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Correspondances en médecine - n° 1 - mai 2000
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Risques de contamination par le VIH
Ce dernier est estimé à 0,32 % en cas de
piqûre avec du sang contaminé, 0,04 % en
cas de projection de sang VIH+ sur les
muqueuses et 0,67 % en cas de partage de
seringue avec un partenaire VIH+.
Le risque de contamination après un rapport
sexuel non protégé avec un partenaire VIH+
est pour sa part compris entre 0,5 et 3,2 % en
cas de rapport anal réceptif, 0,05 et 0,15 %
en cas de rapport vaginal réceptif, 0,03 et
0,09 % en cas de rapport vaginal ou anal
insertif.
X. de La Tribonnière. Prophylaxie après exposition
au VIH : en pratique. La Lettre de l’Infectiologue
1999 ; 4 (XIV) : 146-52.
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Antibiothérapie des infections
génitales hautes
La prise en charge des infections génitales
hautes (endométrites, salpingites) non
compliquées est aujourd’hui réalisée en
ambulatoire. La durée de traitement est
d’environ 15 à 20 jours. L’antibiothérapie
prescrite comporte un antichlamydien
(cycline, macrolide ou fluoroquinolone type
ofloxacine) associé à une bêtalactamine
(amoxicilline-acide clavulanique ou
céphalosporine à large spectre injectable),
à la pristinamycine ou à la clindamycine.
P. Judlin. Antibiotiques en gynécologie : traitement
des infections génitales hautes. La Lettre de
l’Infectiologue 1999 ; 4 (XIV) : 155-60.
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Angines streptococciques :
en attendant les TDR
Afin notamment de limiter l’émergence de
plus en plus fréquente de résistances
bactériennes, la prescription des
antibiotiques doit être réservée aux seules
situations cliniques où leur efficacité a été
démontrée. Pour autant, dans l’attente de la
mise à disposition des tests de diagnostic
rapide (TDR) du streptocoque, l’attitude
actuelle qui consiste à traiter de principe par
antibiotique toutes les angines aiguës doit
être maintenue. Il fallait le souligner !
Agence du Médicament. Antibiothérapie par voie
générale en pratique courante : infections ORL et
respiratoires basses. La Lettre de l’Infectiologue
1999 ; 4 (XIV) : 161-71.
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Dépistage du VIH
Actuellement, environ 650 000 tests
sérologiques de dépistage de l’infection par
le VIH sont prescrits chaque année en France
par les médecins généralistes (contre environ
500 000 à la fin des années quatre-vingt).
Le test prénuptial (incluant les demandes
faites par les couples avant abandon
du préservatif) et les contacts hétérosexuels
à risque sont les deux principaux motifs
de prescription de ces tests.
A. Flahault. Le réseau Sentinelles
®
: un système
d’information des médecins généralistes français
pour la surveillance et la recherche sur les mala-
dies transmissibles. La Lettre de l’Infectiologue
1999 ; 5 (XIV) : 189-94.
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Virus et coquillages
La consommation de coquillages contaminés
par des virus entériques rejetés par l’homme
dans l’environnement (plus de 140 espèces
sont dénombrées à ce jour) conduit
essentiellement, dans nos régions, à des
gastroentérites et à des hépatites de type A.
Les indicateurs de contamination et les
techniques de purification des coquillages
jusqu’à présent utilisés se révèlent souvent
inefficaces. Mais que les amateurs de
plateaux de fruits de mer se rassurent, les
techniques de génétique moléculaire comme
la PCR devraient prochainement permettre
une meilleure surveillance de la
contamination virale des coquillages.
En attendant...
S. Billaudel, V. Aubineau-Ferré. Virus et coquillages.
La Lettre de l’Infectiologue 1999 ; 5 (XIV) : 195-8.
❏
VIH et grossesse
La prévention de la transmission VIH mère-
enfant repose encore à l’heure actuelle sur
l’administration d’AZT en monothérapie au
cours du troisième trimestre de la grossesse.
L. Mandelbrot. Projet de grossesses chez les
femmes infectées par le VIH. La Lettre de
l’Infectiologue 1999 ; 5 (XIV) : 200-4.
Pour en savoir plus :VIH et grossesse. La Lettre du
Gynécologue 1999 ; 243 : 20-42.
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Qui doit être testé pour l’hépatite C ?
Le dépistage de l’hépatite C doit être réservé
aux sujets à risque, à savoir :
– aux personnes qui ont reçu ou pourraient
avoir reçu des produits sanguins avant la
mise en œuvre des tests ELISA de deuxième
génération (1991) ;
– aux hémophiles ;
– aux hémodialysés ;
– aux enfants nés d’une mère atteinte
d’hépatite C ;
– aux toxicomanes i.v. ;
– et aux donneurs d’organes ou de tissus.
P. Marcellin. Conférence internationale de consen-
sus sur l’hépatite C. La Lettre de l’Infectiologue
1999 ; 5 (XIV) : 215-9.
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Vers l’éradication de la poliomyélite
En dix ans, l’incidence mondiale de la
poliomyélite et des paralysies flasques
aiguës a considérablement chuté, passant
d’un peu plus de 35 000 cas en 1988 (dont 20
en Europe) à un peu plus de 5 000 cas en
1998 (dont aucun en Europe). À l’horizon des
années 2010, la poliomyélite devrait être
vaincue !
E. Nicand. Journée sur les vaccinations. La Lettre
de l’Infectiologue 1999 ; 9 (XIV) : 423-7.
Quelques brèves...
revue de presse spécialisée
résumé et analyse d’articles sélectionnés