−des surfaces agricoles dédiées à la production d'énergie (biocarburants) en hausse
(développement destiné à substituer une part des energies fossiles? Voir document ci-dessous)
−des déplacements de fonds financiers sur les marchés agricoles à buts spéculatifs
La synthèse des projections de spécialistes sur l'équilibre alimentaire mondial à venir est
claire :il faudra doubler la production alimentaire mondiale d'ici 2050. Et pour produire plus,
deux leviers existent :
−l’augmentation des surfaces . Selon la FAO, il y a 1,5 milliard de terres cultivées à l’échelle
mondiale, et 4 milliards de cultivables. Avec plus ou moins de potentiel néanmoins, car celles
cultivées aujourd’hui sont les meilleures et les plus accessibles."Il est certes possible
d’augmenter le nombre de terres cultivées, mais cela se fera souvent au détriment des forêts
ou des pâtures, des surfaces importantes pour le stockage du carbone et la biodiversité",
explique Bruno Dorin, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement (Cirad).
-L'augmentation des rendements est l'autre voie. la FAO est aujourd'hui engagée à
renforcer la production alimentaire dans 79 pays en fournissant semences de qualité,
fertilisants, outils et intrants agricoles. Jusqu’à doubler la production, même si ce sera
difficile, ayant moins d'eau disponible pour l'irrigation et des coûts d’engrais suivant ceux
du pétrole. Et l'agriculture à haut rendement induit des désordres environnementaux (ex
pollution par les nitrates, de l'érosion des sols, des effets négatifs de certains produits
phytosanitaires...) ; elle doit changer !