Orsay, le 25 novembre 2014 11e Prix de la valorisation de l’Université Paris-Sud La onzième cérémonie de remise du Prix de la valorisation de l’Université Paris-Sud s'est déroulée jeudi 20 novembre 2014, à l’Ecole Polytech Paris-Sud, Maison de l’ingénieur, sur le campus universitaire d’Orsay. Les trois prix attribués ont été remis par le Recteur de l’Université catholique de Louvain, Rik Torfs, et l’Adjoint au responsable du département Investissement d’Avenir et Compétitivité de l’Agence Nationale de la Recherche, Jean-Michel Leroux. © M.Lecompt/UPSud Contact Presse : Université Paris-Sud Cécile Pérol 01 69 15 41 99 06 58 24 68 44 [email protected] Destiné à encourager le transfert de technologie issue des recherches faites à l’Université Paris-Sud, le prix de la valorisation est attribué tous les deux ans. Cette année, dix-huit projets étaient candidats. Cette 11e cérémonie de remise du prix de la valorisation s’est déroulée sous la Présidence d’honneur de Rik Torfs, Recteur de l’Université catholique de Louvain (Katholieke Universiteit Leuven1 - Belgique), avec Jean-Michel Leroux, Adjoint au responsable du département Investissement d’Avenir et Compétitivité de l’Agence Nationale de la Recherche, Président du jury. Le premier prix a été attribué à Sylvie Lebrun, du Laboratoire Charles Fabry (Institut d'Optique Graduate School/CNRS, en partenariat avec l'Université Paris-Sud), pour son projet « Convertisseurs de longueur d'onde à haute brillance spectrale ». Il s’agit de permettre à un laser déjà existant d’émettre à volonté une ou plusieurs autres longueurs d’onde à un moindre coût. Différents types d’applications ont été identifiées dans les domaines des microlidars2, de l’imagerie par déclin de fluorescence pour l’oncologie, de la spectrofluorimétrie, du détatouage… Ce premier prix est doté de 3 000 euros et d'un complément de 40 000 euros pour financer la maturation technologique du projet en accompagnement avec le Service d'Activités Industrielles et Commerciales (SAIC) de l’Université Paris-Sud. Les deux autres prix de 3000 euros ont été attribués ex-æquo. L’un de ces 2e prix a été remis à Mathieu Kociak, du Laboratoire de Physique de Solides (Université ParisSud/CNRS) pour le projet « Nano-cathodoluminescence : Industrialisation d'un détecteur de Cathodoluminescence haute performance pour microscope électronique en transmission », qui permet d’obtenir des informations à la fois sur la structure (jusqu’à l’échelle de l’angström) et les propriétés optique (à l’échelle du nanomètre) du même nanoobjet. Cette invention permet de réaliser des observations dix fois plus précises que les technologies existantes tout en étant simple d’utilisation et de maintenance. Les technologies de type diode électroluminescente, photovoltaïque et bio-imagerie sont des champs d’applications de ce projet. L’autre 2e prix a été remis à Olivier Provot, du laboratoire BIOmolécules : Conception, Isolement et Synthèse (Université Paris-Sud/CNRS), pour le projet « Analogues de la combrétastatine A-4 de structure originale : vers des composés anti-tumoraux prometteurs à effets indésirables atténués ? ». Les porteurs de ce projet ont développé une molécule qui, tout en conservant les mêmes propriétés biologiques que la molécule 1 2 Université également membre, comme l’Université Paris-Sud, de la LERU (Ligue européenne des universités de recherche) Laser principalement dédié à l’étude de l’atmosphère d’origine naturelle, la combrétastanine A-4, utilisée dans le traitement de certains cancers, par sa structure ne présente pas le risque d’isomérisation, qui était à l’origine de difficultés de fabrication, de stockage et d’administration de cette thérapie, mais également présentaient des risques d’effets secondaires indésirables. Le concours du Prix de la valorisation est ouvert aux enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants liés contractuellement à l'Université Paris-Sud, ainsi qu’aux ingénieurs et techniciens travaillant dans un laboratoire associé à l'établissement. Les concourants présentent un projet concernant une innovation susceptible d'intéresser le monde socioéconomique. Ces projets doivent être en amont d'une incubation, d'une création d'entreprise, de toute commercialisation ou transfert industriel (licence d'exploitation par exemple). D’autre part, ne sont éligibles que les projets présentant un potentiel technologique prometteur et ayant fait l'objet d'une démarche de protection industrielle