PHYSIOLOGIE CIRCULATION - VENTILATION P.UBRICH 20/01/2016 INTRODUCTION - compréhension des modifications de la physiologie cardiovasculaire et ventilatoire liées à l’immersion et des conséquences qui en découlent - comprendre et de prévenir les accidents SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE Est composé: - du coeur - des vaisseaux qui constituent un réseau - d’un transporteur, le sang qui circule dans ce réseau LE COEUR Constitué d’un muscle creux délimitant 4 cavités: - les oreillettes droite et gauche - les ventricules droit et gauche délimitant sur le plan physiologique un coeur droit et un coeur gauche, séparés sur le plan anatomique par le septum interauriculaire et le septum interventriculaire ce muscle se contracte de façon automatique et joue le rôle d’une pompe LE COEUR Pour que la circulation soit unidirectionnelle, entre les cavités il existe des clapets anti-retour, les valves: - à droite, la valve tricuspide entre OD et VD, la valve pulmonaire entre VD et le tronc de l’artère pulmonaire - à gauche, la valve mitrale entre OG et VG, la valve aortique entre VG et l’aorte LE COEUR Au niveau de OD arrivent les 2 veines caves et le VD se déverse dans le tronc de l’artère pulmonaire à gauche, dans l’OG se jettent les 4 veines pulmonaires, le VG se vidange dans l’aorte LE COEUR Notion de cycle cardiaque: alternativement, oreillettes et ventricules se contractent et se vident; c’est la systole puis, oreillettes et ventricules se remplissent suite au relachement du muscle cardiaque ou myocarde: c’est la diastole Cette séquence systole/diastole définit le cycle cardiaque la fréquence et la force de contraction sont régulées par le système nerveux autonome, permettant d’adapter le débit cardiaque aux besoins, par exemple à l’effort FORAMEN OVALE avant la naissance les poumons ne sont pas fonctionnels et, de ce fait, le VD ne peut pas envoyer le sang dans l’artère pulmonaire. Il existe un passage entre OD et OG au travers du septum interauriculaire: le foramen ovale À la naissance, un clapet situé dans l’OG, va venir recouvrir ce foramen ovale et le fermer. Dans les semaines suivant la naissance il va se souder. Chez environ 25 à 30% des gens il ne se soude jamais et dans certaines circonstances va pouvoir se ré-ouvrir; on parle alors de foramen ovale perméable ( FOP ) FORAMEN OVALE PERMEABLE ( FOP ) Une augmentation de la pression intra thoracique comme lors d’un effort en apnée, une manoeuvre de Valsalva à la remontée, le gonflage du gilet à la bouche va ré-ouvrir le FOP. Il est alors possible, même si on a respecté les procédures de décompression, que des microbulles passent directement dans l’OG puis le VG et l’aorte et gagner par exemple la circulation cérébrale et entrainer l’apparition de signes neurologiques LE COEUR EN PLONGEE L’immersion a plusieurs conséquences sur le coeur: - modification de la répartition de la masse sanguine suite à l’augmention de la pression hydrostatique responsable d’une augmentation du retour veineux cave - cette augmentation du retour veineux cave entraine une diminution de la fréquence cardiaque ou bradycardie et parallèlement une augmentation du volume sanguin éjecté à chaque systole ou volume d’éjection systolique LE COEUR EN PLONGEE de ces faits, l’immersion s’accompagne d’une augmentation du débit cardiaque et par conséquent des débits et de la pression artérielle au niveau des organes dont les reins. Ceci entraine une augmentation de la diurèse; c’est l’un des mécanisme de la diurèse d’immersion cette augmentation du débit va être transitoire ( moins de 10mn ) car l’augmentation du volume sanguin intra cardiaque stimule la sécrétion d’une hormone qui va favoriser la diurèse afin de réduire ce volume; c’est l’autre mécanisme de la diurèse d’immersion LE COEUR EN PLONGEE En cas d’effort, l’organisme adapte le débit sanguin en augmentant la fréquence cardiaque. Les causes d’effort sont nombreuses en plongée, en premier lieu, l’augmentation du travail respiratoire et la lutte contre le froid. Le coeur est à même de supporter ce travail supplémentaire, mais dans certaines circonstances favorisantes ( efforts intenses, stress important, maladies cardiaques pré-existantes,…) ou non il peut ne plus l’être et entrainer une gène respiratoire: l’oedème pulmonaire aigu ( OAP d’immersion ) OAP D’IMMERSION Comme on vient de le voir, l’immersion entraine des adaptations cardiaques. Dans un certain nombre de cas, plus ou moins bien expliqués peut survenir un OAP d’immersion. La pompe cardiaque s’engorge ce qui entraine une accumulation de sang dans les capillaires pulmonaires et un passage sanguin des capillaires vers les alvéoles pulmonaires. Ceci entraine une gène respiratoire plus ou moins sévère, qui en général s’aggrave à la remontée, et s’accompagne de toux et d’une expectoration mousseuse rosée LES VAISSEAUX le réseau vasculaire est composé par: - les artères: Ce sont les vaisseaux qui partent du coeur. Plus elles sont loin du coeur, plus leur calibre est petit. Les plus petites sont appelées artérioles. La paroi des artères contient des fibres musculaires ce qui permet de faire varier le calibre. Quand il augmente on parle de vasodilatation et inversement s’il diminue de vasoconstriction. Ceci est régulé par le système nerveux autonome LES VAISSEAUX - les veines: Elles retournent au coeur. Les plus fines sont appelées veinules Toutes celles provenant de la partie inférieures du corps renferment des valvules pour empêcher le sang de stagner dans les membres inférieurs suite à l’action de la gravité. Leur paroi est beaucoup plus souple que celle des artères et de ce fait, lors de l’immersion elles sont comprimées et le sang est chassé vers le noyau central LES VAISSEAUX faisant suite aux artérioles on décrit les capillaires. C’est à ce niveau que se font les échanges avec les tissus, notamment les échanges gazeux qui nous imposent nos conduites en plongée ainsi que les procédures de remontée. Les capillaires vont former les veinules LE SANG Circule dans les vaisseaux grace aux contractions de la pompe cardiaque. Le sang joue le rôle de transporteur. Est composé d’eau ( plasma ) dans laquelle sont en solution un certain nombre de substances ( nutriments, minéraux, protéïnes, hormones, dechets et gaz dont l’oxygène, le gaz carbonique et l’azote) Contient également les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes LES GLOBULES ROUGES Participent au transport de l’oxygène Ils contiennent une molécule composée d’une protéïne la globine sur laquelle sont fixés des atomes de fer, les hèmes. L’ensemble constitue l’hémoglobine L’oxygène se fixe sur les hèmes au niveau des alvéoles pulmonaires et est transporté jusqu’aux tissus où il est libéré et diffuse dans les cellules LES GLOBULES BLANCS ET LES PLAQUETTES Les globules blancs participent à la défense de l’organisme contre les infections Les plaquettes ont un rôle prépondérant dans la coagulation LE TRANSPORT DES GAZ EN SURFACE L’oxygène est presque exclusivement combiné à l’hémoglobine qui est saturée à 98%. Seul 2% de l’oxygène est dissout dans le plasma Le gaz carbonique, produit par les cellules, est transporté sous trois formes: - sous forme de bicarbonates à 87% - fixé sur l’hémoglobine pour 8% mais sur un autre site que l’oxygène - dissous dans le plasma pour les 5% restants L’azote est transporté uniquement sous forme dissoute LE TRANSPORT DES GAZ EN PLONGEE L’oxygène, du fait de la profondeur entrainant une augmentation de la PpO2, va saturer l’hémoglobine à 100% puis augmenter sa fraction dissoute à la descente et, inversement, cette dernière va rediminuer à la remontée. l’azote voit également voir sa quantité dissoute augmenter à la descente ( augmentation de la PpN2 ) et rebaisser à la remontée. Ceci impose le respect des vitesses de remontée et des procédures de décompression Le gaz carbonique ne voit pas sa Pp varier avec la profondeur car n’existant qu’à l’état de trace dans l’air inspiré, la PpCO2 est uniquement liée à la production de CO2 par les cellules et cette production est stable quelle que soit la valeur de la pression ambiante LA CIRCULATION On décrit deux circulations: - la petite circulation: elle est composée du coeur droit ( OD + VD ), des artères pulmonaires, des artèrioles pulmonaires, des capillaires pulmonaires, des veinules et des veines pulmonaires - la grande circulation: comprend le coeur gauche, l’aorte et toutes les artères, artérioles, capillaires à destination de tous les organes et tissus ainsi que les veinules, veines et les veines cave l’ensemble constitue la circulation générale CONCLUSION la connaissance de l’anatomie et des mécanismes de fonctionnement de l’appareil cardio-circulatoire doit vous permettre de comprendre, d’expliquer les adaptations lors de l’immersion et d’adapter vos comportements afin de prévenir la survenue d’accident maintenant on va voir ensemble la ventilation puis les échanges gazeux VENTILATION ventilation et respiration ne sont pas synonymes - ventilation: concerne la mécanique ventilatoire et sa régulation - respiration: concerne l’utilisation de l’oxygène et la production de CO2 au niveau des tissus LE SYSTÈME VENTILATOIRE Est composé: - des voies aériennes supérieures: fosses nasales et pharynx - d’ un « réseau de distribution »: larynx, trachée, bronches et bronchioles - des poumons et leurs éléments fonctionnels, les alvéoles, lieu des échanges gazeux - la cage thoracique: assure la circulation des gaz LES VOIES AERIENNES SUPERIEURES Les fosses nasales: charpente osseuse et cartilagineuse tapissée par une muqueuse possédant des cils vibratiles dirigent le flux gazeux réchauffent et humidifient l’air inspiré jouent un rôle de filtre TROMPE D’EUSTACHE Au niveau de la partie postérieure de chaque fosse nasale s’abouche la trompe d’Eustache C’est un canal musculo-membraneux reliant les fosses nasales à l’oreille moyenne permettant de maintenir une équipression de par et d’autre du tympan En cas de rhume, l’inflammation et l’hypersécrétion nasale va obturer la trompe d’Eustache et rendre difficile voire impossible l’équilibration des oreilles LES SINUS Ce sont des cavités aériques dans la structure osseuse de la face, tapissées par une muqueuse, permettant d’alléger le poids de la structure osseuse Ils sont également aérés à partir des fosses nasales et en équipression avec la pression ambiante De la même façon en cas de sinusite, la mise en équilibre des pressions n’est plus possible LE PHARYNX Correspond au carrefour entre les fosses nasales, la cavité buccale, le larynx et la voie digestive Le larynx, organe de la phonation, est obturé automatiquement lors de la déglutition par un clapet, l’épiglotte, qui vient fermer la glotte ( = orifice supérieur du larynx ) Cette glotte se ferme aussi par rapprochement des cordes vocales lors d’une apnée ou d’effort. Ceci explique le nécessaire maintien d’une ventilation lors des remontés en plongée ou lors d’un effort comme remonter à l’échelle afin de prévenir la surpression pulmonaire L’ARBRE BRONCHIQUE La trachée Les bronches pénétrant dans les poumons au niveau des hiles Les bronchioles et les bronchioles terminales qui se terminent au niveau des alvéoles Correspond à un réseau de distribution des gaz inhalés jusqu’aux alvéoles Est également tapissé par un muqueuse ciliée servant de filtre Le diamètre peut être réduit par l’inflammation ou certaines maladies comme l’asthme, gênant l’expiration et favorisant ainsi la surpression pulmonaire LES POUMONS Sont constitués par: - les bronches, bronchioles et les alvéoles - les artères, veines et capillaires pulmonaires - un tissus de soutien élastique Chaque poumon est recouvert par une plèvre constituée de deux feuillets, un externe accolé à la cage thoracique, l’autre interne accolé au poumon. Entre les deux feuillets règne une pression légèrement négative et un peu de liquide servant de lubrifiant LES ALVEOLES Sièges des échanges gazeux Très nombreuses, environ 800 millions Surface cumulée très grande Très grande élasticité Tapissées par un liquide, le surfactant, dont la principale fonction est de maintenir les alvéoles ouvertes en fin d’expiration en diminuant la tension superficielle de surface En cas de destruction de ce surfactant par une infection sévère, un liquide ( noyade ) ou des gaz toxiques ( effet Lorrain Smith de l’oxygène pur par ex. ) la réouverture des alvéoles concernées devient très difficile et va nécessiter une prise en charge spécifique en milieu hospitalier LES CAPILLAIRES PULMONAIRES Tapissent extérieurement les alvéoles Ramènent aux alvéoles le sang appauvri en oxygène et riche en gaz carbonique ainsi que l’azote dissous par l’intermédiaire des artères pulmonaires Renvoient le sang oxygéné et épuré du CO2 vers le cœur et, in fine, aux différents tissus LES ECHANGES GAZEUX ( 1 ) Se font par diffusion contre des gradients de concentration L’oxygène alvéolaire gazeux va se dissoudre dans la membrane alvéolocapillaire ( = fusion de la paroi alvéolaire et de la paroi du capillaire ), puis dans le plasma avant de se fixer sur l’hémoglobine jusqu’à la saturer LES ECHANGES GAZEUX ( 2 ) De la même façon le CO2 dissous dans le plasma passe dans la membrane alvéolocapillaire puis sous forme gazeuse dans l’alvéole pour être en partie éliminé L’élimination du CO2 n’est pas complète en raison de l’espace mort anatomique, espace constitué des voies aériennes supérieures, de la trachée, des grosses bronches et des bronchioles. Cet espace ne participe pas aux échanges gazeux et son volume n’est pas entièrement renouvelé lors de la ventilation. Il est augmenté par le tuba ou le détendeur LES ECHANGES GAZEUX ( 3 ) L’air atmosphérique est à une pression d’un bar soit 760 mm Hg Il contient: - 20,9% d’oxygène - 79,0% d’azote - environ 0,03% de gaz carbonique D’après la loi de Dalton cela correspond à des pressions partielles de 159 mmHg pour O2, 600mmHg pour N2 et 23 mmHg pour CO2 LES ECHANGES GAZEUX ( 4 ) Dès que l’air inspiré pénètre dans les voies aériennes, il est humidifié et la Pp H2O est de 47 mmHg Selon la loi de Henry la pression des gaz inspirés n’est plus que de 760 – 47 = 713 mmHg Les pressions partielles des différents gaz deviennent: - O2: 713 x 0,209 = 150 mmHg - N2: 713 x 0,79 = 563,27 mmHg - CO2: 713 x 0,03 = 21 mmHg Au niveau alvéolaire, du fait des gaz contenu dans l’espace mort, la PpO2 n’est plus que de 100 mmHg et la PpCO2 augmente à 40 mmHg LES ECHANGES GAZEUX ( 5 ) En surface, notre corps est saturé en azote ( N2 ), au niveau alvéolaire il n’y a pas de gradient entre alvéole et capillaire Quand on s’immerge la PpN2 alvéolaire augmente avec la profondeur entrainant une diffusion de l’azote vers les capillaires où il se dissout A la remontée le gradient s’inverse, l’azote doit être éliminé, imposant le respect de la vitesse de remontée et la réalisation de paliers si nécessaire sous peine d’acccident de désaturation LES ECHANGES GAZEUX ( 6 ) A l’entrée du capillaire la PpO2 est environ de 35 mmHg. Il existe donc un gradient élevé entre l’alvéole et le capillaire permettant une diffusion efficace de l’oxygène avec une PpO2 à 100 mmHG à la sortie du capillaire. Pour le CO2, le gradient est beaucoup plus faible puisque la PpCO2 à l’entrée du capillaire est de 45 mmHg et de 40 mmHg à la sortie du capillaire. La faiblesse du gradient est compensé par la vitesse de diffusion élevée pour le CO2 ESSOUFLEMENT Ce gradient artério – veineux faible pour le CO2 explique pourquoi un essoufflement est rapidement irréversible. En effet quand la fréquence ventilatoire augmente en début d’essoufflement, l’alvéole est mal rincée et le CO2 s’accumule dans l’alvéole diminuant le gradient alvéolocapillaire ce qui laisse alors une PpCO2 à la sortie supérieure à 40 mmHg. Cela augmente par réflexe la fréquence ventilatoire et le réflexe inspiratoire jusqu’à annuler le gradient, on est en essoufflement irréversible. On veut inspirer alors que les poumons sont en hyperinflation Voilà pourquoi la prévention de l’essoufflement passe par une ventilation lente et profonde, insistant sur l’expiration afin de bien rincer les alvéoles et éviter l’accumulation du CO2 LES VOLUMES PULMONAIRES ( 1 ) On définit plusieurs volumes mobilisables ou non: - le volume courant ( VC ): c’est le volume inspiré puis expiré au repos. Il est de 0,5 L - le volume de réserve inspiratoire ( VRI ): c’est le volume inspiré en inspiration forcée. Il est de 2,5 L - le volume de réserve expiratoire ( VRE ): c’est le volume expiré en expiration forcée. Il est de 1,5 L - le volume résiduel (VR ): c’est le volume restant dans les poumons en fin d’expiration forcée. Il est de 1,5 L LES VOLUMES PULMONAIRES ( 2 ) La somme des volumes courant, de réserve inspiratoire et de réserve expiratoire représente la capacité vitale. Son volume est de 4,5 L Si on ajoute à la capacité vitale le volume résiduel on obtient la capacité pulmonaire totale, dont le volume est de 6,0 L LES VOLUMES PULMONAIRES ( 3 ) Le volume courant est mobilisé par la contraction du diaphragme lors de l’inspiration et par le relachement passif de ce même diaphragme lors de l’expiration Le VRI est mobilisé grace à la contraction du diaphragme et des muscles releveurs des côtes Le VRE est mobilisé suite à la contraction des muscles abdominaux et des muscles abaisseurs des côtes complétant l’action du relachement du diaphragme RYTHME ET FREQUENCE Au repos la fréquence ventilatoire est de 12 cycles/mn On définit un cycle ventilatoire additionnant le temps inspiratoire et le temps expiratoire. Au repos il dure en moyenne 5 secondes L’inspiration dure 1/3 de ce temps L’expiration dure 2/3 de ce temps EN PLONGEE ( 1) Souvent le VC augmente et atteint un litre, notamment chez les débutants Chez tous les plongeurs, le VC se déplace vers le VRI, prédisposant à l’essoufflement si on ne force pas sur l’expiration La respiration sur tuba et sur le détendeur augmente l’espace mort L’air froid et sec favorise la perte de chaleur EN PLONGEE ( 2 ) Augmentation du travail musculaire ventilatoire: - l’immersion entraine un afflux de sang vers le thorax ( environ 700 ml ), diminuant les volumes pulmonaires et augmentant l’effort musculaire inspiratoire - le matériel offre une résistance au flux des gaz, rendant l’expiration active et demandant un effort inspiratoire plus ou moins important selon les détendeurs - l’ augmentation de la pression ambiante avec la profondeur voit augmenter la viscosité des gaz, entrainant une augmentation de la résistance à l’écoulement de ces gaz dans les détendeurs et dans les voies aériennes EN PLONGEE ( 3 ) Une gêne ventilatoire supplémentaire peut être crée par le matériel comme une combinaison ou un gilet gonflable de sécurité trop serré, un lestage non adapté …. En plongée, nous sommes des insuffisants respiratoires et notre conduite, notre savoir être doivent privilégier tous les comportements favorisant l’épargne ventilatoire