dossier thématique Diabète et fonctions cognitives : actualités épidémiologiques Diabetes and cognition: epidemiological evidence Caroline Sanz*,** »»Le diabète est associé à une diminution des performances cognitives retrouvées chez les diabétiques en s’appuyant sur les données épidémiologiques actuellement disponibles. Nous nous limiterons aux données concernant l’adulte. »»Dans les grandes études de cohorte, le diabète augmente de 1,5 Anomalies des fonctions cognitives touchant préférentiellement la mémoire, les fonctions exécutives et la vitesse d’exécution d’une tâche. à 2 fois le risque de maladie d’Alzheimer et double le risque de démence vasculaire. P o i nt s f o rt s »»Les études d’imagerie retrouvent les stigmates d’un vieillissement cérébral accéléré chez les sujets diabétiques : anomalies de la substance blanche, lacunes et atrophie. »»Les autres facteurs de risque cardio-vasculaire n’expliquent qu’en partie les anomalies cérébrales constatées. »»La durée d’évolution du diabète, sa sévérité et l’équilibre métabolique semblent moduler l’atteinte cérébrale liée au diabète. »»Malgré les données rassurantes du DCCT et de la cohorte EDIC, les hypoglycémies sévères semblent avoir un effet délétère sur les fonctions cognitives des sujets diabétiques, se traduisant par un risque accru de démence. Mots-clés : Diabète – Cognition – Démence – Épidémiologie. Keywords: Diabetes – Cognition – Dementia – Epidemiology. L * Service de diabétologie, maladies métaboliques et nutrition (Pr Hanaire), CHU de Toulouse. ** Inserm, U558, Toulouse. 184 es effets du diabète sur le système cardio-vasculaire, l’œil, le rein ou le système nerveux périphérique sont bien connus. En revanche, l’impact du diabète sur les fonctions cognitives ne l’est qu’imparfaitement et fait débat. Plusieurs travaux épidémiologiques éclairent le lien entre diabète et altération des fonctions cognitives, tant chez le diabétique de type 1 que de type 2. Cette altération est le fruit de modifications cérébrales et peut être la première étape du processus démentiel. Cet article a pour objectif de préciser les liens entre diabète et fonctions cognitives (déclin cognitif et démence) et la nature des anomalies cérébrales La mémoire, la perception, le langage et le raisonnement sont des fonctions supérieures regroupées sous le terme de fonctions cognitives. Leur évaluation qualitative ou quantitative passe par la réalisation d’un entretien et des tests spécifiques à chaque domaine par une neuropsychologue. Le diagnostic de démence est posé devant l’association d’un trouble de la mémoire et d’une perturbation d’au moins une autre fonction cognitive (langage, praxie, gnosie, fonctions exécutives, etc.) suffisamment sévère pour retentir sur les activités de la vie quotidienne. Nous nous intéresserons à l’impact du diabète sur le déclin cognitif et l’incidence de la démence chez des sujets âgés de plus de 65 ans, à partir de données longitudinales. Un déclin cognitif plus marqué Des études longitudinales concordantes Nous avons réalisé une revue récente de la littérature (1) retrouvant 17 études d’observation analysant le lien entre diabète et déclin cognitif. Le suivi allait de 2 à 7 ans, et le critère de jugement était soit qualitatif (variation d’un score cognitif au cours du temps), soit quantitatif (survenue d’un déclin majeur des fonctions cognitives). Seulement deux des 17 études ne retrouvaient pas de lien entre le statut diabétique et le déclin des fonctions cognitives. Cependant, la première n’a inclus que des sujets de plus de 85 ans et la mortalité était plus importante chez les diabétiques que chez les non-diabétiques. Dans la deuxième, le diabète n’était pas défini sur des données biologiques et le critère de jugement était l’apparition d’un Mild Cognitive Impairment (MCI), témoin d’un déclin cognitif majeur, Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XIII - n° 5 - septembre-octobre 2009 Diabète et fonctions cognitives : actualités épidémiologiques rendant donc difficile la mise en évidence d’un effet modéré du diabète sur les fonctions cognitives. Dans les autres études, l’atteinte des fonctions cognitives n’était pas uniforme, puisqu’elle portait essentiellement sur les fonctions exécutives (planification, etc.), sur la vitesse d’exécution d’une tâche ou sur la mémoire. Certaines études ont apporté des informations sur les déterminants de cette association en recueillant notamment la durée du diabète, l’équilibre glycémique et les traitements. ✓✓ La durée du diabète semble proportionnelle à l’importance du déclin cognitif (2). Ce gradient persiste, même après ajustement sur les facteurs de risque et les antécédents cardio-vasculaires, l’âge, le niveau d’éducation et le score cognitif initial. ✓✓ L’équilibre glycémique semble avoir un impact sur le déclin des fonctions cognitives. Dans la Rancho Bernardo study cohort (3), le taux d’HbA1c était un facteur médiant du lien entre diabète et déclin cognitif, puisqu’il atténuait de 30 % environ, l’effet du diabète sur le déclin cognitif (p = 0,02). Dans le The Diabetes Control and Complications Trial (DCCT) et la cohorte Epidemiology of Diabetes Interventions and Complications (EDIC), un mauvais équilibre glycémique (HbA1c > 8,8 %) était associé à une altération des fonctions cognitives (4) après 18 années de suivi. ✓✓ Les hypoglycémies altèrent indéniablement les performances cognitives en aigu. Mais d’après les données du DCCT et de la cohorte EDIC, aucun lien entre hypoglycémie (récurrence et sévérité) et déclin cognitif n’est mis en évidence (4). Peu d’études d’intervention Depuis peu, le déclin cognitif est l’un des critères de jugement des études d’intervention évaluant l’effet d’un équilibre glycémique optimal sur les complications du diabète. L’étude ADVANCE avait pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un traitement intensif du diabète sur la survenue d’événements macro- et microvasculaires majeurs chez des patients diabétiques de type 2, de 66 ans en moyenne avec un risque cardio-vasculaire élevé. Le risque de déclin cognitif n’était pas diminué chez les sujets du groupe intensif (HbA1c = 6,5 %) comparativement aux sujets du groupe conventionnel (HbA1c = 7,3 %). Cependant, le déclin cognitif était défini comme une perte de trois points de MMS. Une telle perte témoigne d’un déclin cognitif majeur et une évaluation plus fine des fonctions cognitives le plus souvent altérées dans le diabète (fonctions exécutives, mémoire, vitesse d’exécution) aurait été pertinente au vu de l’âge des patients et de la durée de l’étude. De telles données seront disponibles dans l’étude ACCORD-MIND, étude ancillaire d’ACCORD qui a pour objet d’évaluer l’impact d’un traitement intensif du diabète (HbA1c < 6 %) sur l’évolution des fonctions cognitives, ainsi que des données d’imagerie cérébrale. Même si les objectifs glycémiques sont à présent similaires dans les deux groupes, du fait d’un excès de mortalité dans le groupe traitement intensif, cette étude conserve tout son intérêt de par la qualité des évaluations cognitives et de l’imagerie. Lien entre démence et diabète Un risque de maladie d’Alzheimer augmenté La maladie d’Alzheimer (MA) est la première cause de démence chez le sujet âgé (75 % de l’ensemble des démences). Elle atteint 5 % de la population âgée de plus de 65 ans et 30 % des personnes de plus de 85 ans (données de l’étude PAQUID). Les 17 études d’observations (1) comparent ainsi l’incidence de la démence chez les sujets diabétiques et non diabétiques. Parmi les 17 études, 10 montraient que le diabète était un facteur de risque de MA, avec une incidence de celle-ci chez les sujets diabétiques de 1,5 à 2 fois plus importante que chez les sujets non diabétiques. Cette augmentation de risque persistait même après ajustement sur les comorbidités cardiovasculaires, l’âge, le sexe et le niveau d’étude. Les études ne retrouvant pas d’association entre démence et MA présentaient plusieurs limites méthodologiques. La principale concernait la distinction entre démence vasculaire et MA. Il n’existe pas à l’heure actuelle de définition consensuelle de la démence vasculaire, et la frontière entre MA et démence vasculaire reste floue. Par ailleurs, les lésions vasculaires (lacunes et anomalies de la substance blanche) sont fréquentes chez le diabétique âgé, ce qui augmente la probabilité d’une démence mixte (MA avec composante vasculaire). Par conséquent, les sujets diabétiques atteints de MA peuvent être classés à tort comme ayant une démence vasculaire. Ce biais de classement différentiel qui induit une sous-estimation de l’effet du diabète sur l’incidence de la MA, pourrait expliquer la négativité de ces études. Les déterminants de l’association entre diabète et démence ne sont qu’imparfaitement connus et n’ont pas fait l’objet d’études spécifiques. On peut tout de même noter que : ✓✓ Les pathologies cardio-vasculaires ne médient pas totalement l’effet du diabète sur l’incidence de la MA. L’étude de J.A. Lushinger et al. (5) avait pour objet d’analyser l’impact des facteurs de risque cardio-vasculaire Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XIII - n° 5 - septembre-octobre 2009 185 dossier thématique sur l’incidence de la MA. De manière remarquable, le diabète, le tabagisme, l’hypertension artérielle et un antécédent cardio-vasculaire étaient individuellement associés à une incidence accrue de MA au cours des 5 années de suivi (1 136 sujets, âge moyen de 76 ans) alors qu’en analyse multivariée (introduction simultanée des quatre facteurs), seul le diabète et le tabagisme étaient des facteurs prédictifs de MA. De plus, l’ajustement sur les facteurs de risque cardio-vasculaire proposé dans la plupart des études ne faisait pas disparaître l’association entre diabète et incidence de la MA. ✓✓ Jusqu’à présent, aucun travail se rapportant à l’équilibre glycémique ou aux complications microvasculaires du diabète et à l’incidence de la MA n’a été publié. ✓✓ Une insulinorésistance élevée semble associée à un risque accru de MA. Plusieurs travaux expérimentaux de l’équipe de S. Craft (6) renforcent l’hypothèse d’un lien entre insulinorésistance et MA, notamment via une action directe de l’hyperinsulinémie sur le métabolisme de la protéine tau et du peptide bêta-amyloïde. ✓✓ Le traitement par insuline est associé à un risque accru de MA dans les études d’observations. Ainsi, dans l’étude de A. Ott et al. (7), les sujets diabétiques traités par insuline à l’inclusion développaient quatre fois plus souvent une MA au cours des deux années de suivi que les sujets non diabétiques, et ceux qui sont traités par antidiabétiques oraux, près de deux fois plus souvent. Les patients diabétiques sans traitement à l’inclusion n’avaient pas un risque de MA augmenté comparativement aux patients non diabétiques. Le traitement reflète la sévérité du diabète (durée d’évolution et degré de complications) et probablement une plus grande durée d’exposition aux autres facteurs associés au diabète de type 2 (hypertension artérielle, insulinorésistance, pathologies cardio-vasculaires, etc.). ✓✓ La survenue d’hypoglycémies sévères à middle age (entre 55 et 65 ans) semble être un facteur de risque de démence 20 ans plus tard, comme le rapporte l’étude de R.A. Withmer et al. (8). Dans cette cohorte rétrospective incluant plus de 16 000 sujets, des hypoglycémies conduisant à une hospitalisation ou à une consultation aux urgences étaient considérées comme des hypoglycémies sévères et recensées via les registres médicaux, tout comme les cas de démence. En analyse multivariée, les sujets ayant présenté plus de deux hypoglycémies sévères avaient un risque de démence augmenté (HR = 1,65 ; IC95 : 1,10-2,48) comparativement aux sujets sans hypoglycémies. De larges études d’intervention sont nécessaires pour affirmer l’impact favorable d’un bon équilibre glycémique ou d’un bon contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire sur la diminution de l’incidence de 186 la MA. Mais celles-ci demeurent difficiles à mettre en place du fait du nombre important de sujets à inclure et de la nécessité d’un suivi de la population concernée pendant plusieurs années. Un risque de démence vasculaire doublé Dans un tableau typique de démence vasculaire, un épisode cérébral vasculaire précède l’apparition ou l’aggravation d’un trouble cognitif, et l’évolution des troubles cognitifs n’est pas linéaire mais “en marche d’escalier”. Une autre forme plus progressive peut être évoquée devant une atteinte neuropsychologique prédominant sur les fonctions exécutives et des troubles du comportement (apathie, hyperémotivité et irritabilité). Le diabète étant un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), il n’est donc pas étonnant qu’il soit aussi un facteur de risque de démence vasculaire. La revue de la littérature de G.J. Biessels et al. (9) rapportait un risque de démence vasculaire doublé pour les diabétiques comparativement aux non diabétiques. Cet excès de risque persistait même après ajustement sur les facteurs de risque cardio-vasculaire. L’association fréquente des lésions cérébrovasculaires et dégénératives fait souvent poser le diagnostic de MA avec composante vasculaire ou démence mixte chez les sujets diabétiques. Architecture cérébrale modifiée Le vieillissement normal s’accompagne de modifications cérébrales associant atrophie, lacunes et anomalies de la substance blanche, se traduisant par un déficit modéré des fonctions cognitives (10). Chez les diabétiques, le vieillissement semble accéléré, avec des anomalies cérébrales plus fréquentes et plus précoces (11, 12). Mais la part propre du diabète dans la modification de l’architecture cérébrale doit donc être précisée, puisque les facteurs de risque cardio-vasculaire sont aussi responsables d’un vieillissement cérébral accéléré (1). Un des objectifs de l’Ultrecht Diabetic Encephalopathy Study (UDES) [12] était d’établir les déterminants des lésions cérébrales associés au diabète de type 2. Cent treize patients diabétiques de type 2 (et 51 témoins) ont été inclus et ont bénéficié d’une IRM cérébrale, d’un bilan neuropsychologique et d’une évaluation du diabète. Les sujets avaient 66 ans en moyenne, un diabète diagnostiqué depuis 9 ans, une HbA1c proche de 7 %. D’autres études avaient un objectif similaire (13, 14). ✓✓ L’hypertension artérielle ne semblait pas associée aux lésions cérébrales des sujets diabétiques dans l’UDES (12). En revanche, l’étude CASCADE (Cardiovascular Determinants of Dementia) [15] rap- Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XIII - n° 5 - septembre-octobre 2009 Diabète et fonctions cognitives : actualités épidémiologiques portait une interaction entre diabète et hypertension, signifiant que les sujets associant diabète et hypertension avaient une atrophie cérébrale plus importante que les sujets diabétiques non hypertendus. ✓✓ Un antécédent vasculaire (IDM, AVC, traitement chirurgical ou endovasculaire d’une artériopathie des membres inférieurs) était associé à des lésions de la substance blanche plus sévères et des lacunes plus fréquentes chez les diabétiques dans l’UDES (12). Une prévalence plus importante des lésions vasculaires cérébrales chez les diabétiques ayant par ailleurs déjà eu une expression de leur pathologie vasculaire (atteinte coronarienne, par exemple) n’est pas étonnante et peut passer par un partage des mêmes facteurs de risque vasculaire. ✓✓ Une insulinorésistance élevée (estimée par le calcul de l’indice HOMA-IR) était associée à la sévérité d’anomalies de la substance blanche chez les sujets diabétiques (12). ✓✓ L’équilibre glycémique paraît lié aux anomalies cérébrales associées au diabète et plus particulièrement à l’atrophie. C. Enzinger et al. (13) ont suivi les modifications du volume cérébral de 201 Autrichiens (60 ans d’âge moyen) en réalisant une IRM cérébrale à l’inclusion, puis 3 et 6 ans après. Le diabète (seulement 13 sujets étaient diabétiques) n’était pas lié à la progression de l’atrophie cérébrale au cours des 6 ans. En revanche, en tenant compte de l’ensemble des sujets, un gradient positif existait entre le niveau d’HbA1c et la progression de l’atrophie cérébrale, et ce même après ajustement sur les facteurs de risque cardio-vasculaire et sur le volume cérébral initial. Cependant, dans l’UDES, l’HbA1c n’était pas liée aux lésions cérébrales chez les sujets diabétiques (12). Mais, contrairement à l’étude de C. Enzinger et al., il s’agissait d’un travail transversal permettant uniquement de faire le lien entre le niveau de glycémie sur les 3 mois précédents et la présence des lésions cérébrales au moment de l’évaluation. ✓✓ La rétinopathie diabétique est considérée comme un témoin de la sévérité du diabète et donc de l’équilibre glycémique à long terme. De manière notable, elle est associée à une atrophie cérébrale plus importante chez les sujets diabétiques de type 2, après ajustement sur l’âge, le sexe et le quotient intellectuel (14). De plus, les sujets diabétiques avec une rétinopathie ont plus fréquemment des lésions punctiformes de la substance blanche (16). De telles lésions peuvent témoigner d’une atteinte des artères cérébrales de petit calibre comparable à celles de la rétinopathie, le résultat du fond d’œil étant alors le miroir des atteintes cérébrales. Le cerveau du diabétique semble présenter des modifications architecturales associant anomalies de la substance blanche, lacunes (atteinte vasculaire) et atrophie (atteinte dégénérative) s’aggravant avec l’âge. Ces anomalies semblent favorisées par les facteurs de risque cardio-vasculaire comme l’HTA, mais aussi par le diabète lui-même via l’hyperglycémie et l’insulinorésistance. Conclusion Les diabétiques semblent présenter les stigmates d’ “un vieillissement cérébral accéléré” se caractérisant par une atteinte vasculaire, des lacunes cérébrales et des anomalies de la substance blanche (atteintes punctiformes, mais aussi des atteintes plus étendues signant la leucoaraïose), et par une atteinte dégénérative (atrophie). Ce “vieillissement cérébral accéléré” s’exprime par un déclin des fonctions cognitives et un risque accru de démence de type Alzheimer ou vasculaire. Comme en témoignent les études d’observations, la durée d’évolution du diabète, sa sévérité et l’équilibre métabolique semblent moduler cette atteinte. Par analogie avec les autres complications du diabète, le cerveau pourrait être considéré comme un organe cible (figure) avec une atteinte morphologique (lésions dégénératives et vasculaires) et une atteinte fonctionnelle (déficit des fonctions cognitives et démence). Des travaux futurs devront préciser les déterminants de cette atteinte et leur accessibilité à un traitement préventif ou curatif. ■ Diabète Hypoglycémies Insulinorésistance C E R V E A U Hyperglycémies Maladies cardio-vasculaires associées Modifications structurelles • Dégénératives : atrophie • Vasculaires : lacunes, anomalies de la substance blanche Modifications fonctionnelles Perturbation des fonctions cognitives • Vitesse d’exécution • Fonctions éxécutives • Mémoire Démence • de type Alzheimer • vasculaire • mixte Figure. Impact du diabète sur le cerveau. Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XIII - n° 5 - septembre-octobre 2009 187 dossier thématique Références 1. Coley N, Andrieu S, Gardette V et al. Dementia prevention: methodological explanations for inconsistent results. Epidemiol Rev 2008;30:35-66. 2. Okereke OI, Kang JH, Cook NR et al. Type 2 diabetes mellitus and cognitive decline in two large cohorts of communitydwelling older adults. 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