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Si les déformations, qui ont soulevé la région au-dessus du niveau de la mer, n’ont pas brisé la
disposition originelle des couches, on parlera de structure concordante
: les strates restent
parallèles entre elles et se suivent dans l’ordre de leur dépôt. Mais ces bancs peuvent être
horizontaux ou inclinés.
En structure concordante horizontale, ou très faiblement inclinée, les formes de relief sont
faciles à reconnaitre. (Voir fig. 2 et 3 p. 104 du livre de géographie de 2nde photocopié).
- Les plateaux sont horizontaux : ils correspondent généralement à l’affleurement d’une
couche dure, déblayée des couches tendres qui la surmontaient ; c’est l’œuvre de
l’érosion différentielle. On les qualifie de plateaux structuraux
ou de relief tabulaire
structural
. En effet, le relief épouse la disposition générale des couches. C’est le cas
du plateau de Villers-Cotterets, établi sur le calcaire grossier, débarrassé des sables de
Beauchamp.
- Les vallées
sont symétriques : les mêmes bancs
apparaissent de part et d’autre du
talweg
; des couches dures forment des corniches
, les couches tendres constituent un
talus
en pente douce. Si la vallée se creuse dans un grand nombre de couches, il y a
autant de corniches ou de replats
que de bancs durs séparés par des couches tendres ;
les couches les plus anciennes se trouvent au fond de la vallée. On parle de vallée en
corniche.
- Le dessin du réseau hydrographique est régulier : il est en forme de feuille de fougère,
sauf cassures ou ondulations locales affectant les couches de terrain.
En géologie la concordance est la formation d'un dépôt sédimentaire sur des couches plus anciennes exemple :
la concordance des strates. Il y a concordance lorsqu’une formation sédimentaire repose sur des couches plus
anciennes non plissées, non basculées même si une lacune existe.
Relief structural : forme de la surface topographique contrôlée par la structure des terrains, soit directement par
édification active de reliefs (reliefs primitifs), soit indirectement par le jeu de l’érosion sur des roches de dureté
diverse (reliefs dérivés).
Cas très caractéristique, lorsqu’il s’exerce en séries sédimentaires montrant une alternance de couches dures et
de couches tendres de bonne épaisseur
Relief tabulaire, ou Relief aclinal (g.n. m.) : Relief structural édifié sur des couches horizontales, montrant des
plateaux étagés limités par des bords escarpés. Les cours d’eau, que ne guide pas la pente des couches, sont
inséquents, il leur arrive de creuser, à leur tête, des amphithéâtres rocheux, connus sous le nom de reculées ou de
bouts-du-monde.
1. Forme de relief creusée par un cours d'eau et limitée par des versants qui s'inclinent l'un vers l'autre
Exemple : le brouillard monte de la vallée • vallée sèche
2. région basse en montagne Exemple : redescendre dans la vallée pour l'hiver
3. région située sur les deux versants (d'un important cours d'eau) Exemple : les nécropoles de la vallée des
Rois
4. galerie descendante d'une mine Exemple : devoir travailler dans la vallée
En géologie couche (de roche homogène) composant un terrain. Exemple : un banc d'argile ou strates : en
géologie terrain sédimentaire homogène distinct par sa composition de ceux qui l'environnent. Exemple : des
strates rocheuses
En géographie ligne joignant les points les plus profonds d'une vallée ou du lit d'un cours d'eau Exemple : une
frontière délimitée par un talweg
En géographie partie de versant montagneux en pente abrupte (dont la pente est très forte Synonyme: escarpé ;
géographie dont la paroi est presque à pic, c’est-à-dire d'une façon escarpée. Exemple : le versant nord, très
abrupt, est couvert de sombres forêts.) Exemple : une corniche calcaire.
Terrain en forte pente
En géographie partie horizontale qui vient interrompre un relief Exemple : des replats dus à l'érosion