Agents infectieux – Dr Bonhomme numéro 19
23/03/2013 – L3
Groupe n°5 : Anchie des bois & Chlochlo le gros baleino
1ère partie : LE PaLUDISME
Le Paludisme (aussi appelé Malaria pour les anglophones, ce qui signifie « mauvais air ») est
une maladie très importante pour nous futurs médecins car elle est responsable de la plus forte mortalité
des maladies infectieuses dans le monde. Elle est transmise par la piqure d’un moustique : l’anophèle
femelle.
40% de la population mondiale vit en zone d’endémie.
Absence de Palu : Australie, Antilles françaises, Seychelles, Réunion, grandes villes, zones
montagneuses.
Nécessite : d’un vecteur (anophèle,) de zones chaudes et humides (Afrique, Amérique, Asie)
OMS : - 225 millions de cas de palu en 2009
- 781 000 morts en 2009 (dont 90% d’enfants de moins de 5 ans)
En France : - 2200 cas déclarés (dont 1 autochtone : accident de labo) soit 4000 cas estimés.
‐ 7 DC.
Elle est causée par un protozoaire de type SPOROZOAIRE.
Ces sporozoaires ayant eux même
3 classes :
1) Hématozoa :
développement dans les
hématies de l’hôte.
- Plasmodium
- Barbesia
2) Coccida
- Toxoplasma gondii
- Coccidies intestinales
3) cryptosporida
‐ Cryptosporidium.
Nous allons nous intéresser plus particulièrement aux plasmodies qui sont responsables des incidents
mortels du palu.
A. Les plasmodies
1. Description.
Hématozoaires de 1 à 12 micron selon l’espèce et le stade.
5 espèces pathogènes chez l’homme :
‐ Plasmodium Falciparum (la seule à retenir)
‐ Plasmodium vivax
‐ Plasmodium ovale
‐ Plasmodium Knowlesi
- Différents stades de maturation (cycle
vu plus loin)
- Présence d’un complexe apical :
rhoptries, micronèmes, granules denses.
- Permet la pénétration cellulaire de
l’hôte, avec relargage séquentiel du
contenu de ces organites.
- Élaboration de la vacuole parasitophore.