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CHV.COM
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JUIN 2011› NumØro 27
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Journal d’information du personnel du centre hospitalier de valence
1
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p.4
p.7
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J’ai démarré ma carrière pro-
fessionnelle au CHR de Metz-
Thionville (ASI et adjoint des cadres)
durant 6 ans. Ma carrière s’est
poursuivie en « tutelle » durant 15
ans en DDASS, DRASS, ARH : Col-
mar, Foix, Bourg en Bresse et Lyon
en tant qu’inspecteur principal des
affaires sanitaires et sociales. Je suis
ensuite revenu dans les hôpitaux en
1998 : Villefranche sur Saône et
Montceau les Mines en Bourgogne
pour mon dernier poste en tant que
directeur. J’ai déci de ne pas
poursuivre ma recherche de direc-
tion d’établissement et de m’orienter sur une structure en
développement d’activité en Rhône-Alpes.
Mon choix du CHV : un établissement en pleine évo-
lution depuis quelques années pour assumer son rôle de
référent du nouveau territoire sud Rhône-Alpes.
Après 2 mois de présence sur le site, je constate une
structure dynamique dans l’ensemble de ses activités et
des personnels qui ont envie de s’investir dans les coo-
pérations de territoire.
Les 2 mois de coopérations (mai-juin) avec Claude
CHASSOT m’ont permis de prendre connaissance des
grands dossiers en cours au sein du CHV : mise en service
du nouveau timent dico-chirurgical dans l’attente
des travaux des phases 2 et 3 de ce projet initié depuis
2005, projet Réanimation-Sirveillance continue-Anapat-
Salle de réveil …
Mes projets pour la DATEL (Direction de l’Approvi-
sionnement, des Travaux et de la Logistique, selon la ter-
minologie actuelle ?... je suis plutôt du genre « taiseux »,
donc à suivre dans mes actes.
Après un poste de Directeur d’établissements hospita-
liers dans le Puy de Dôme, Claude Chassot choisit le
Centre Hospitalier de Valence et est nommé à la Direc-
tion des Services Techniques et des Travaux en sep-
tembre 2000, puis à la Direction de
l‘Approvisionnement, des Travaux Et de
la Logistique fin 2010, sans oublier la
chefferie du pôle Ressources.
Il exécute sa mission dans des domaines
variés et riches des 229 agents qui y
travaillent. Discret, il exerce avec un
haut respect de la fonction publique. Les
heures ne comptent pas, seul le service
rendu est important. Il avance avec mé-
thode, réflexion et mène à bien tous les
projets et grandes opérations qui lui
sont confiés notamment la modernisation de l’établis-
sement.
Généreux, accessible, assertif, il est à l’écoute des per-
sonnels et sait leur faire confiance.
Nous lui souhaitons la réalisation de tous ses projets au
milieu de la nature et très loin du la ruche hospitalière.
Merci pour ces années passées à travailler avec vous.
Le 18 avril dernier, les représentants des usagers ont
tenu un stand dans le hall d’entrée pour répondre aux
questions des visiteurs et des patients sur leurs
droits. Une façon d’améliorer l’information sur les
droits des patients et la possibilité d’avoir des interlo-
cuteurs à leur écoute.
Un guide à l’initiative du Collectif Interassociatif sur la
Santé était à leur disposition.
Quelques notes de musique pour adoucir les moeurs, c’est en toute sérénité que ce trio s’est installé dans le ser-
vice d’hémato-oncologie : dans le couloir, dans une chambre, patients et personnel ont pu profiter de la douceur
des ces enchanteurs....
L’association Bok et Rature est venue en hôpital de jour, lundi 06 juin
pour proposer une lecture de plusieurs romans ou contes autour de la
«bouche» aux patients présents dans le service. Elle a enchaîd’autres
lectures toute la semaine en différents endroits de la ville de Valence,
dans un bus, en centre ville sous la pluie...
Même si certains patients fatigués se sont assoupis, les intervenants
ont pris plaisir à partager ce moment avec eux, et espérent renouveler
l’expérience l’année prochaine ...
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Le samedi 21 mai, le CHV a ouvert les portes du nouveau bâ-
timent avant l’emménagement de certains services.
Postés en divers lieux du circuit réservé pour cette journée
(deuxième étage et rez de chaussée), les différents guides ont
successivement pris en charge les visiteurs, venus nombreux
admirer «ce gros cube bleu». A l’accueil, une exposition de
photographies retraçant les activités du CHV a été installée.
Tandis que certains expliquaient la construction du nouveau
bâtiment, d’autres répondaient aux différentes interrogations
sur l’organisation du service de cardiologie, les chambres et
leurs Terminaux Multi Médias aux multiples facettes. La salle
de coronarographie connut un franc succès et le patio créa la
surprise. Tous furent ravis et rassurés par l’ouverture de ce
nouveau bâtiment. Puis ce fut au tour du personnel tout aussi
nombreux le 23 et 25 mai de visiter le bâtiment médico-chi-
rurgical.
Les agents qui ont eu un report pour 2011
Le rang de classement au concours
L’ancienneté dans la fonction publique
Si besoin, prioritairement ceux qui n’ont pas déjà bénéfi-
cié d’une promotion professionnelle au préalable
L’agent devra avoir présenté impéra-
tivement son projet professionnel en
amont auprès de son cadre de proximité
afin que celui-ci le conseille sur le concours et l’engagement
que cela nécessite. Il devra également faire parvenir un cour-
rier à la Direction des Ressources Humaines.
Les agents qui ont bénéficié d’un report l’année précé-
dente dans la limite de 5 pour les formations IDE et 1 pour
chaque catégorie de concours
Le rang de classement au concours
L’ancienneté dans la fonction publique
Si besoin, la priorité sera donnée à ceux qui n’ont pas en-
core bénéficié d’étude promotionnelle
Le Formation Continue reste à votre disposi-
tion pour vous accompagner dans votre pro-
jet de formation et pour répondre à vos
interrogations.
Des personnels de grades différents de l'établissement nous
ont rejoints: IDE, AS, AP, étudiants, secrétaires, podologue,
technicien, ambulancier... Les visites ont été effectuées par pe-
tits groupes avec une personne du service (pharmacien, IDE et
cadre). Les visiteurs ont pu voir toutes les étapes du processus
de stérilisation (lavage, recomposition des boîtes d'instru-
ments, conditionnement, préparation d'une charge, mise en
route d'un autoclave, cycle de stérilisation et vérifications ul-
times avant livraison du matériel). Beaucoup d'échanges ont eu
lieu avec les agents qui ont pu expliquer leur travail.
Chacun a pu noter ses impressions sur le livre d'or. Les visites
ont permis de comprendre le fonctionnement du service. Les
visiteurs ont été surpris de l'importance de la quantité de ma-
tériel pris en charge quotidiennement, de la traçabilité réali-
sée, et aussi du bruit occasionné par les appareils, avec lequel
les agents travaillent au quotidien.
En conclusion, de nouvelles journées portes ouvertes
sont à organiser !
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L’un des moyens pour atténuer la
douleur est la neuromodulation.Elle
regroupe les techniques permettant
de modifier l'activité du système ner-
veux par excitation ou inhibition :
soit par stimulation électrique des
tissus nerveux soit par administra-
tion intrathécale des médicaments,
les deux agissant par l'intermédiaire
des neurotransmetteurs.
L'utilisation de ces techniques thérapeutiques sont utili-
sées en France depuis une vingtaine d'années, dans la prise
en charge de la spasticité, des douleurs cancéreuses, des
douleurs bénignes chroniques et du traitement de la maladie
des Parkinson.
propose le traitement par l’infusion intrathé-
cale de Morphine des douleurs chroniques rebelles hyperal-
giques d’origine bénigne ou maligne résistant au traitement
médical prescrit et administré dans le cadre d’un suivi multi-
disciplinaire.
KARL KOLLER, médecin autrichien, applique de la co-
caïne comme moyen d'anesthésie et d'analgésiques pour réa-
liser des interventions chirurgicales.
YAKSH découvre des récepteurs opioïdes au niveau
des cornes dorsales permettant le retour à l'utilisation des
opioïdes pour des douleurs postopératoires, d'origine cancéreuse et non cancéreuse.
WANG (1) rapporte le premier cas d'analgésie obtenu chez un patient atteint d'un cancer.
Le développement d'administration intrathécale des médicaments depuis l'utilisation de sulfate de morphine en 1979 jusqu'à
l'administration des autres médicaments ou leur combinaison de nos jours n'a été possible que grâce à une meilleure connais-
sance de la physiologie et la pharmacologie de la corne dorsale de la moelle.
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L’administration de morphine pour soulager des dou-
leurs chroniques a eu son heure de gloire, en particulier en
France où la morphine été administrée de façon quasi exclu-
sive pour tenter d’améliorer l’état des malades cancéreux (2).
L’importance de la logistique à mettre en œuvre, les limites de
la technique mais surtout le confort d’utilisation et l’efficacité
qu’apportaient les comprimés de morphine à libération pro-
longée et les patchs a progressivement fait diminuer l’intérêt
que des nombreux médecins avaient pour cette thérapeutique.
Cela allait de pair avec un ‘politiquement correcte’ qui consis-
tait à s’en remettre entièrement au schéma thérapeutique de
l’organisation mondiale de la santéqui recommandait le re-
cours en cas de douleurs d’intensité forte, à la prise de mor-
phine par voie orale selon l’expérience britannique (3). Si des
études l’ont validé, ce protocole, (4) avec le temps, a été par-
tiellement remis en cause (5), que ce soit pour l’utilisation ex-
clusive de la voie orale (voie préférentielle de la morphine), ou
pour la réponse des différents types de douleur à cette molé-
cule. D’où un nouvel intérêt pour la voie spinale, comme al-
ternative aux méthodes destructrices en cancérologie. Après
une ou plusieurs chirurgies de décompression rachidienne,
10 à 15% des patients présentent des douleurs lombaires avec
ou sans irradiation radiculaire.1 à 3% des patients opérés du
rachis qui souffrent toujours ne présentent pas d’indication à
une nouvelle chirurgie et se trouvent en impasse thérapeu-
tique. La douleur sévère entraîne un handicap fonctionnel ma-
jeur (diminution de périmètre de marche et des gestes de la vie
quotidienne) et une dégradation de la qualité de vie. Diverses
études (Anderson.et al.1999 [6] ; Raphaël et al. 2002[7]) dé-
montrent l’efficacide la thérapie par infusion intrathécale de
morphine (plus de 60% des patients améliorés, augmentation
de niveau d’activité, réhabilitation socioprofessionnelle). Cette
technique permet une meilleure analgésie à des doses infé-
rieures que par voie orale et diminue fortement le risque d’ef-
fets secondaires associés (dépression respiratoire,
nausée,sueurs, ...)
Compte tenu du coût initial,
l’étude épidémiologique menée en
France (NJEE.et al.[8]) révélait seule-
ment 44 patients traités par infusion
de morphine intrathécale pour des
douleurs chroniques bénignes dans
les hôpitaux publics contre 360 en Al-
lemagne ou encore 110 en Angleterre.
Le caractère rétrospectif n’ayant pas permis
d’exploiter les informations cliniques sur la totalité des pa-
tients, une étude multicentrique et prospective de l’efficacité
et la tolérance du traitement des lombosciatiques chroniques
secondaires au traitement chirurgical des discopathies lom-
baires par infusion continue intrathécale de morphine menée
depuis 2005 à la demande du ministère de la santé a abouti en
2009 ( cf. JORF n°0055 du 6 mars 2009 page 4293 texte
124 la prise en charge des coûts relatifs aux traitements par
voie intrathécale par la sécurité sociale. L’utilisation de la mor-
phine intrathécale pour le traitement des douleurs bénignes
chroniques et cancéreuses fait partie des moyens thérapeu-
tiques utilisés dans bon nombre de centres d’évaluation et de
traitement des douleurs. Il n’est par rare de voir de nos jours
administrer une solution contenant la morphine et le Zicono-
tide mélangé.
Douleurs siégeant au niveau sous ombilical d’origine cancé-
reuse ou douleurs bénignes persistantes depuis plus de deux
ans sans qu’il y ait une lésion pouvant bénéficier d’un traite-
ment chirurgical à visé antalgique où étiologique.
Les critères de jugements de l’efficacité du traitement de la
douleur sont basés sur l’amélioration des scores :
1. EVA de douleur
2. Qualité de vie (SF-12)
3. Echelle de dépression de Beck (13items)
4. Consommation d’antalgiques avant et après le traitement
5. La satisfaction des patients.
6. Score d’OSWESTRY pour les patients souffrant des lombos-
ciatiques
La mise en place du site d’accès pour injection intrathé-
cale s’effectue sous anesthésie générale. Le patient est
placé en décubitus latéral. Le rachis lombaire est main-
tenu en cyphose et horizontal par rapport au plan de la
table opératoire. A l’aide d’une incision ponctiforme, on
introduit une aiguille de Tuohy dans l’espace sous-arach-
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