au
croisement des boulevards Roi Albert II et Jardin botanique. Des cris, puis
des gens qui courent. Un homme interpelle les manifestants et est
immédiatement pris à partie par une vingtaine de militants pro-kurdes. Le
service de sécurité, pourtant conséquent et tendu est vite dépassé par la
soudaineté de l’altercation. La police elle aussi met quelques minutes pour
intervenir. Un moment de flottement suffisant pour que l’homme soit
frappé à coups de drapeaux avant d’être mis en sécurité par la police, le
visage en sang.
Le cortège finit par repartir malgré de nouvelles anicroches à Botanique.
Ces scènes désolent Sibel, une Belge d’origine Kurde, qui a un temps
travaillé pour le HDP. « On se doutait qu’il y aurait des provocations, la
consigne avait été de ne pas y répondre. Erdogan peut se servir de ces
incidents pour nous décrédibiliser. »
A l’arrivée du cortège aux abords du rond-point Schuman, les discours
reprennent. Une députée HDP, Tugba Hezer, a fait le déplacement. « La
Turquie sombre dans la dictature , explique la députée. Les co-présidents
et neuf autres députés du parti ont été incarcérés par le régime. Les
opposants subissent l’oppression, les journalistes également, les Turcs
aussi, et les académiciens. Notre parti se pose en défenseur des minorités
de Turquie, ce n’est pas juste le parti des Kurdes. »
Cette manifestation sonnait surtout comme un message à l’Europe. « Il
est temps que l’Europe cesse de se rendre complice des exactions
d’Erdogan. Nous demandons un refroidissement des relations avec ce pays
mais aussi des sanctions économiques. L’Europe ne peut plus permettre
ce genre de dérives de la part d’un pays qui souhaite s’y intégrer. »
Du côté du ministère des Affaires étrangères, aucun commentaire ne sera
apporté, pas plus sur la manifestation que sur les propos du président
Erdogan au sujet desquels Charles Michel avait déjà réagi.
http://plus.lesoir.be/69300/article/2016-11-18/la-turquie-sombre-dansla-dictature
Politique extérieure Erdogan applique la « diplomatie
du mégaphone »
Le Soir, ANNE ANDLAUER, 18 novembre 2016
Istanbul - En matière de relations avec les Européens, le président turc a
choisi sa méthode, celle que d’aucuns appellent « diplomatie du
mégaphone » . Elle tient en quelques règles : distiller dans la presse des
sentences à l’emporte-pièce, privilégier l’attaque, aller toujours plus loin
dans ses accusations, alterner semonces générales et reproches ciblés. A
ce jeu sans vainqueur, deux Etats concentrent sur eux les foudres de
Recep Tayyip Erdogan : l’Allemagne et la Belgique. Il leur est non
seulement reproché – comme aux autres – d’avoir manqué de solidarité
après la tentative de putsch, mais aussi d’avoir soutenu et de continuer à
soutenir les ennemis de la Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK) et l’imam Fethullah Gülen en tête. Le premier est reconnu comme
un groupe terroriste par Ankara et l’UE ; le second est considéré comme
chef d’une organisation terroriste (la FETÖ) par la Turquie, qui l’accuse
d’avoir ordonné le coup d’Etat manqué.
Mercredi, Recep Tayyip Erdogan a lancé une attaque en règle contre les
autorités belges : « La Belgique est un centre important du PKK et de la
FETÖ (…) Ce pays où circulent tant de diplomates devrait être beaucoup
plus sensible [au terrorisme] mais ce n’est pas le cas. » Et de poursuivre
l’anathème : « Ils ont été confrontés récemment à une très grave attaque
terroriste. La France aussi. Mais il y en aura d’autres. [Ceux qui] nous
frappent aujourd’hui les frapperont demain. » Des propos fustigés par le
Premier ministre Charles Michel comme autant de déclarations « absurdes
» , « mensongères » et « diffamatoires » . « La Belgique est un Etat de
droit et il est indécent de tenir de tels propos contre un pays qui a lui
aussi subi de manière critique les conséquences du terrorisme » , s’est
emporté le chef du gouvernement fédéral. Jeudi, le ministère turc des
Affaires étrangères a qualifié cette réaction « d’exemple de double
standard (…) de la part de leaders de l’UE qui s’arrogent le droit de faire
des commentaires sur d’autres pays chaque jour » .
Questionnés par Le Soir sur les raisons de ces invectives, les officiels turcs
citent, pêle-mêle, l’affaire d’une tente dressée par des sympathisants du
PKK près du Conseil européen à Bruxelles en mars ; une exposition de
photos sur les milices kurdes de Syrie, cousines du PKK, au Parlement
européen en juillet ; ou encore le non-lieu, début novembre, de la
chambre du conseil de Bruxelles pour 36 personnes et sociétés
soupçonnées d’être liées au PKK (le parquet fédéral a fait appel). Quant
au réquisitoire concernant Fethullah Gülen et ses sympathisants, Ankara
accuse la Belgique de leur ouvrir ses portes. « Nous avons des
renseignements sérieux selon lesquels Gülen [installé aux Etats-Unis et
visé par une demande d’extradition] cherche à fuir vers un autre pays » ,
avait déclaré fin octobre le ministre turc de la Justice, Bekir Bozdag, citant
la Belgique parmi les refuges possibles. « Nous savons que la FETÖ jouit
d’une très forte présence en Belgique, Gülen pourrait vouloir s’y rendre » ,
justifie un responsable turc.
Ce discours fait son chemin dans les médias pro-Erdogan et son électorat.
En moins d’une semaine, une quinzaine d’éditorialistes ont consacré une
partie de leur chronique au « cas belge » . Dans le quotidien Sabah,
Meryem Gayberi accuse notamment Bruxelles de « protéger Fehriye Erdal
» , militante d’extrême gauche recherchée pour le meurtre de l’homme
d’affaires Özdemir Sabanci en 1996. L’éditorialiste fustige les
ambassadeurs européens en Turquie – dont le Belge Marc Trenteseau –
qui avaient assisté à une réunion du Parti démocratique des peuples (HDP,
prokurde) après l’incarcération de dix de leurs élus début novembre. Dans
le journal Aksam, Murat Kelkitlioglu taxe plusieurs pays, « à commencer
par la Belgique » , d’avoir « accueilli le mois dernier des réunions des
responsables européens de la FETÖ » . La campagne de dénigrement des
alliés d’Ankara risque de prendre de l’ampleur. Jeudi, Recep Tayyip
Erdogan a tout bonnement accusé « l’Occident d’être aux côtés de Daesh
».
http://plus.lesoir.be/
TURQUIE/IRAK/EI
"La Turquie bloque la libération de Raqqa, la capitale
de Daech"
Pour Khaled Issa, le représentant en France du Rojava, le
Kurdistan syrien, Ankara est un danger "pour la stabilité de
l'Europe et la paix mondiale".
Par Marc Nexon
Publié le 17/11/2016 à 07:50 | Le Point.fr
Après avoir lancé la conquête de Mossoul en Irak, la coalition
internationale engage l'opération de libération de Raqqa en Syrie, la
capitale de Daech. En première ligne, les troupes kurdes regroupées au
sein des Forces démocratiques syriennes (FDS). Khaled Issa, le
représentant en France du Rojava, le Kurdistan syrien, livre les détails de
cette offensive à huis clos.
Le Point.fr : Comment l'offensive vers Raqqa se déroule-t-elle ?
Khaled Issa : Les Turcs font tout pour bloquer l'opération de libération de
Raqqa. Nous sommes actuellement à 30 kilomètres de la ville, mais notre
progression est ralentie par leurs bombardements qui nous empêchent de
couper les lignes de ravitaillement de Daech. La ville d'Al-Bab est la
dernière ville stratégique qui mène à Raqqa et que nous tentons de
conquérir. Nos forces la prennent en tenaille, mais les Turcs y mènent
aussi une offensive et veulent la récupérer pour compliquer notre avancée.
Du coup, ils pilonnent nos positions aux alentours. Ils n'osent pas encore
le faire là où stationnent les conseillers militaires français et américains.
Que cherche à obtenir le président turc Recep Tayyip Erdogan ?
Erdogan panique à l'idée que la capitale de Daech tombe sans qu'il ait son
mot à dire. N'oubliez pas que, depuis le début du conflit, il utilise ces
terroristes comme un moyen de chantage vis-à-vis de l'Europe. Il veut
pouvoir les contrôler et leur assurer une base arrière. Et si Bruxelles ne lui
donne pas satisfaction ou ne lui verse pas les 6 milliards d'euros d'aides
promises, il les lâchera dans la nature. Il existe une vraie complaisance
d'Ankara à l'égard de ces extrémistes. Il y a trois jours, les Turcs ont
repris neuf villages à Daech sans combattre. Ce n'est pas un hasard.
Quel rôle les Russes jouent-ils ?
Il y a désormais un pacte entre la Turquie, la Russie et Bachar el-Assad.
Erdogan leur a dit : « Je retire mes mercenaires d'Alep et je vous laisse la
ville. En échange, vous me laissez les mains libres dans le nord de la
Syrie. » Le chef des renseignements turc vient de passer cinq jours à
Damas.
Qu'attendez-vous du nouveau président américain ?
En envoyant son armée en Syrie, la Turquie a placé les États-Unis devant
le fait accompli. Nous attendons de voir comment réagira Donald Trump,
mais on compte sur ses services de renseignements pour lui faire un état
des lieux objectif. Il est temps que la communauté internationale prenne
conscience du danger que représente la Turquie pour la stabilité de
l'Europe et la paix mondiale. Le discours d'Erdogan est de dire : « Je fais
partie de l'Otan, donc je fais ce que je veux ! » Ça ne peut plus durer.
http://www.lepoint.fr/monde/la-turquie-bloque-la-liberation-de-raqqa-lacapitale-de-daech-17-11-20162083632_24.php?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_so
urce=Facebook&utm_term=Autofeed&link_time=1479367305#xtor=CS131-%5BEchobox%5D
Libération de plusieurs villages yezidis par le HPE
ÊzîdîPress
Tara (Irak) – Les soldats des Forces de Défense de Shingal (HPE) ainsi
qu’un bataillon féminin ont attaqué des positions de l’Etat Islamique. Ces
offensives sont concentrées sur la libération de plusieurs villages yezidis
dans la province de Shingal. D’après des sources du HPE, le village de
Tara est sous contrôle depuis hier.
Les soldats du HPE dans la province de Shingal
De violents combats ont eu lieu pour libérer ce village situé à 7 km au Sud
des montagnes de Shingal. L’assaut yezidi a provoqué la mort d’au moins
15 soldats du groupuscule terroriste. Des véhicules blindés et plusieurs
armes à feu ennemis ont été récupérer par le HPE.
Les flèches indiquent la zone où l’opération a lieu, « La Revanche des
femmes yézidis» (Wikimapia)
Depuis le génocide du 03 Aout 2014, c’est la première fois que les forces
de résistance yezidies ont réussi à avancer dans la partie Sud-Ouest de la
région. De plus, ces opérations spéciales sont soutenues par les
combattants du PKK. Un des chefs militaires du HPE a annoncé que les
offensives se poursuivraient jusqu’à ce que la zone tampon séparant les
villages arabes et yezidis ne soit reprise.
http://ezidipress.com/fr/liberation-de-plusieurs-villages-yezidis-par-lehpe/
Les chrétiens d'Irak retrouvent leurs églises
Le Figaro
Par Sylvain Tesson
Publié le 18/11/2016 à 09:30
EN IMAGES - Après deux ans d'occupation par l'Etat islamique, Qaraqosh,
la plus grande ville chrétienne d'Irak, a été libérée par les forces
gouvernementales. L'écrivain Sylvain Tesson a assisté à la première
messe dans une cathédrale détruite par les djihadistes.
De nos envoyés spéciaux
Photos de Thomas Goisque
L'année dernière, aux Pâques de 2015, Mgr Gollnisch, président de
l'Œuvre d'Orient, célébrait une messe nocturne dans un des camps de
réfugiés d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien. Il avait béni un soldat
catholique syriaque qui montait le lendemain vers le front. Puis, devant les
fidèles assyriens ou chaldéens que les troupes de l'Etat islamique avaient
chassés de leurs villages, le prélat avait lancé: «L'année prochaine, nous
célébrerons la messe à Qaraqosh!»Nous étions quelques-uns à assister à
l'office ce soir-là, dans le vent tiède et la lumière des projecteurs de
fortune. Il y avait le philosophe Pascal Bruckner, Frédéric Tissot, ancien
consul de France au Kurdistan, Hugues Dewavrin, de La Guilde
européenne du raid, venus inaugurer Radio al-Salam....
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/18/0100320161118ARTFIG00078-les-chretiens-d-irak-retrouvent-leurs-eglises.php
GENOCIDE DES TUTSI
Le Goncourt des lycéens attribué à l’écrivain Gaël
Faye
Le premier roman du rappeur franco-rwandais, prix du roman Fnac 2016,
raconte une enfance blessée par la guerre civile.
LE MONDE | 17.11.2016 à 13h01 • Mis à jour le 18.11.2016 à 08h47 | Par
Service culture
Le Goncourt des lycéens, prix conjointement organisé par la Fnac
et le ministère de l’éducation nationale, a été attribué à Gaël Faye
pour Petit pays (Grasset). Le choix du primoromancier vient
appuyer un beau succès public (troisième place des ventes
« littérature » des libraires du réseau Datalib depuis plusieurs
semaines) et un accueil critique enthousiaste, soutenu depuis bien
avant l’été par un plan média très organisé et porté par la
personnalité attachante de l’auteur.
Cette insistance à s’imposer est sans doute le principal (mais véniel)
défaut de Petit pays, que relevait l’écrivain Jean Hatzfeld dans sa
recension pour Le Monde des livres, en disant qu’il était « parfois
naïvement surécrit (ou surédité pour le succès) ». Faye a été de presque
toutes les sélections de prix, a obtenu celui du roman Fnac 2016 et a été
finaliste du prix Goncourt.
Un livre nostalgique sur l’exil
A première vue, l’argument de Petit pays paraît propre à faire pleurer
dans les chaumières : une enfance au Burundi, au moment de la guerre
civile de 1993 qui va voir se déchirer hutus et tutsis. L’auteur étant né
dans ce pays, d’une mère rwandaise et d’un père français, et y ayant vécu
jusqu’à l’âge de 13 ans, chassé par guerre, la « pipolisation » ainsi qu’une
chanson et un clip vidéo éponymes sortis en 2013 ont propulsé le roman,
même si le jeune auteur-compositeur s’est défendu d’avoir raconté sa
propre histoire à travers le personnage de Gabriel, le héros. Son album de
2013, Pili pili sur un croissant au beurre (Motown France), était en
revanche ouvertement autobiographique. Mais Petit pays n’est pas le
mélodrame qu’il pourrait être : c’est plutôt un livre nostalgique sur l’exil
hors de l’enfance et de son « petit pays », avec à l’horizon un retour
obsédant et impossible que le narrateur, devenu adulte, « repousse,
indéfiniment, toujours plus loin ».
Petit pays est pourtant aussi un livre joyeux, vu à hauteur d’enfant. Ils
sont une bande de cinq mini-délinquants qui s’amusent dans une impasse,
dans le déni des événements burundais, ou ne sachant tout simplement
pas trop ce qu’ils pensent, entre horreur et émerveillements. Gabriel, le
narrateur, a comme Gaël Faye une mère rwandaise et un père français
venu chercher la belle vie en Afrique. Il observe, questionne, rapporte,
faisant partager au lecteur les détails politiques du quotidien, tels que
l’« abacost, sorte de veston à manches courtes, en tissu sombre et léger,
sans chemise ni cravate, que Mobutu avait imposé aux Zaïrois pour
s’affranchir de la mode coloniale ».
On croise « Godefroy et Balthazar, les fameux cousins trancheurs de
zizis », ou le père du pote Gino, qui « se brossait les poils des avant-bras
dans un sens précis ». En lisière de cette innocence, une correspondante
française et son « monde mystérieux » ou Mme Economopoulos, dont la
bibliothèque devient vite le refuge du narrateur tandis que le pays bascule
dans la guerre. Des livres lus qui donneront au héros l’envie d’écrire,
clôturant ainsi parfaitement le récit, comme si le roman que s’apprête à
écrire « Gaby » à la fin du livre était précisément celui dont nous venons
d’achever la lecture.

Service culture
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/11/17/legoncourt-des-lyceens-attribue-a-l-ecrivain-gaelfaye_5032833_3260.html#HAmSJsuXMoZPtoBi.99
Seyoboka, un fugitif du génocide des Tutsi, extradé
du Canada
Publié le 17-11-2016 - à 12:06' par IGIHE
Seyoboka 50 ans, est un Rwandais réfugié au Canada qui y reçoit un
statut de réfugié en 1996. Dix ans après, les services d’immigration
canadiens lui retirent ledit statut car sérieusement soupçonné d’avoir
commis des crimes de génocide au Rwanda en 1994.
Le dossier instruit par le Parquet Général de la république rwandaise le
taxe de trois chefs d’inculpation dont un crime de génocide : massacres
massifs soupçonnés avoir été commis dans le secteur Rugenge, actuel
Secteur Kiyovu en commune urbaine de Nyarugenge de la ville de Kigali.
Il est accusé d’avoir élevé une barrière sur une avenue où plusieurs Tutsi
des environs ont été tués.
Seyoboka, ex-militaire de l’ancienne armée gouvernementale sous le
régime de Feu le Gén. Juvénl Habyarimana (1973-1994), il est extradé du
Canada vers le Rwanda, après le Dr Léon Mugesera, pour répondre devant
la justice de ses crimes.
Pour rappel, Seyoboka, ex-lieutenant, a été cité par les témoins de
l’accusation au TPIR-Arusha depuis l’an 1998. Il a reçu une ntification du
même TPIR-Arusha, l’informant en 2002 qu’un témoin l’avait accusé
d’avoir tué une famille entière de ses voisins faite d’un père, d’une mère
et de deux enfants durant la période du génocide. Le témoin a dit que le
nommé Seyoboka aurait épargné ladite famille si la femme avait accepté
de se faire violer par le militaire à la même barrière.
Le même militaire a été jugé par contumace par la juridiction Gacaca de
Nyarugenge à 19 ans de prison.
L’extradition de ce reclus de justice survient après 10 ans de
déclanchement de la procédure.
http://fr.igihe.com/droits-humains/justice-25/seyoboka-un-fugitif-dugenocide-des-tutsi-extrade.html
"D’Ici et D’ailleurs" : un documentaire pédagogique
sur le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994
IGIHE
Publié le 17-11-2016 - à 22:07' par Karirima A Ngarambe
Le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994 est le troisième génocide du
20ème siècle reconnu par les instances de l’Organisation des Nations
Unies. Dès la fin de ce génocide les travaux d’experts, le rapport de la
commission d’enquête parlementaire et divers récits de journalistes,
historiens, anthropologues et autres académiciens ont été publiés en
Belgique.
Néanmoins, la voix des survivants est restée confinée dans quelques
cérémonies de commémoration et dans très peu de publications de
témoignages. Or la mémoire et le témoignage des survivants participent à
la transmission et à la compréhension du crime de génocide.
Sortie d’un film documentaire pédagogique
C’est la raison pour laquelle Muyira, une asbl de droit belge qui développe
différentes activités liant l’Art et la Mémoire, propose un outil pédagogique
intitulé « D’ici et d’ailleurs. Témoignages des survivants du génocide des
Tutsi du Rwanda vivant en Belgique » composé d’un film et d’un livret
pédagogique".
Le film présente le témoignage de cinq des survivants vivant en Belgique.
Le livret fournit quant à lui un complément d’information sur le génocide
des Tutsi et un aperçu non exhaustif de connaissances de base sur le
crime de génocide en tant que crime extrême contre l’humanité.
Cet outil pédagogique est destiné à aider les enseignants à parler du
génocide des Tutsi en particulier et des autres génocides de l’Histoire à
leurs élèves et à soutenir une réflexion sur le crime de génocide. La
démarche se poursuivra par l’organisation des projections et des
animations dans les écoles.
Une projection du film des témoignages et la présentation du livret suivies
d’un débat sont prévues au CCLJ le vendredi 25/11/ 2016 à 20 heures.
Réservations obligatoires par téléphone au 025430101 ou par e-mail à
[email protected] ou [email protected]
Participation aux frais : 5€.
Durée du film : 50’
Livret : 80 pages
Langue : Français
http://fr.igihe.com/cinema/d-ici-et-d-ailleurs-un-documentairepedagogique.html
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Amal Clooney told the UN they did nothing to help
Isis sex slaves. Now she's asking women to help
instead
The Independent



Heather Saul
@heatheranne9
Wednesday 16 November 2016
After appearing before the United Nations for the first time and telling
delegates she was “ashamed” to stand before them while they did nothing
to prevent the rape and abuse of Yazidi women, Amal Clooney stood
before a conference of women and urged them to join the fight for
women’s rights in countries where they are most under threat.
The renowned human rights lawyer gave the keynote speech at the Texas
Conference for Women on Tuesday, where more than 100 leading women
from different sectors also delivered talks.
In September, Clooney condemned world leaders for their inaction over
the persecution of the Yazidi community, a religious minority in northern
Iraq who have been targeted by Isis. In her speech on Tuesday, Clooney
spoke more about the plight of Nadia Murad, a Yazidi woman who was
trafficked by Isis as a sex slave and now advocates on behalf of Yazidi
women.
Former Isis prisoner Nadia Murad delivers her speech after winning the
Vaclav Havel Human Rights Prize in the Council of Europe in Strasbourg,
France, 10 October, 2016 (EPA)
“I want to talk to you today about what the fight for human rights means
for one group of women who I represent,” Clooney began.
“When I addressed the UN Security Council earlier this year, I told them I
was ashamed as a supporter of the United Nations that states are failing
to punish genocide. I am ashamed that there is no justice being done and
barely a complaint being made about it. More than that, I am ashamed as
a woman that women like Nadia can today have their bodies sold and
used like battlefields. I am ashamed as a human being that we ignore
their cries for help.”
Murad was jointly awarded the Sakharov prize, the most prestigious
human rights prize in Europe, alongside Lamiya Aji Bashar, who also
escaped the terror group, in October. Now living in Germany, she visits
refugee camps and speaks around Europe to raise awareness of the
brutality inflicted upon her community.
The countries with anti-women laws
Clooney went on: “One day in August 2014, Isis encircled her [Murad’s]
village. Male adults in the family were rounded up and killed. Young boys
were checked for signs of puberty. If they had hair under their arms, they
were killed. The younger ones, like Nadia’s nephew Malik, were still young
enough to be brainwashed. He was taken to an Isis camp, where he was
being taught to kill.
“She was forced to pray and forced to dress up in preparation for rape.
After she tried to escape from the first house where she was held, her
owner invited all of the male guards in the compound to abuse her over
the course of the night, two at a time, until she fell unconscious.
“They want to face their abusers in court and create a record of what’s
happened to them, of the crimes they have suffered, so that they cannot
later be denied."
“Rape is a weapon of war," she went on.
“As women, we share a bond, a shared experience. The experiences and
struggles that only women go through. The worst thing that we can do as
women is not stand up for each other. And this is something that we can
practice every day no matter where we are or what we do. Because if we
are united, there is no limit to what we can do.”
http://www.independent.co.uk/news/people/amal-clooney-nadia-muradescaped-isis-yazidi-sex-slave-a7421576.html
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre
arménien
Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre arménien - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - 11ème Salon du livre arménien
organisé par la Maison de la Culture Arménienne de Sevran LivryGargan et de la Seine-Saint-Denis aura lieu le samedi 19 et le
dimanche 20 novembre de 14h à 18h. Nouveautés ou rééditions,
livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres
seront présentées. Organisé pour la onzième édition consécutive,
ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de découvrir
l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de
photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes,
bandes dessinées... Rencontres et dédicaces le samedi 19
novembre avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple
invisible - Sur la piste des Arméniens de Turquie » et Séta
Papazian auteure de « La Goutte de miel », d'après le conte
arménien de Hovhannès Toumanian. (Maison de la Culture
Arménienne, 17 rue Charles-Péguy, 93190 Livry-Gargan)
Armenoscope
11ème Salon du livre arménien
Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gargan et de la SeineSaint-Denis
Samedi 19 et dimanche 20 novembre de 14h à 18h
Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs
centaines de livres seront présentées. Organisé pour la onzième édition
consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de
découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de
photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes
dessinées...
Rencontres et dédicaces le samedi 19 novembre
avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple invisible - Sur la
piste des Arméniens de Turquie » et
Séta Papazian auteure de « La Goutte de miel » (Éditions Cipango),
d'après le conte arménien de Hovhannès Toumanian.
Rens. : [email protected] .
Infos : http://www.mca-sevranlivry.com/.
Maison de la Culture Arménienne
17 rue Charles-Péguy
93190 Livry-Gargan
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94816
Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes
l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"
Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du
génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" :
une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre
National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.
Publié le 13 octobre 2016
Centre National de la Mémoire Arménienne
Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens
du 13 octobre au 19 novembre 2016
Posted on 1 septembre 2016 by CNMA
Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes
et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les
accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite
photographies d’archives, documents familiaux.
Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace
brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus
longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à
leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou
internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une
reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le
génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France
à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces
orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté
de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur
pour leurs enfants.
Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage
des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur
courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.
Commissaire : Antoine Bédrossian
Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de
Houshamadyan
Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine
Arménien, Valence
Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des
déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian.
Entrée 5 €, libre pour les adhérents.
http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699
Agenda - ARTE : Erdogan, l'ivresse du pouvoir
(G.Perrier/G.Cayatte)
Agenda - ARTE : Erdogan, l'ivresse du pouvoir
(G.Perrier/G.Cayatte) - Collectif VAN - www.collectifvan.org ARTE propose le mardi 22 novembre 2016 à 20h55 le portrait
intime et politique de Recep Tayyip Erdogan, un homme saisi par
l’ivresse du pouvoir et qui détient une des clés du règlement de la
crise au Moyen-Orient. Au cours de cette enquête très documentée,
Guillaume Perrier et Gilles Cayatte ont pu s'entretenir en Turquie,
aux États-Unis et en Allemagne, avec nombre de partisans et
d'adversaires d’Erdogan. Ils ont notamment recueilli le
témoignage exceptionnel de son ancien allié en exil aux États-Unis,
Fethullah Gülen, accusé par le président turc d'avoir fomenté le
coup d'État du 15 juillet dernier.
Diffusion :
ARTE
mardi 22 novembre 2016 à 20h55
vendredi 9 décembre 2016 à 10h55
Disponible en direct : oui
En ligne du 22 novembre au 22 décembre 2016
Un portrait intime et politique d'un homme saisi par l’ivresse du pouvoir,
qui détient une des clés d'un règlement de la crise au Moyen-Orient, avec,
entre autres, le témoignage de Fethullah Gülen, ex-allié et désormais
homme à abattre.
À l'heure où la guerre et ses tragédies embrasent le Moyen-Orient, le
président de la République turque Recep Tayyip Erdogan est devenu l’une
des personnalités incontournables dans le jeu des nations, l'une des plus
contestées aussi. Parvenu au pouvoir en 2003, en tant que Premier
ministre, il s'est d'abord imposé aux yeux du monde, et même des
opposants à son Parti de la justice et du développement, l'AKP, comme un
dirigeant moderniste d'un genre nouveau. Proeuropéen et libéral mais
prônant l'islam politique, ce chef charismatique rebat les cartes du jeu
national en arrachant l’État au contrôle de l’armée, en concédant aux
Kurdes une certaine dose d’autonomie culturelle et en renouant avec la
tradition ottomane dans toute la région. À l'extérieur, il semble chercher
une "troisième voie", entre coopération et distanciation avec l'Occident.
Parallèlement, il renforce peu à peu son pouvoir et fait preuve d’une
grande dureté face à ceux qui s’opposent à lui : minorités, intellectuels
libéraux, jeunesse, journalistes, magistrats… Depuis les élections de
novembre 2015, qui ont redonné à l'AKP la majorité absolue au Parlement,
et plus encore depuis qu'il a déjoué, le 15 juillet dernier, une tentative de
coup d’État, sa dérive autoritaire semble s'accélérer. Accusé de présider à
un régime corrompu, paternaliste et intolérant, maniant les élections pour
renforcer sa domination, il écrase de son emprise la scène politique
nationale en bâillonnant l'opposition et les médias. Un despote d’un genre
nouveau est-il en train de naître ?
Enquête portrait
En Turquie, aux États-Unis et en Allemagne, Guillaume Perrier et Gilles
Cayatte ont pu s'entretenir avec nombre des partisans et des adversaires
d’Erdogan. Ils ont notamment recueilli le témoignage exceptionnel de son
ancien allié, Fethullah Gülen, que le président turc accuse d'avoir fomenté
le coup d'État depuis son exil américain. Cette enquête très documentée
dresse ainsi le portrait intime et politique d'un homme saisi par l’ivresse
du pouvoir, qui détient une des clés d'un règlement de la crise au MoyenOrient.
Générique
Réalisation :Guillaume Perrier, Gilles Cayatte
Pays :France
Année :2016
Origine :ARTE
http://www.arte.tv/guide/fr/070096-000-A/erdogan-l-ivresse-du-pouvoir
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94956
Agenda - Paris : Un livre sur le patrimoine cultuel des
Arméniens de Turquie
Agenda - Paris : Un livre sur le patrimoine cultuel des Arméniens
de Turquie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union
Internationale des Organisations Terre et Culture annonce les
dates de présentation du livre "Localités et biens cultuels
Arméniens dans la Turquie ottomane - Un patrimoine en
destruction" à Paris et Chaville en région parisienne.
Publié le 17 novembre 2016
Organisation Terre et Culture
Dates des présentations du livre "Localités et biens cultuels
Arméniens dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en
destruction" - région parisienne - Union Internationale des
Organisations Terre et Culture
Livre édité par l’Union Internationale des Organisations Terre et Culture :
"LOCALITÉS ET BIENS CULTUELS ARMÉNIENS DANS LA TURQUIE
OTTOMANE. Un Patrimoine en destruction"
Auteur(s) : Haroutioun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian,
Jean Michel.
***
Le vendredi 18 novembre 2016
à 20h45 à Chaville
Adresse : Église arménienne de Chaville, 6, rue Père Komitas 92370
Chaville
***
Le mardi 22 novembre 2016
à 20h30 à Paris
sur la Péniche Anako
Adresse : Bassin de la Villette – face au 61, quai de la Seine 75019 Paris
http://penicheanako.org/agenda/2016-11-22-presentation-de-l-ouvragelocalites-et-biens-cultuels-armeniens-dans-la-turquie-ottomane
***
Le lundi 28 novembre 2016
à 20h45 à Paris,
Adresse : Association Culturelle Hamaskaïne,
Maison de la Culture Arménienne 17, rue Bleue 75009 Paris
(Télécharger l’annonce ci-dessous en pdf)
http://www.collectifvan.org/pdf/12-44-04-17-11-16.pdf
Lire aussi :
Agenda - Paris/Présentation de "Localités et biens cultuels arméniens de la
Turquie ottomane" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94943
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie
ottomane" http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730
TÉLÉCHARGER :
L'annonce du lundi 28 novembre http://www.collectifvan.org/pdf/1244-04-17-11-16.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94951
Agenda - Paris/Présentation de "Localités et biens
cultuels arméniens de la Turquie ottomane"
Agenda - Paris : Présentation de l'ouvrage Localités et biens
cultuels arméniens de la Turquie ottomane - Collectif VAN www.collectifvan.org - Mardi 22 novembre à 20 h 30 l'Union
internationale des organisations Terre et Culture vous convie à la
soirée de présentation de l'ouvrage "Localités et biens cultuels
arméniens de la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction"
en présence des auteurs. Il s’agit là d’un document fondamental
relatif aux biens cultuels arméniens de quinze vilayets de la
Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un inventaire précis,
aboutissement d’un travail de comparaison et de réactualisation
d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et 1921.
Entrée libre. (Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61, quai
de la Seine, 75019 Paris, Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès).
Publié le 16 novembre 2016
Péniche Anako
Mardi 22 novembre à 20 h 30
l'Union internationale des organisations Terre et Culture
vous convie à la soirée de présentation de l'ouvrage
Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un
patrimoine en destruction.
en présence des auteurs
Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens
de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un
inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de
réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et
1921.
Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore à
l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et
présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des
index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses recherches.
Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les toponymes de plus
d’un millier de localités arméniennes de l’empire.
Entrée libre
Péniche Anako
Bassin de la Villette
face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès
Lire aussi :
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie
ottomane" http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730
http://penicheanako.org/agenda/2016-11-22-presentation-de-l-ouvragelocalites-et-biens-cultuels-armeniens-dans-la-turquie-ottomane
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94943
Agenda - Alfortville : 12ème édition Salon du livre
arménien « Armen’Livres »
Agenda - Alfortville : 12ème édition Salon du livre arménien «
Armen’Livres » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison
de la Culture Arménienne d'Alfortville a le plaisir de vous informer
que cette année encore, la maison de la culture arménienne
organise son 12ème édition Salon du livre arménien «
Armen’Livres ». La MCA a été innovante dans ce type d’action en
faveur d’une plus ample diffusion de la culture arménienne vers
tous et accueille chaque année près de 2000 personnes. Force est
de constater que des Salons du livre arménien germent
maintenant dans de nombreuses villes de France voir d’Europe.
Cette année une nouvelle équipe est en charge d’une nouvelle
version 2016, qui se déroulera dans la Salle de Convivialité du Pôle
Culturel les 25, 26 et 27 novembre 2016.
Publié le 14 novembre 2016
Maison de la Culture Arménienne d'Alfortville
PRÉSENTATION ARMEN’LIVRES 2016 :
Nous avons le plaisir de vous informer que cette année encore, la maison
de la culture arménienne organise son 12ème édition Salon du livre
arménien « ARMEN’LIVRES ».
La MCA a été innovante dans ce type d’action en faveur d’une plus ample
diffusion de la culture arménienne vers tous et accueille chaque année
près de 2000 personnes. Force est de constater que des Salons du livre
arménien germent maintenant dans de nombreuses villes de France voir
d’Europe.
Cette année, nous ferons une place particulière aux nouvelles technologies
(application sur tablette, l’apprentissage de l’arménien de manière
innovante), en mettant à l’honneur l’association ARAM qui travaille à la
numérisation des documents, journaux et livres anciens et à la
transmission du patrimoine culturel arménien aux générations futures.
Samedi et dimanche, l’association ARAM propose la numérisation de
documents (explication ci jointe)
Cette année une nouvelle équipe est en charge d’une nouvelle version
2016, qui se déroulera dans la la Salle de Convivialité du Pôle Culturel
les 25, 26 et 27 novembre 2016.
PRESENTATION DE L’INVITE D HONNEUR : L’association ARAM
L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne
est une association fondée à Marseille en 1997 par Jean Garbis ARTIN et
déclarée en Préfecture en 1998. Elle est le fruit de toute une vie passée à
conserver des documents relatifs aux Arméniens et leur arrivée en France
et à militer pour la Cause arménienne.
Aujourd’hui, le conseil d’administration présidé par Jacques OULOUSSIAN
décide et conduit la mission de l’association.
Composée exclusivement de bénévoles, l’association collecte, archive et
sauvegarde tous types de documents et d’archives liés à l’arrivée des
Arméniens en France et plus généralement à la diaspora arménienne de
France. Depuis quelques années, la numérisation du fonds documentaire
est l’une des activités majeure de l’association.
L’objectif est de sauvegarder les documents qui composent notre histoire
pour la transmettre aux nouvelles générations.
PRESENTATION DE LA COLLECTE / Numérisation : la collecte
d’ARAM
Un appel est lancé au public concernant des documents traitants de
l’arrivée des Arméniens en France au début des années 1920.
L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne
propose de numériser sur place, vos documents d’archives (Photographies,
documents d’identités et administratifs, courriers et correspondances,
registres, tracts…) ; ce processus permettra à chaque famille de conserver
chez elle ses archives et de donner une nouvelle vie aux documents à
travers son traitement digital.
Une manière d’enrichir le fonds documentaire de l’association grâce au
processus de numérisation. L’occasion aussi de mettre en lumière le
parcours de nombreuses familles arrivées en France après le génocide des
Arméniens de 1915.
(Du samedi au dimanche uniquement)
PRESENTATION DE L’ATELIER MEMOIRE
Pour les Élevés des écoles arméniennes qui viennent Vendredi au Salon de
Livre
L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne
propose un atelier pédagogique centré sur l’exploitation de son fonds
documentaire.
Cette activité doit mener l’enfant à s’interroger sur ses propres racines, à
recueillir des données et entamer un dialogue avec les membres de sa
famille. Cela lui permet de mieux connaître son héritage familial,
d’appréhender également la notion de temps, de mémoire, de citoyenneté
et de comprendre le rôle de l’association pour la recherche et l’archivage
de la mémoire arménienne dans sa démarche de conservation et de
diffusion.
PRESENTATION DU CONCOURS DE BANDE DESSINEE EN
ARMENIEN INTER ECOLES ARMENIENNES EN FRANCE
la Maison de la Culture Arménienne organise un concours de création de
bande dessinée, auquel les élèves du CM1 à la 5ème des écoles
arméniennes de France peuvent participer.
Le thème abordé est « le héros arménien », d’hier ou d’aujourd’hui, réel
ou imaginaire. La bande dessinée doit être réalisée sur un format A3, et
d’une longueur comprise entre 2 et 4 planches. Les textes doivent être
rédigés en arménien.
Les œuvres devront être envoyées avant le 21 novembre, par courrier au
format original, ou par email.
Elles seront exposées pendant toute la durée du salon Armen’ Livres, et
un jury délibérera pour choisir les vainqueurs du concours, qui se verront
remettre des exemplaires de livres.
Voir le programme du Salon
2016 ICI https://web.facebook.com/mca.alfortville/photos/a.209389299
437853.1073741826.209389256104524/332783367098445/?type=3&the
ater
http://www.mca-alfortville.com/2016/11/07/armenlivres/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94909
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels
arméniens de la Turquie ottomane"
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la
Turquie ottomane" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union
internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication
par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens
dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction.
Publié le 19 octobre
Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un
patrimoine en destruction.
Achetez votre exemplaire en ligne!
https://www.collectif2015.org/fr/Shop.aspx
Titre : Localités et Biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane.Un
patrimoine en destruction.
Auteur(s) : Haroutiun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian,
Jean Michel.
Éditeur : Union Internationale des Organisations Terre et Culture
Langue : Français
Reliure : Broché avec rabat
Nombre de pages : 365
Poids : 1920 g
Dimensions : 24 × 31 cm
Dépôt légal : 06/2016
ISBN : 978-2-9956672-0-0
Prix : Tarif unique de 30€ + 8,60 (frais de livraison en France et à
l'étranger et de gestion compris) = 38,60 €
Pour l'achat en nombre contacter '[email protected]'.
L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs
soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie
ottomane.Un patrimoine en destruction.
Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens
de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un
inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de
réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et
1921. Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore
à l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et
présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des
index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses
recherches .Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les
toponymes de plus d’un millier de localités arméniennes de l’empire.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
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Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
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Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
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M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
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Les Infos Collectif VAN sur :
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