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LA BIOGEOGRAPHIE
I/ La biosphère.
Vernadsky (1929) : C’est la région de la planète qui renferme l’ensemble des êtres
vivants et dans laquelle la vie est possible en permanence, elle contient :
- Atmosphère.
- Hydrosphère.
- Lithosphère.
1) L’atmosphère.
Couche gazeuse qui enveloppe hydrosphère et lithosphère, on peut la subdiviser en sous-couches
en fonctions de deux paramètres :
- La température.
- La composition gazeuse.
a) La subdivision thermique :
La troposphère (0-10km):
- Baisse de 0,6°C par 100m.
- Contient toute la biosphère (toute l’eau).
- Limite supérieure par la tropopause.
- Stellaria vie a 7000, oiseaux max 7900 > azoïque.
La troposphère représente une couche très fine donc très influençable.
La stratosphère (10-40km):
- -100°C.
- Contient la couche d’ozone (empêche le passage d’UV).
- Vie bactérienne.
- Limite supérieure par la stratopause.
La mésosphère (40-80km):
- Mésopause à 80km.
- Présente des températures variables qui diminuent puis augmente selon l’altitude.
La thermosphère (>80km):
- De 1000 à 2000°C due à l’action des radiations ionisantes (renvoie les ondes radio).
- Présences d’aurores polaires à partir de 200km.
- Zone d’incandescence des météorites.
- Elle n’existait pas il y a 3MMa.
Etape à franchir pour les astronautes, structures spatiale en céramique.
b) La subdivision gazeuse :
- L’homosphère (0-100km):
Pourcentage des gaz fixes :
78%N.
21%O2.
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1%gaz rare : 0,95% argon et 0,039% CO2 55%
réverbération.
La moitié de la masse totale des gaz se situe entre 0 et 5km
d’altitude.
- L’hétérosphère (100-1000km): contient que des gaz légers comme l’H2 et l’He.
- L’exosphère (>1000km): diminution drastique de la quantité gazeuse composée très
majoritairement de vide.
2) L’hydrosphère.
Les caractéristiques de l’hydrosphère :
- 70% de la planète.
- 97% entre 0 et 6000m de profondeur (fosse des Mariannes -11034m).
- Vie végétale a -200m max.
- Vie animale -10900m (holothurie).
a) Le pélagos :
Il couvre toute la totalité des mers et regroupe l’ensemble des eucaryotes et procaryotes qui n’ont
pas besoin du contact avec le sol marin pour boucler leur cycle de vie.
C’est un milieu extrêmement homogène.
Phytoplancton Zooplancton petits poissons gros poissons et mammifères marins.
b) Le benthos :
Ensemble des espèces qui ont besoin du fond marin, il n’est riche que là où il y a de la lumière
(95%) : biodiversité majoritairement végétale.
C’est un milieu très hétérogène.
3) La lithosphère (biomasse importante).
La vie animale de la lithosphère se situe à maximum 100m.
La vie bactérienne la plupart des archées y est très dense jusqu’à 10000m tant que la roche est
imbibée d’eau.
L’estimation du nombre d’espèces de bactérie par Gold s’estime à une couche émergée d’1m.
Cette vie a été nommée SLIME (sub-surface lithautrophic microbial system).
II/ Les regroupements géographiques et historique.
La dérive des continents a induit cette diversité par la mise en place de barrières géographiques.
On peut séparer le monde en écozones :
- Holarctique (hémisphère nord) : possède faunes et flores proches.
- Afrotropical (sub-saharien).
- Indomalais (Asie sud-est) : possède espèce tropical, climat chaud.
- Néotropical (Amérique du sud).
- Océanique (iles du pacifique sud).
- Australien (Océanie) : possède une faune très particulière.
- Antarctique (englobe aussi la Nouvelle-Zélande).
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On découple ces écozones en 203 écorégions subdivisées en domaines :
- Région méditerranéenne.
Domaine français.
Domaine ibérique.
- Région polynésienne.
III/ Les écosystèmes.
Tansley (1935) : un écosystème est un ensemble construit entre les espèces vivantes et l’habitat
physique qui leur permet de se développer.
1) Les grands biomes.
Le biome correspond à la latitude et donc aux climats et aux biotopes différents il en existe huit :
- La toundra : niveau arctique, végétation éparse et rase car le sol est gelé en profondeur :
permafrost.
- Les taïgas : hémisphère nord, grandes forêts boréales de conifères dont la croissance dépend
de la chaleur.
- Les forêts tempérées : arbres à feuilles caduques, surtout composées de hêtres, des chênes.
- Les prairies tempérées : sont à la même latitude que les forêts mais sont plus continentales
surtout des steppes en Russie et Argentine.
- Les forêts méditerranéennes : se situes entre 40° et 50° de latitude nord on retrouve un
climat très chaud l’été induisant une spécificité des gétaux.
- Les forêts tropicales (rain forest) : zones équatoriales, peu d’humus.
Forets sempiternelles :
Pluie abondante (>250cm/an : forêt ombrophile).
Humidité
Chaleur persistante.
Forêts à plus riche biodiversité:
Eloignées des grosses variations glaciation et réchauffement.
Absence de civilisation humaine.
- Les déserts : Le biotope est extrêmement sec mais on trouve des climats chaud et froid.
- Les savanes : Pas assez de précipitation pour trouver des arbres mais quantité de graminées.
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2) Les étages altimétriques.
La végétation change beaucoup selon l’altitude elle est donc représentative d’un écosystème et
est à la base d’une chaîne trophique.
La température descend de 0,6°C par 100m, on distingue 5 étages :
- Etage collinéen : entre 0 et 500m témoigne de faibles gelées (oliviers).
- Etage montagnard : de 500 à 1600m, espèces sempervirentes et a feuilles caduques.
- Etage subalpin : entre 1600 et 2400m on y retrouve les dernières forêts de conifères.
- Etage alpin : de 2400 à 3000m on y trouve plus que de l’herbe.
- Etage nivéal : végétation quasi inexistante espace rocheux.
La face orientée vers le nord est appelée Ubac et celle orientée vers le sud est appelée Adret.
3) Les étages marins (isobathes).
En mer on retrouve deux écosystèmes qui sont fonction de la profondeur car à plus de 200m il n’y
a plus de lumière et la biodiversité y est quasi absente.
a) Le pélagos :
- Etage épipélagique : entre 0 et -50m c’est le plus riche avec 90% de la faune et de la flore.
- Etage mésopélagique : entre -50 et -200m forme la zone photique qui libère de l’O2 avec
l’épipélagique représente 70% de la zone océanique terrestre (migration cyclique d’animaux
surtout la nuit).
- Etages bathypélagos et abissopélagos : comprend que des charognards et des détritivores.
Ces étages forment un milieu extrêmement homogène.
b) Le benthos :
- Etage supralittoral : zone sans vie (recoit des embruns de la mer) ex-bactérie due aux variations
de courants, de salinité et de températures.
- Etage médiolittoral : zone de vagues et des marées, possède un écosystèmes devant
surporter un milieu inondé comme exondé.
- Etage infralittoral : niveau en surface de la mer, dépends de la pénétration de lumière on y
retrouve la plus grande biodiversité benthique (0 à -30m), est menacé par l’homme.
- Etage circalittoral de -30 à -200m on y retrouve des algues éparses et une faune de coraux et
autres animaux détritivores et filtrants.
Représente la zone photique benthique.
- Etage bathyal : talus continental, descend a des pics de -1000m on y retrouve les nettoyeurs
des océans.
- Etage abyssal : 80% des océans de -2000 à -6000m, biodiversité très pauvre.
- Etage subabyssal : surface réduite en dessous de -6000m absence de biodiversité.
Représente la zone aphotique benthique.
La zone intertidale représente la zone de balancement des marées qui se situe entre 5 et -10m.
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IV/La dynamique des aires de répartitions.
La dynamique des aires de répartitions dépend de trois facteurs :
- Le cycle climatique.
- Actions de dénaturalisation humaines.
- La réintroduction d’espèce.
Les migrations naturelles augmentent les aires de répartitions et diminuent la stabilité de l’espèce.
1) La réintroduction.
L’homme a ramené deux catégories d’espèces :
- Les acclimatées : espèce introduite qui a besoin de l’homme pour survivre.
- Les naturalisées : espèce introduite en milieu naturelle qui s’est adaptée.
Introductions : déplacements des espèces par l’homme.
Le phénomène d’introduction est la principale cause de disparition d’espèces :
- Elles occupent une niche écologique sans impacter sur les autres.
Ne sont pas dans leur habitat.
Augmente la biodiversité de la région.
La niche est moins adaptée, l’espèce meurt.
Jardin d’acclimatation : reconstitution local originel de l’espèce.
- Elles prennent le dessus sur une autre espèce, et provoque sa disparition.
La tortue à tête rouge carnivore l’emporte sur la tortue d’eau douce.
Les écrevisses de Floride contaminent les européennes.
Quand une espèce se naturalise elle devient invasive et change l’écosystème.
Le mimosa d’Australie empêche la poussée de l’herbe.
Quand une espèce devient dominante (ubiquiste) elle s’étale sur plusieurs écosystèmes.
La jacinthe d’eau cache la lumière au phytoplancton.
Le phylloxéra : puceron qui suce la sève des vignes sous terre.
Ces espèces deviennent envahissantes menacent l’activité écologique : espèces pestes.
Ces réintroductions d’espèces suppriment les barrières géographiques : c’est l’involution car la
biodiversité est induite par les barrières géographiques.
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