socialistes, et être sur le terrain avec une culture politique de base. Nous proposons des
formations régulières sur le MJS et les différentes actions de notre mouvement. Le
secrétariat national à la formation pourrait mettre en place un plan annuel de formation à
étendre à toutes les fédérations du mouvement (prise de parole en public, débats télévisés,
à la radio et en public, porte-à-porte, histoire politique…). Par exemple, les animateurs
fédéraux et les coordinateurs régionaux pourraient se voir réserver ces temps de formations
pendant les conseils nationaux ou des journées de formation prévues à cet effet. Par la suite,
les coordinateurs régionaux pourraient organiser ces temps de formation lors de week-ends
régionaux ouverts aux militants de leurs régions.
Le MJS doit reposer sur les fédérations qui servent normalement de base militante. C’est
pourquoi les animateurs fédéraux sont dans l’obligation d’appliquer les plans de formation
nationaux au niveau de leur fédération. Une attention particulière doit être portée aux
nouveaux militants qui doivent être pleinement intégrés au sein du MJS. De ce fait, leur
formation de base ne doit pas être négligée. Si nous voulons qu’ils soient opérationnels,
nous ne pouvons pas leur demander d’être sur le terrain sans aucune formation. A leur
arrivée dans leur fédération respective, ils auront donc une formation obligatoire sur
l’histoire et le fonctionnement du MJS ainsi que sur l’équipe fédérale. Cette formation devra
être organisée dans toutes les fédérations du MJS. Cette formation doit permettre de sortir
du système du « militant soldat » présent encore trop souvent dans notre organisation : il ne
doit pas y avoir d’un cote les militants qui collent des affiches et distribuent des tracts et de
leur l’autre ceux qui s’expriment a la tribune, chaque militant doit par la formation être à
même de participer a toutes les activités de notre organisation.
Aucun adhérent ne doit être mis de côté
Pour nous, le militant qui vit au fin fond de la campagne française, celui qui est issu des
quartiers populaires ou bien celui qui réside dans le centre d’une grande ville a autant
d’importance et doit être considéré de la même façon au sein du MJS quels que soient ses
origines, son sexe, son milieu. Pendant cinq ans, la présidence de Nicolas Sarkozy s’est
ingéniée à diviser les français : les grévistes contre les non-grévistes, les immigrés contre les
autres, les musulmans contre les chrétiens, les ruraux contre les urbains, etc.
Nous pensons et soutenons que le MJS ne doit pas contribuer à diviser les militants. Aussi,
pourquoi stigmatiser les jeunes socialistes des quartiers populaires par la création de « Cités
en mouvement », à quoi cela sert-il, sinon à souligner d’autant plus l’échec du MJS à fédérer
et à convaincre les jeunes de ces quartiers de nous rejoindre. Devrait-on alors dans ce cas-là
créer d’autres organismes rassemblant les jeunes des milieux ruraux, les jeunes des grandes
villes ? La société exclut déjà de par le milieu social, le niveau scolaire, celui du travail, les
moyens accordés, la population des quartiers populaires. Cette exclusion doit-elle se
poursuivre au sein de notre mouvement ?