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Panais Origine
Il est originaire du Bassin méditerranéen et était déjà connu des Grecs et des Romains. Aliment de base au
Moyen Age, le panais fut éclipsé à son arrivée par la pomme de terre. En revanche, sa consommation ne s’est pas
démentie en Angleterre et dans les pays du Nord Est de l’Europe. Il revient aujourd’hui sur le devant de la scène
en raison du regain d’intérêt pour les légumes anciens, mais également pour ses qualités réelles d’aliment-santé.
Récolte
C’est un légume très facile à cultiver, qui se récolte de juillet à octobre (semis du printemps) ou de mars à avril
(semis d’automne). Ses racines peuvent passer l’hiver en terre, ce qui accroît leur goût sucré lorsqu’il gèle.
On trouve 3 types de panais sur le marché :
- Panais rond, en forme de toupie de 12 à 15 cm de diamètre
- Panais demi-long, forme proche de la carotte, le plus cultivé
- Panais long, le plus proche de la forme sauvage avec une racine de 30 à 45 cm
Utilisation
Se consomme cuit ou cru :
- On peut le râper pour donner une touche originale aux salades, avec huile et citron.
- Tranché nement et revenu à la poêle avec un peu de matière grasse, c’est un régal.
- Il a sa place dans les soupes, le pot-au-feu, avec les autres légumes du couscous…
- La purée de panais est un délice. Il convient de l’y mélanger pour moitié avec des pommes de terre pour
atténuer sa saveur un peu forte.
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Topinambour Origine
Ce tubercule est originaire d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) où il est cultivé par des tribus amérin-
diennes. Samuel de Champlain l’observe au Cap Cod en 1605 et le fait découvrir à l’avocat et voyageur Marc
Lescarbot qui le ramène en France. Sa diusion en Europe se développe rapidement grâce à sa culture facile et à
sa forte multiplication végétative. La plante peut atteindre 2 à 3 m de hauteur et en automne elle produit des
eurs jaunes très décoratives. Le topinambour est aussi appelé artichaut de Jérusalem par les Anglo-Saxons,
true du Canada, poire de terre ou soleil vivace. Le nom de « topinambour » résulte de la francisation du nom
d’une tribu du Brésil, les Topinamboux (Tupinambas) dont plusieurs membres furent amenés comme curiosité
à Paris, en 1613, ce qui conduisit Carl Von Linné à croire à l’origine brésilienne de la plante. Sa consommation
en tant que légume de rationnement, souvent mal cuit et cuisiné sans matière grasse, lors de la Seconde Guerre
mondiale, a laissé dans certains pays d’Europe des mauvais souvenirs.
Récolte
Quand la croissance ralentit et que le feuillage sèche, les tubercules sont arrachés, soit de septembre à mars. Plus
l’automne avance, plus le goût du topinambour s’améliore. Il se étrit très vite à l’air, mais il peut passer l’hiver
sans problème en terre.
Utilisation
Les tubercules se consomment cuits de diverses manières : en salade, en potage (velouté de topinambour),
chauds en accompagnement, frits, en purée, sautés au beurre, etc. On peut aussi les consommer crus, râpés ou
coupés en lamelles, comme des crudités dans de la vinaigrette. Leur saveur se rapproche de celle des fonds
d’artichaut ou des salsis.
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Rutabaga Origine
Le rutabaga appelé chou-rave résulte probablement d’un croisement entre le chou-pomme et la rave d’automne
qui eut lieu dans le Bassin méditerranéen occidental. On trouve des chouxraves à chair jaune et d’autres à chair
blanche. Ceux à chair jaune sont utilisés comme légumes et ceux à chair blanche servent à aourager le bétail. Le
chou-rave est appelé chou-navet en France, tandis que le chou-rave français est dénommé colrave ou
chou-pomme en Suisse. Il garde chez nous une mauvaise réputation, en rapport avec son statut d’aliment de
base durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce légume oublié mérite pourtant d’être redécouvert.
Récolte
C’est pour nous un légume racine d’automne et d’hiver. On le récolte dès la n août et jusqu’au mois de mars.
Il est plus tendre aux deux tiers de son développement.
Utilisation
Le chou-rave à chair jaune permet de confectionner durant l’hiver des mets délicats. Il se prépare comme les
pommes de terre : en purée, frites, en croustilles, au four, rôti, sauté, etc. On peut le servir en purée de divers
légumes-racines mélangés, en les assaisonnant d’un peu de muscade et de persil haché. Le bouilli ou pot-au-feu
est impensable sans rutabaga.