1ère%loi%de%Kepler%:%les%orbites%des%planètes%sont%des%ellipses%%
En construisant l’Orrery, ou simplement en le regardant, le caractère elliptique des orbites est
apparent. Dans un premier temps, il faut comprendre comment marcher le long des orbites en
suivant les positions indiquées. Pendant que l’enseignant ou l’animateur donne un rythme régulier,
correspondant à 16 jours, les participants avancent de positions en positions. Il faut faire attention
au cas particulier de Jupiter (pas de temps 160 jours) et de Encke (pas de temps de 80 jours).
La plupart des orbites sont presque circulaires, et le Soleil est au centre de l’orbite. L’orbite de la
comète Encke montre clairement le caractère elliptique des orbites. Vous pouvez regarder, par
exemple, l’évolution de la distance entre les positions et de la distance au Soleil le long de l’orbite.
Vous pouvez alors remplir le tableau ci-dessus pour la comète Encke, en indiquant pour plusieurs
paires de positions, la distance moyenne au Soleil, la distance entre deux positions (ou longueur
parcourue), et la vitesse associée. Vous pouvez alors discuter de l’évolution de la vitesse en
fonction de la distance au Soleil. Regardez ensuite les orbites d’autres planètes, Jupiter et la Terre
par exemple, pour voir si votre discussion était correcte.
2ème%loi%de%Kepler%:%loi%des%aires%
Nous avons déjà vu que les vitesses des planètes varient le
long de l’orbite. Plus elles sont loin du Soleil, plus elles vont
lentement. Kepler conjectura alors que l’aire balayée par la
planète dans une période de temps constante ne varie pas. La
figure de droite montre deux aires ASB et SCD balayées
pendant un intervalle de temps t. Ces deux aires sont donc
égales selon la deuxième loi de Kepler. Dans le cas de
l’Orrery, on considèrera deux positions consécutifs,
correspondant à un intervalle de temps est de 16 jours (80
jours pour Encke et 160 jours pour Jupiter).
La mesure de l’aire balayée pour une ellipse n’est pas simple. Mais on peut supposer ici que la
portion d’ellipse entre A et B (ou entre C et D) est quasiment circulaire, en utilisant le rayon moyen.
Pour un cercle de circonférence 2𝜋𝑅 et de surface!𝜋𝑅!, l’aire d’un secteur de longueur d’arc s, est
exactement : !
!!"
𝜋𝑅!=!!"
!. Cette relation est une approximation raisonnable dans le cas de l’ellipse
pour une petite longueur s. Pouvez-vous vérifier cette loi avec vos mesures précédentes ?