Addictions : concepts, classification et cadre légal
des SPA, épidémiologie, réduction des risques
Définition des addictions
Processus par lequel un comportement répétitif, qui peut fonctionner pour produire du plaisir ou pour soulager un
malaise intérieur, est utilisé sur un mode de caractéristique :
échec répété dans le contrôle du comportement
persistance de ce comportement pit des conséquences négatives significatives (santé, sociale,…)
Processus comportemental forme d’esclavage à une drogue ou à un comportement (jeu, vomissement, achats
compulsifs,…)
Matiere : SSH
Faculté : PARIS VI
...
Usages, abus et dépendance
Il existe un continuum des comportements d’usages (pyramide de
Skinner, à partir de critères médicaux) : progressivité et versibilité
du cycle de l’addiction pendance quand il faut augmenter la
dose, quand il y a un manque lorsque l’on arrête de prendre la
substance (dépendants, usage nocif, usage à risque, usage sans
dommage, non-usage)
Du point de vue de la santé, le comportement d’usage est plus
déterminant que le type de substance consommée (illicite ou licite)
Le comportement de pendance ne touche qu’une minorité
d’usagers (tabac = 40%)
La pyramide « expérientielle » des usages : abstinence/ binge
Usage simple
C’est un usage expérimentateur : consommation sans complication, ni dommage (par rapport à la loi, travail, études,…)
Usage nocif
● C’est un usage problématique :
Notions d’abus, de répétition : Risques sanitaires propres (somatiques, psychologiques ou psychiatriques),
risques sociaux (familiaux, professionnels, judiciaires) réversible, avec un ou 2 dommages
Dépendance : Brutale ou progressive, entraîne des symptômes physique et/ ou psychique, impossibilité de
s’abstenir de consommer situation d’assujettissement d’un individu à la prise d’un produit, l’interruption de
cette dernière entraînant un état de manque (après coup, se rend compte de la dépendance).
...
Produit
Fleur de Pavot : morphine pour le sommeil (usage normal)
Héroïne :
Opiacé puissant
Obtenu à partir de la morphine.
Opiaces sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) cueilli
sur le pavot
Morphine diacétylée :
Substance psychoactives, plus ou moins pure (Morphine moins lipophile passe plus lentement les barrières
hémato-encéphalique)
Action très rapide
Feuille de coca et cocaïne :
Il a perdu son caractère de médicament (stimulant)
Mâcher des feuilles de coca (permet de supporter mieux l’altitude,
moins fatiguée au travail), mais s’il y a un mélange l’effet psycho
active : x 100
Organe cible : foi, cerveau poumons
Crack :
Sous dérivé de la cocaïne
Mélange avec bicarbonate
Cuisine domestique
Inconvénient : courte durée d’action (environ 1h) plus addictogène
Soit fumé, soit pipe à crack, soit ampoule
Ecstasy :
Maintenant surtout des poudres (à paris)
Souvent gober plusieurs comprimés (surtout avec l’alcool) effets empathogènes
Peu de dépendance mais intoxication aigu (peut-être dès la première prise)
Action sous 25 minutes
Dommage avec risque majeur : épilepsie, hyperthermie à 41, trouble du rythme, défaillance
rénale
Pas d’usage sans risque
Matiere : SSH
Faculté : PARIS VI
Hallucinogène surtout LSD le plus risqué :
Aussi Peyode (champignon)
Psylocibe (champignon) (dans l’est de la France)
Kétamine (anesthésiant pour éléphant)
Popper peut provoquer lésion, tachycardie si pas utilisé pour maintien de l’érection
pendant 8 h par jour
Cannabis :
En fonction des prises et des concentrations :
Intoxication ou ivresse cannabique
oUn vécu affectif de bien-être avec euphorie
oDes modifications sensorielles, inconstantes à
faible dose
oPerception visuelle, tactile, auditive
oIllusion perceptive, hallucinations
oSentiment de ralentissement du temps
oPerturbations cognitives : mémoire de fixation
(surtout consommation chronique)
oAugmentation du temps de réaction
oTroubles de la coordination motrice
oDifficultés à effectuer des tâches complexes
Trouble anxieux aigu
oTroubles les plus fréquents+++
oAttaque de panique (bad trip), aversive
oSyndrome de dépersonnalisation/déréalisation, immédiat, peut durer quelques semaines
Troubles psychotiques aigus
oBouffées délirantes aiguës (pharmaco psychose cannabique) : facteurs psychologiques précipitants, forte
dose
oHallucinations visuelles plutôt qu’auditives
Matiere : SSH
Faculté : PARIS VI
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