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LES NOMBRES PREMIERS
i*
1.
: des travaux de Kummer (1844) sur le grand théo-
., “&II~ de Fermat, joue dans notre ouvrage un rôle
):, asrsntiel. On sait quel relief elle a pris entre les
i I mains de Dedekind, et nul n’ignore qu’elle a envahi
p tous les domaines des mathématiques.
Avec elle, nous pénétrons dans les techniques de
I’al@bre abstraite. Nous avons utilisé - modéré-
ment - ces techniques. Employées plus savamment,
elk auraient apporté des solutions plus élégantes
que les nôtres.
Notre langage est resté plus près de la langue
Mourante de la mathématique classique. Cependant
nos d6monstrations sont rigoureuses. Notre amhi-
tien est d’amener le lecteur à se dire que tout cela
n’est pas très difficile, et à le pousser à la lecture
~+XI bons auteurs.
La notion d’idéal serait inutile pour une première
étude des nombres naturels. Elle ne prend tout son
int&& que pour des ensembles, dérivés du premier,
maie plus complexes, les anneaux algébriques par
exemple. Nous avons opéré par échantillonnages
r6servant un chapitre aux anneaux euclidiens, les
P
lus proches de l’ensemble des entiers naturels, où
‘on pourrait encore se passer de la notion d’idéal.
&is un autre chapitre est consacré à un anneau
non euclidien, le plus simple possible, et pour lequel
cette notion est indispensable. Plus classiques sont
notre étude des congruences et le chapitre sur le
a petit théorème d e Fermat X. Nous y avons joint
des considérations sur l’indicateur, fonction arith-
tique importante, et sur la fonction de Mobius,
fort utile en théorie analytique des nombres. Les
Aidue quadratiques et la loi de réciprocité sont
&udibs par une méthode élémentaire.
Le problème de Waring (B 1, p. 123) prend nais-
~ancc avec le théorème de Bachet sur la décomposi-
!
INTRODUCTION *.’
tion de tout nombre en somme de quatre carrés. ’
Nous avons consacré à ce théorème un court cha- ”
pitre, avec une démonstration qui simplifie et r&=
sume celles de Lagrange et d’Euler. La solution par
Liouville du problème de Waring pour la puissance 4
et la donnée de la formule qui permit à Maillet de
le résoudre pour la puissance 3 le terminent. Pour
apporter une réponse d’ensemble, Hilbert montra
en 1909 - grâce à l’analyse - qu’il existe pour
toute puissance une identité algébrique du type de
celles d’Euler pour les carrés, de Maillet pour les
cubes, de Liouville pour la puissance 4.
Les corps finis font leur apparition avec les
congruences de Gauss. Galois montre, par la théor@
de ses imaginaires (1830), qu’il y a d’autres
corps
finis que ceux de Gauss. Dedekind et J.-A. Serret
donnent des bases fermes à la théorie de GaIois.
Nous avons pu parler de ceux de ces corps q$ sont
commutatifs, et les trouver tous. Dans les chapitres
précédents nous avions établi l’existence de plusieurs
d’entre eux. Enfin nous avons donné le théorème de
J. M. Wedderburn (1905) : tout corps fini est
commutatif. L’œuvre de Wedderburn marque, avec
la découverte des corps p-adiques par Hensel(1908),
la naissance de l’algèbre abstraite Ve Steinitz codi-
fiera en 1910. Aussi avons-nous réservé un dernier
chapitre aux corps p-adiques qui jouent actuelle-
ment un rôle fondamental en théorie des nombres
où leur utilisation constitue ce que l’on appelle Ila
« méthode locale ». Nous ne pouvions, bien entendu,
que montrer l’existence de ces corps et non 1%~ L.
maniement. Nous n’avons cependant pu résister
aa
plaisir de donner in fine la démonstration du théo- .:
rème d’Ostrowski. I ;