2°) Les causes de la croissance
Prquoi les sct modernes sont + riches que les sct de chasseurs-cueilleurs? (cf. tribus natives
d'Amérique du Nord où chacun se livre au même activités que les autres et dont le revenu par tête <
Angleterre au début de la révolution industrielle). Quand chacun se spécialise dans une activité
(groupes socioprofessionnels différenciés) chacun est plus efficace et la production globale
augmente. La DT est donc source de croissance, elle augmente le revenu national, mais génère aussi
des inégalités (cependant, le revenu des pauvres augmente).
+ Division du Travail = décomposition du processus de production entre les individus au sein
d'une même organisation et entre les groupes sociaux au sein de la même société.
Rmq : il s'agit d'un raisonnement sur des situations théoriques
=> On dit qu'il existe des gains de spécialisation
La hausse de la production globale est attribuable à une hausse de la production par ouvrier cad la
productivité = Y/L. Dans la société le L est divisé entre groupes sociopro comme au sein de
l'entreprise (cf. métaphore de la manufacture d'épingles en ouverture du livre)
Dans la société moderne, chacun dispose d'un surplus défini comme la différence entre le produit de
son travail et ses besoin dans le bien produit, ce surplus est ensuite vendu sur le marché. Le lien
richesse/pouvoir n'est pas direct, la richesse c'est le pouvoir d'acheter le produit d'autrui sur le
marché.
B) Le marché est l'opérateur de la division du travail
1°) Deux concepts fondamentaux : capital et marché
a. Le capital
Les philosophes grecs anciens comme Aristote condamnent la cupidité (désir d'enrichissement
illimité → vice destructeur pour la société). Société posée en opposition entre riches(ceux qui ont
les moyens d'effectuer des dépenses de luxe) et pauvres(ceux qui n'ont que les moyens d'acheter des
biens de subsistance) et non entre salariés/possesseurs de capitaux => grand débat XVIIIe siècle =
querelle du luxe. Querelle tranchée par les physiocrates (en particulier François Quesnay, chef de
file) qui posent les dépenses des riches non pas seulement au prisme de la consommation mais aussi
à celui de l'investissement → rapport K/investissement.
+ Capital = stock qui permet de produire, il est lié à un flux : l'investissement.
Les possesseurs de Kx vont devoir faire des avance (= l'investissement) pour permettre à l'entreprise
de produire. Le désir d'enrichissement est la condition de l'accumulation du K nécessaire à la
production. Les revenus de la société sont tributaires de cette accumulation, elle n'est pas détruite
mais enrichie => ce désir = épargne = vertu. Quesnay n'applique ce concept qu'à l'agriculture, Smith
aussi à l'industrie et les services.
b. Le marché
# Richard Cantillon (1755) (Smith reprend son analyse du marché)
Banquier irlandais du début du XVIIIe, fortune dans la banque, décès en 1734, manuscrit sur L'essai
de la nature du commerce en général perdu, traduction française retrouvée par les physiocrates qui
la publient, le1er à raisonner en terme de marché et non en terme de circuit international. Cotillon
distingue 2 notions : le coût de production et le prix du marché (les 2 pas nécessairement égaux) ; il
montre qu'un mécanisme fait tendre le prix du marché vers le coût de production : la confrontation
de l'offre et de la demande.
(1) Supposons que pα> c^t → profit → entrepreneurs produisent + → ↑ offre → ↓prix
(2) pα< c^t → arrêt de production → ↓ offre → ↑prix
=> mécanisme régulateur qui fait que pα et coût et ne peuvent pas être différents
équilibre = pα=c^t, théorie de la gravitation des prix