Un prologue 13 « Et creuser dans la terre une tombe » (juin

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Table
Un prologue
13
22 juin 1941, opération Barbarossa, l'assaut contre l'Union
soviétique, 13. - Raul Hilberg, La Destruction des Juifs
d'Europe, 15. - Les Einsatzgruppen, 16. - Une enquête
et un film, 19. - Un précédent : le massacre de Nankin,
20. - La méthode et l'équipe, 22.
PREMIÈRE PARTIE
« Et creuser dans la terre une tombe »
(juin-décembre 1941)
I.
Pogroms
29
Lituanie, juin 1941, 29. - L'Einsatzgruppe A de Walter
Stahlecker et le Front activiste lituanien, 30. - Massacre
au garage Lietukis, 32. - Kaunas, 5 000 Juifs massacrés,
33. - Ukraine, juin 1941, 36. - Stepan Bandera et le natio­
nalisme ukrainien, 38. - Lviv, 25 juillet 2008, les témoins
Volodymyr et Slava Vizniak, 40. - La famille Vizniak
vivait dans le quartier juif, 41. - La nostalgie de la pré­
sence juive, 42. - Lviv, 8 000 Juifs massacrés, 43.
II. Sur la participation des populations locales ...
Les Juifs dans les pays Baltes au début du XXe siècle,
49. - L'émancipation intellectuelle des Juifs, 49. - Les
idées socialistes, 50. - L'ambiguïté des relations avec la
Russie, 51. - La collaboration avec les nazis, 51. - En
Ukraine, une hostilité religieuse ancienne, 52. - Milices
et supplétifs, 54.
http://d-nb.info/1032380853
49
III. Premières exécutions
55
Rationaliser les tueries, 55. - La Wehrmacht et les SS
organisent les massacres, 55. - Les pendus de Minsk (Bié­
lorussie), 56. - Rassembler les Juifs dans des ghettos, 57.
- 2 juillet 1941, le massacre de Ternopil (Ukraine), 59.
- Le récit de Janett Margolies, par Richard Rhodes, 60.
- Fin juin 1941, Paul Blobel, Einsatzkommando 4a, à
Sokal (Ukraine), 62. - 1er juillet 1941, Artur Nebe, Einsatzgruppe B, à Vitebsk (Biélorussie), 63.
IV. Les prisonniers soviétiques
65
Fin 1941 : 3 350 000 prisonniers russes, 65. - Comment
s'en débarrasser, 65. - Les Juifs, premiers sélectionnés,
65. - Affamer à mort : l'exemple de la Namibie, 68. Devenir tortionnaire pour échapper au goulag, 69.
V. « Tuez-les tous »
70
Juillet 1941, le début du génocide, 70. - Qui a donné
l'ordre? Les réponses de Raul Hilberg, 70. - Jeckeln à
Chepetovka (Ukraine) : la « méthode des sardines », 72.
- Juillet 1941, 33 000 hommes prêts à tuer, 74. - Pas
d'ordre écrit, 75. - Himmler au front, discours et direc­
tives, 76. - À Bialystok (Pologne) le 8 juillet, Himmler et
la procédure des exécutions, 78. - À Kaunas (Lituanie) le
29 juillet, accélérer les tueries, 79. - À Minsk, Himmler
assiste à un massacre, 79. - Tel Aviv, juin 2008, conver­
sation avec Amos, 83. - Un rêve absurde et infantile, 84.
VI. La brigade de cavalerie Hermann Fegelein ...
Octobre 2008 en Basse-Saxe, un ancien Waffen-SS, 85. Comment retrouver et interviewer un nazi, 86. - La Waffen-SS, une formation très dure, 90. - A 21 ans, sous le
commandement de Hermann Fegelein, 90. - L'ordre oral
de Himmler confirmé par Heinrich Wulfes, 92. - Le ratis­
sage des marais de Brest-Litovsk (Biélorussie), 92. - Le
mitraillage dans la carrière, 94. - La Judenaktion, « une
lourde tâche», 96. - Le 5 août 1941, la brigade fusillait
8 000 hommes. 3 000 de plus, les deux jours suivants,
98. - Himmler mécontent du bilan, 98.
85
VII. Léon Wells au procès Eichmann
(première journée d'audience)
99
Mai 1961, Eichmann jugé à Jérusalem, 99. - Le témoin
Léon Wells, né Weliczker, 101. - 11 y avait 150 000 Juifs
à Lviv, 101. - Juillet 1941, première arrestation de Léon
Wells à 16 ans, 102. - Des notes prises pendant toute la
guerre, 102. - Torture morale, tabassages à mort, 103.
- Deuxième arrestation et travail forcé, 105. - Caché
dans le ghetto, 106. - 2 mars 1942, camp de concen­
tration de Janowska, 107. - Un ratissage : l'« opération
des pauvres», 109. - Typhus, 110. - Vers le terrain de
sable, 110. - Fuite, 112.
VIII. Les fonctionnaires du crime
113
2007, Les Bienveillantes de Jonathan Littell, 113. - Des
diplômés intelligents et cultivés, 114.- Guerre totale contre
la Russie et le communisme, 118. - Les Juifs « fauteurs
de troubles », « affameurs » et « partisans », 119. - Les
Einsatzgruppen : trois catégories de recrues, 119. - Les
Bourreaux volontaires de Hitler de Daniel Goldhagen,
120. - Dynamique de groupe, 122. - Les policiers du
bataillon 101 liquident les Juifs de Jozefow, 122. - Judenjagd, « la chasse aux Juifs », 123. - Les Allemands eth­
niques, auxiliaires locaux, 125.
IX. Ponary
129
Vilnius, la « Jérusalem du Nord », 129. - Walter Stahlecker, commandant de l'Einsatzkommando 9, 131. - Un
site pour les aktions : la gare de Ponary et les fosses du
dépôt de carburant, 131. - Témoignage des chauffeurs de
la Werhmacht, 132. - Le journal de Kazimierz Sakowicz,
136. - La procédure des tueries, 137. - 250 à 300 Juifs
par jour, 137. - Vider le ghetto : 3 700 raflés dans la
prison de Lukiszki, 137. - Un abattoir pour les humains,
140. - Les récits de trois rescapées, 140. - 30 000 Juifs
assassinés les 21 et 22 décembre 1941, 144.
X. Les « abatteurs » de Ponary
Vilnius, septembre 2008, 145. - Saulius Berzinis, une
mémoire juive de la ville, 145. - Halina Jankowska, la
145
fille du garde-barrière de Ponary, 147. - Le grand trou,
149. - Les « abatteurs » lituaniens, 150. - Les Allemands
ne tiraient pas, 150. - Regina Jablonska et ses camarades
de classe, 152. - Cuisinière pour les « abatteurs », 157.
- Avril 1943 : le massacre chaotique du ghetto de Sweiciany, 158. - Anatoli Lipinski, le petit accordéoniste chez
les tueurs de Ponary, 165.
XI. Kamenets-Podolski
169
Kiev, 16 juillet 2008, l'équipe ukrainienne, 169. - Les
bases culturelles de la Révolution orange, 170. - Les
Conseils juifs (Judenrat), 171. - Kamenets-Podolski, aux
confins de la Roumanie, de la Hongrie et de l'Ukraine,
174. - La Hongrie expulse ses « indésirables », 174. - Le
HSSPF Friedrich Jeckeln, 175. - Trois jours de boucherie,
23 600 Juifs abattus, 176. - Anna Stolyarchuk, rescapée,
176. - Les schutzman, 179. - Sauvée par des paysannes,
185. - Semen Vaisblat, rescapé, 186. - 600 enfants juifs
jetés vivants dans la fosse, 186. - La mine de Dounaïvtsi, 193. - Sauvé par une Ukrainienne, 195.
XII. Babi Yar
196
Kiev, septembre 1941, 196. -Paul Blobel prépare la grande
aktion, 199. - Le prétexte de la résistance « rouge », 200.
- Babi Yar, un'ravin pour engloutir toute la communauté,
201. - Ina Evguenieva, 13 ans, habitait rue Babi Yar, 203.
- Le jour de Yom Kippour, 204. - Des tirs incessants, des
jours durant, 206.- Témoignage d'un tireur, 209. - Walter
von Reichenau, commandant de la 6e armée, 211.- Les
90 enfants de Belaya Tserkov, 213. - Les enfants abattus
par le groupe d'August Hâfner, 213. - Les aumôniers de
la Wehrmacht, 214. - 33 771 Juifs tués les 29 et 30 sep­
tembre 1941, 215. - À Babi Yar, on fusille les mardi et
vendredi, 216. - Le récit de Dina Vasserman, 218.
XIII. Lubny
Rai'sa Sneider avait 8 ans, 223. - Les photos de Haehle,
attaché à la 6e armée, 225. - La marche, le rassemble­
ment, le déshabillage, l'attente, 226. - Appolina Petruk,
Ukrainienne, a tout vu, 226. - L'ère stalinienne, le second
223
piège, 231. - Les Juifs ont oublié les rudiments du culte,
231. - Le centre juif de Lubny : des survivants qui font
profil bas, 231.
XIV. L'inquiétant Stepan Farmiga (Galicie)
233
Glinyani, près de Lviv, 233. - Le bastion du nationalisme
ukrainien, 233. - Stepan Farmiga, dans la SS Viking à
20 ans, 234. - La « prophétie » de Moïse, 237. - « Les
Juifs possédaient beaucoup d'or », 239. - « On a tué
jusqu'à 4 000 personnes », 239. - « La terre bougeait
comme si elle bouillait », 239. - Un mausolée pour la
SS Galicia, 243.
XV. Les camions à gaz
244
Les diverses expérimentations, 244. - Concevoir des
méthodes pratiques et « humaines », 245. - Confronter
le moins possible le bourreau à sa victime, 245. - Le
gazage s'impose, 246. - 1939, un essai à la prison de
Brandebourg, 247. - Les handicapés, premiers cobayes,
247. - Cadavres brûlés, restes écrasés et dispersés, 247.
- Les camions à gaz sur le front de l'Est, 248. - Essai
de fosse à gaz dans la forêt de Kazimierz, 251. - « Les
gens étaient en train de bouillir vivants », 253.
XVI. Rumbula
Himmler trouve Stahlecker trop lent, 257.- Novembre 1941,
Jeckeln vide le ghetto de Riga pour faire place aux Juifs
d'Allemagne, 258. - La forêt de Rumbula, 258. - 3 octobre
2008, Margers Vestermans au Musée juif de Riga, 259.
- Dans le ghetto à 15 ans, 258. - Les prisonniers sovié­
tiques : « On creuse de grandes fosses pour vous », 259.
- Les Juifs sionistes de Lettonie, 259. - Le Letton Viktor Arajs forme un Sonderkommando, 263. - La maind'œuvre juive est nécessaire à l'effort de guerre, 270.
- Par -8 °C, 10 kilomètres jusqu'à la forêt, 271. - 1 000
personnes à l'heure, 272. - 3 balles toutes les 7 secondes,
274. - Le rapport de Braun, colonel de la Wehrmacht, 275.
- Couper court aux rumeurs, 278. - Les infirmières de
la Croix-Rouge complices involontaires ?, 278. - « Avec
nous, personne n'en sort vivant», 281.
257
XVII. Le camp de Kaiserwald
282
Rumbula en octobre 2008, 282. - Alexander Bergman au
Musée juif de Riga, 283. - Une famille aisée, 284. - Des
soldats allemands magnifiques, qui chantaient, 286. - Le
ghetto : une impression de sécurité, 287. - Le meurtre
des policiers juifs du ghetto : écraser la résistance, 289.
- Un simulacre d'exécution, 290. - Le camp de Kaiser­
wald, catégorie « insoutenable », 291. - Seules règles : ne
jamais attirer l'attention, garder les pieds propres, 292.
XVIII. Près de Liepaja, la plage de Skede
293
Edward Anders à New York, 14 juin 2008, 293. - Lie­
paja, 7 140 Juifs en 1941, 294. - La ville tente de résis­
ter, 296. - Arajs doit « nettoyer le pays », 299. - Le bus
bleu du kommando d'Arajs arrive à Liepaja, 299. - Un
prénom non juif, Erica, 300. - Déclarée allemande, enfant
trouvée, 300. - Cheveux blonds et yeux bleus : des fils
demi-juifs, 300. - Une plage de sable blanc sur la Bal­
tique, 304. - Des photos volées par David Siwzon, 305.
- Edward Anders commente les photos, 306. - La mise
en scène de l'horreur, 327.
XIX. « Judenfrei »
Edward Anders échappe de justesse à la mort, 332. 1942-1943 : certificats et courts répits, 332. - 1944 : un
certificat d'aryanité pour Erica, 334. - Le bateau pour l'Al­
lemagne, 334. - La diphtérie salvatrice, 334. - Edward
Anders et Vladimir Bahn se consacrent à la localisation
des fosses de Skede, 334. - 4 octobre 2008, nuit sur la
plage avec Vladimir, 338. - Les corps encore sous les
pieds, 338. - 550 000 tués en 6 mois, 338. - Le rapport
de Stahlecker en janvier 1942, 340. - Les pays Baltes
sont « libres de Juifs », 340.
332
DEUXIÈME PARTIE
« Et votre fumée montera vers le ciel »
(1942-1945)
I. Un tueur
343
Janvier 1942, la mondialisation du conflit, 343. - Le
génocide s'intensifie, 344. - Aleksynas, un tueur litua­
nien en Biélorussie, 344. - 30 septembre 2008, angoisses
avant l'entretien, 345. - Septembre 1941, le 13e bataillon
d'autodéfense, 347. - « Assassiner les Juifs partout où l'on
passe », 347. - « Ils entraient dans la fosse en silence »,
349. - Les Allemands prenaient des photos, 349. - Un
travail routinier, 350. - « Au printemps, il n'y avait plus
de Juifs dans les villes de Biélorussie », 351. - Les viols,
351. - Vingt ans en Sibérie, 354. - «Je lui demande­
rais pardon », 355.
II. Le vague à l'âme des bourreaux
356
Walter Blume commande le Sonderkommando 7a, 356.
- Minsk, 4 juillet 1941, 356. - Tancé par Artur Nebe,
356. - Vitebsk, 357. - « Ce n'est pas un travail d'homme
ou de soldat », 358. - L'impact des tueries sur le moral
des hommes, 358. - Turn-over incessant, 360. - « La
gestion des personnels des Einsatzgruppen », par Chris­
tian Ingrao, 362. - Le cas Filbert, 364. - L'effondre­
ment psychique de Rasch et de Bach-Zelewski, 366. - Et
retour au front, 368.
III. Opération Reinhardt
Décembre 1941, des populations résiduelles esclavagisées, 369. - Tenir compte de l'expérience de l'Est pour
l'extermination à l'Ouest, 370. - Les camps de Pologne,
371. - Premiers essais du Zyklon B, septembre 1941,
372. - Eichmann convoqué par Reinhard Heydrich, 372.
- Trouver la bonne méthode, 373. - 20 janvier 1942,
Wannsee, le choix du gazage, 375. - De Judenfrei vers
Lebensraum, 376. - L'assassinat de Reinhard Heydrich,
377. - Le plan d'extermination baptisé « opération Rein• hardt », 377.
369
IV. Biélorussie, 1942
378
Mars 1942, rapport d'activité des Einsatzgruppen, 378.
- Les tueurs se sédentarisent, 379. - La mission génocidaire est confirmée, 380. - La maternité de Vinnitsa,
380. - 55 000 Juifs éradiqués sans effet négatif sur la
capacité de production allemande, 381. - Février 1942, la
plus brutale des unités d'extermination : la brigade Dirlewanger, 382. - Des chasseurs et des braconniers, par
Christian Ingrao, 382. - Fin de l'été 1942, la Biélorussie
est Judenrein, 384. - La barbarie s'abat sur les villages
russes, 385. - 21 juillet 2008, Requiem pour un massacre
d'Elem Klimov, 386.
V. Un champ de blé
390
23 juillet 2008, Kazymyr Vychnevsky à Orynin (Ukraine),
390. - De jeunes arbres, 391. - Été 1942, 15 000 Juifs
dans une fosse antichar, 391. - Le sadisme banalisé, 393.
- Six chariots remplis de chaussures, 395. - 1943, Vych­
nevsky rejoint l'Armée rouge, 396. - La libération d'Auschwitz, 396. - Vychnevsky a-t-il sauvé une jeune Juive ?,
397. - Un doute grandissant, 398. - Le rôle des Ukrai­
niens, 398. - Tensions dans l'équipe du tournage, 399.
VI. Transnistrie
Paul Celan, de Czernowitz, Fugue de mort, 402. - 750 000
Juifs en Roumanie, 404. - Septembre 1940, Ion Antonescu
promulgue des lois antisémites, 404. - 28 juin 2008 à
Jérusalem, Aharon Appelfeld, de Czernowitz, seul rescapé,
404. - Été 1941, déportation vers l'Einsatzgruppe D, 405.
- Tués ou refoulés par Ohlendorf, 405. - Camps de tran­
sit en Bessarabie et .Bucovine, 405. - Aharon Appelfeld
se cache dans les bois, 406. - 30 juin 2008, Tel Aviv,
Sonia Palty, de Bucarest, 407. - La chronique de Matatias
Carp, Carlea Neagra, 408. - Gogleatza, chef du camp de
Vigoda, 412. - Les « marches de la mort » vers la Trans­
nistrie, 415. - Bogdanovca : « Où l'on met 200 cochons,
on peut bien mettre 2 000 Juifs ! », 416. - Les Tsiganes,
421. - Novembre 1943, Ion Antonescu autorise le retour
des Juifs en Roumanie, 425. - La vie reprend à Bucarest,
425. - Où Sonia Palty croise ses bourreaux, 426.
401
VII. Katyn
Fin 1942, liquider les 500 000 Juifs de Palestine ?, 429. Février 1943 : Paulus vaincu à Stalingrad, 431. - Le tour­
nant de la guerre, 430. - Millier envoie Blobel se former
à la crémation, 433. - Printemps 1943 : à Katyn, 4 000
officiers polonais massacrés par les Soviétiques, 434. Effacer les traces du génocide devient urgent, 434. - Le
Sonderkommando 1005,'434. - Une opération gigantesque,
435. - Corps brûlés, os broyés, 435. - Les bûchers de la
forêt de Rumbula, 435. - «En 1970, ça puait encore», 437.
VIII. Les bûchers
Le feu brûlait en permanence à Ponary, 439. - Des Juifs
s'évadent, 440. - La puanteur arrête même les chiens, 441.
- Des kommandos spécialisés, 441. - Le Brandmeister s'oc­
cupe du brasier, le Zâhler tient le décompte, 441. -Tel Aviv,
30 juin 2008, Aleks Faitelson, évadé de Kaunas, 442.- Raflé,
résistant, repris, 444. - Au Fort IX, dans le kommando qui
exhume, compte et brûle, 445. - «Aujourd'hui, j'ai brûlé
mon oncle », 447. - Évasion, 447. - Les dessins d'Anatoli
Garnik, soldat russe, 449. - 30 septembre 2008, avec Saulius Berzinis sur le « champ de bataille » du Fort IX, 450.
IX. Le Sonderkommando 1005 (Lviv)
Les travaux du père Patrick Desbois, 453. - Le portrait
du père Desbois par Romain Icard, 453. - 28 juillet 2008,
l'Ukrainien Adolf Wislowski sur le « terrain de sable »,
455. -Automne 1943 : des juifs pour vider 59 fosses, 458.
- Les exécutions se poursuivent, 458. - On brûlait nuit et
jour, 458. - « Vous savez, ce qui est étonnant, c'est que
l'homme s'habitue », 459. - Novembre 1943, insurrection
du ghetto de Lviv, 460. - Les oiseaux ne sont jamais reve­
nus, 462. - Léon Wells, Pour que la terre se souvienne
(Dealh Brigade), 462. - Sauvé par une famille polonaise,
463. - Déterrer, brûler 1 500 corps par jour, 464.
X. Léon Wells au procès Eichmann
(deuxième journée d'audience)
2 mai 1961, Jérusalem, 466. - Eichmann était le supérieur
de Blobel, 467. - Décembre 1942, dans le Judenlager de
Lviv, 469. - Liquidation du ghetto : Wells seul survivant de
sa famille, 470. - En musique vers le camp de Janowska,
475. - Survivre pour témoigner, 475. - 15 juin 1943,
Wells dans la Brigade de la mort, 475. - Rouvrir toutes
les tombes, 476. - Le 182e corps manque : celui du témoin
Wells, 479. - Les corps des tueurs ukrainiens sur le dessus
de la fosse, 481. - La tombe des savants polonais, 481. 19 novembre 1943, l'évasion, 485. - Tués par les partisans
polonais, 488. - Huit cachettes seulement à Lviv, 488.
XI. « Pour que ça brûle mieux »
490
La mise en scène des petits chiens en peluche, une méta­
phore explicite, 490. - À Minsk, ce sont les prisonniers
soviétiques qui effacent les traces, 492. -13 octobre 2008,
aux environs de Munich, le SS Lukas Reiter, Allemand
de Hongrie, 492. - Certains avaient 15 ans, 494. - Les
véhicules à gaz, 495. - Représailles : 180 Juifs brûlés
vifs, 497. - Contradictions, confusion : dissimulation et
refoulement, 498. - Bombes au phosphore « pour que ça
brûle mieux », 498.
XII. Une enfant de 5 ans (Simféropol)
500
19 juillet 2008, Nina Lisitsyna, père juif, mère ukrai­
nienne, 500. - Au kilomètre 11 : 10 000 Juifs assassi­
nés en décembre 1941, 500. - La Crimée, ce n'est pas
l'Ukraine, 501. - Minorités de religion juive : les Karaïtes
épargnés, les Krimchaks liquidés, 504. - Sauvée par le
père Nicolaï, 506. - Dénoncée à 5 ans, 507. - Dans la
fosse avec les morts, 508. - Sauvée par une famille ukrai­
nienne, 508. - La retraite allemande, les Tatars antisovié­
tiques égorgent les Russes, 508. - Nina ne veut pas de la
réhabilitation des nationalistes ukrainiens, 509.
XIII. La débâcle
Les fours crématoires à plein régime, jusqu'à la fin, 513. Henri Zajdenwergier dans le convoi 73 parti de Drancy le
15 mai 1944, 513. - 10 juin 2008, Paris, Henri Zajdenwer­
gier, 514. - Le convoi pour Auschwitz continue jusqu'à
Kaunas, 516. - Des wagons vont jusqu'en Estonie, 516. Construire l'aérodrome de Tallin, 517.-3 000 survivants à
513
fond de cale jusqu'à Dantzig, 518. - André Bayle, engagé
dans la Waffen-SS en mars 1943, 518. - Des Jeux olym­
piques à la Waffen-SS, 519. - Une interview sous sur­
veillance, 520. - La SS : une excellente formation, une
franche camaraderie, de bons souvenirs, 521. - La bar­
barie des Lettons, 524.
XIV. Un champ de ruines
526
Le chaos après la retraite allemande, 526. - La terre brû­
lée, 526. - 22 juillet 2008, Kamenets-Podolski, Anna Stolyarchuk, 526. - Les unités renvoyées à l'Ouest, 528. - La
division Das Reich, massacres de Tulle et d'Oradour-surGlane, 528. - Novembre 1944, Himmler ordonne l'arrêt
des massacres, 529. - La bataille de Berlin, la mort de
Hitler, 531. - Que restait-il du nazisme en 1945 ?, 533.
XV. L'heure des comptes
534
Les tribunaux soviétiques, 534. - Kharkov, 15 décembre
1943, le premier tribunal, 534. - 26 janvier 1946 à Riga,
le procès de Friedrich Jeckeln, 535. - A Kiev, le procès
des nazis, 539. - Dina Pronitcheva, rescapée de Babi Yar,
n'est pas autorisée à déclarer qu'elle est juive, 540. - Les
douze procès de Nuremberg, 540. - Benjamin Ferencz
découvre des « rapports d'activité » des Einsatzgruppen,
540. - 9 juin 2008, New Rochelle, Benjamin Ferencz
raconte le procès de septembre 1947, 541. - Le « géno­
cide » défini par Rafaël Lemkin, 545. - L'obéissance aux
ordres, 547. - Otto Ohlendorf plaide la légitime défense,
550. - Les peines commuées pour rétablir la paix civile,
553. - 200 procès seulement, 556.
XVI. Personne ne bénira notre poussière
Août 1941, Staline autorise la création du Comité anti­
fasciste juif, 558. - Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman
rassemblent documents et témoignages pour un « livre
noir», 558. - Septembre 1944, publications partielles,
559. - Mai 1948, Staline dissout le CAJ, fait assassiner
son président et interdit le «livre noir», 560. - 1989,
chute du Mur, le Livre noir paraît enfin en russe, 561. 27 juillet 2008, à Lviv, manifestation en l'honneur de la
557
SS Galicia, 561. - Ivanovytch, de la SS Galicia, décoré
par le gouvernement louchtchenko, 566. - Une statue
pour Petlioura dont la devise était : « Mort aux Juifs
et aux communistes ! », 566. - Un pays cimetière, 569.
- Les pays Baltes entrent dans l'UE sans reconsidérer
leur responsabilité, 570. - Distorsion de l'histoire, 570.
- 12 octobre 2008, à Kirchberg, Dailide, ancien poli­
cier lituanien, 573. - Les Roumains, premiers respon­
sables des massacres en Roumanie, 577. - La Pologne
fait son examen de conscience, 577. - En Russie, lieux
de mémoire et intérêts politiques, 581. - La culture yid­
dish à jamais disparue, 582.
Post-scriptum
583
Septembre 2008, l'Union européenne reçoit l'Ukraine,
583. - Un article dans Le Monde, 584. - Vives réactions,
585. - Dernier tournage annulé, 586. - Rupture avec Olga
et l'équipe ukrainienne, 586. - Faut-il heurter les Ukrai­
niens ?, 588. - Les traducteurs des pays de l'Est n'ont
pas tout traduit, 589. - Avril 2009, la diffusion du film,
590. - Octobre 2009, Edward et Joan Anders à Berlin,
la fragilité de la vie, 591.
Composition des Einsatzgruppen
595
Ouvrages de référence
597
Livres, 597. - Articles, 600. - Témoignages, 600. - Œuvres
littéraires, 601.
Remerciements
603
Index
605
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