Médecine
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SYMPTOMATOLOGIE
Le motif de consultation est l’obstruction
nasale et la rhinorrhée chronique : « mon
enfant est tout le temps enrhumé », ou
les ronflements nocturnes : « il ronfle
comme un homme (sic) » [4]. Ces symp-
tômes sont très banalisés, tant par les pa-
rents que par les praticiens [2]. Mais leur
chronicité peut avoir un impact négatif
sur la santé, car la rhinite chronique fa-
vorise les rhinosinusites, et sur la qualité
de vie [4], avec un retentissement sur le
sommeil et la morisation.
Les symptômes d’une rhinite chronique
sont identiques que la rhinite soit d’ori-
gine allergique ou pas [5]. Cependant, le
jeune âge du patient est en faveur d’une
rhinite non allergique. Sur une série de
plus de 300 enfants venus consulter
pour rhinite chronique, l’âge médian de
survenue des premiers symptômes était
de trois ans pour les rhinites non aller-
giques versus cinq ans pour les rhinites
allergiques [5]. Lexistence de ronfle-
ments nocturnes, les antécédents de rhi-
nosinusite et le tabagisme passif sont
aussi en faveur d’une rhinite non aller-
gique [1, 2, 6]. Inversement, l’existence
d’un prurit nasal, d’éternuements ou de
symptômes oculaires est en faveur d’une
rhinite allergique (voir tableau).
L’interrogatoire fera préciser si des cir-
constances déclenchant ou exacerbant
Les rhinites chroniques sont des atteintes chroniques et non mécaniques des tissus
mous des fosses nasales. Chroniques signifie qu’elles évoluent depuis plus de douze
semaines consécutives. Il est cependant habituel d’y inclure les formes intermittentes
ou répétées comme la rhinite du nageur. Non mécaniques signifie que cela exclut les
pathologies nasales malformatives ou tumorales, ainsi que les manifestations nasales
de maladies systémiques comme la sarcoïdose ou le lymphome. Parmi ces rhinites
chroniques, les plus fréquentes sont les rhinites allergiques, c’est-à-dire dues à une
inflammation IgE-dépendante de la muqueuse nasale en réponse à l’exposition à des
allergènes, en général aéroportés, auxquels le patient est sensibilisé. Les rhinites chro-
niques non allergiques sont à peu près quatre fois moins fréquentes [1, 2] et surtout
moins connues. Or faire la distinction entre les deux est important, car la prise en char-
ge est différente. En effet les antihistaminiques, l’éviction d’allergènes potentiels et la
désensibilisation sont sans objet ou inefficaces en cas de rhinite non allergique [3].
Rubrique dirigée par M. François
Rhinite chronique
non allergique
M. François
service ORL, hôpital Robert-Debré, Paris
ORL
les symptômes ont pu être repérées : pics
de pollution aérienne, tabagisme passif,
mais aussi empoussièrement, climatisa-
tion, absence d’aération des pièces où vit
l’enfant, fréquentation d’une piscine, pri-
se de certains médicaments [6-8].
L’examen clinique montre en général
une respiration buccale. La langue est
saburrale jusqu’à une heure avancée de
la matinée. Il n’y a pas ou peu de buée
sur un miroir ou un abaisse-langue mé-
tallique placés sous les narines de l’en-
fant. La rhinoscopie ne permet de voir
que la tête des cornets inférieurs, qui
sont congestifs et bouchent la vision du
reste de la fosse nasale. Les sécrétions
nasales translucides sont abondantes,
donnant un aspect luisant et hyperse-
crétant à la muqueuse souvent pâle [9].
EXAMENS
COMPLÉMENTAIRES
Le diagnostic de rhinite chronique non
allergique est en fait un diagnostic d’éli-
mination : c’est lagativité des tests cu-
tanés aux principaux aéro-allergènes et
l’absence d’IgE spécifiques ou des taux
sans signification clinique qui permettent
d’éliminer une rhinite allergique [1-3, 9].
La cytologie nasale, réalisée dans cer-
tains laboratoires spécialisés, permet de
différencier les rhinites à éosinophiles
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des autres rhinites inflammatoires [9, 10].
Cet examen est rarement demandé car
son résultat ne change pas énormément
la prise en charge. La cytologie nasale se
fait à partir d’un frottis nasal effectué en
consultation, sous contrôle de la vue, à la
partie moyenne du cornet inférieur, avec
une petite brosse (cela ne fait pas mal et
ne fait pas saigner), ou par lavage du nez
avec un quantité donnée d’un liquide qui
est ré-aspiré, à distance de tout traite-
ment corticoïde local [9]. Le frottis est sé-
ché à l’air puis coloré au May-Grünwald-
Giesma avant d’être obseren micro-
scopie optique. Sur un frottis normal, il
ny a que des cellules épithéliales et
quelques neutrophiles [11]. Si les éosino-
philes représentent plus de 20 % des cel-
lules observées, il s’agit d’une rhinite
chronique non allergique à éosinophiles
(NARES) [10]. Le compte d’éosinophiles
est d’autant plus éleque la maladie est
re. Si les mastocytes représentent
plus de 10 % des cellules observées, il
s’agit d’une rhinite chronique non aller-
gique avec infiltration de la muqueuse
nasale par des mastocytes (NARMA). Si
plus de 50 % des cellules observées sont
des polynucléaires neutrophiles, il s’agit
d’une rhinite chronique non allergique
avec infiltration de la muqueuse nasale
par des polynucléaires neutrophiles
(NARNE). Enfin, on parle de rhinite
chronique non allergique à éosinophiles
et mastocytes (NARESMA) s’il y a plus
de 20 % d’éosinophiles et plus de 10 %
de mastocytes [11].
Il est important de rechercher une co-
morbidité : l’hyperréactivité bronchique
et l’asthme sont un peu moins courants
qu’en cas de rhinite allergique, mais de-
vront être pris en compte dans le suivi
de l’enfant [3, 4, 9].
L’examen par un ORL s’impose en cas
de forme sévère ou résistant au traite-
ment standard. L’ORL va faire une naso-
fibroscopie [9] pour rechercher une poly-
pose nasale et une hypertrophie des vé-
gétations adénoïdes. En effet, les végé-
tations adénoïdes sont plus souvent hy-
pertrophiées chez les enfants qui ont
une rhinite chronique non allergique
que chez ceux qui ont une rhinite aller-
gique [12].
LES RHINITES PAR
INTOLÉRANCE À LASPIRINE
Il est important dindividualiser cette
rhinite car elle peut être la première
manifestation d’une maladie grave : la
maladie de Fernand Widal [13]. Celle-ci
commence habituellement chez l’adulte
jeune, mais des adolescents, en particu-
lier des filles, peuvent être atteints pré-
cocement [14]. Lévolution se fait vers
l’apparition d’un asthme puis d’une po-
lypose nasosinusienne [15, 16]. Le dia-
gnostic est posé sur l’anamnèse (histoi-
re clinique évocatrice) et des tests de
provocation/introduction [8]. Le test
de provocation nasale n’est pas dange-
reux et peut être réalisé en ambulatoire.
Après avoir vérifié que l’instillation na-
sale de sérum physiologique ne dé-
clenche aucun symptôme, on instille
dans chaque narine 8 mg d’une solution
aqueuse de lysine salicylate (Aspégic®).
Le patient est surveillé les deux heures
suivantes avec une évaluation clinique
(rhinorrhée, éternuements, congestion
nasale) et rhinométrique (diminution
du flux de 25 % à la rhinométrie acous-
tique ou de 40 % au PNEF, pour peak
nasal expiratory flow rate). Si le test est
positif, il s’agit d’intolérance et non d’al-
lergie, car les tests cutanés sont tou-
jours négatifs et il n’y a pas d’anticorps
dus à l’aspirine ou aux autres anti-in-
flammatoires non stéroïdiens (AINS).
Les réactions d’intolérance à l’aspirine et
aux AINS découlent de l’inhibition de la
cyclo-oxygénase 1 (COX-1), laquelle en-
traîne une production importante de
leucotriènes cystéinés (LTC4, LTD4,
LTE4) dont les effets sur la muqueuse
nasale peuvent induire des symptômes
de rhinite. Cela est montré par laug-
mentation de ces médiateurs dans les
sécrétions nasales lors d’une exposition
à un AINS, par l’augmentation de l’ex-
pression des récepteurs aux leucotriènes
sur les cellules inflammatoires de la mu-
queuse nasale [17] et par l’atténuation
importante des réactions bronchiques et
nasales provoquées par l’aspirine après
traitement par des anti leucotriènes [16].
RHINITE CHRONIQUE
ET PISCINE
La désinfection de l’eau des piscines se
fait essentiellement au chlore. Le chlore
libère dans leau de lacide hypochlo-
rique, biocide non sélectif qui oxyde
toutes les substances organiques. Mais
l’acide hypochlorique réagit avec les pro-
duits organiques (sueur, urine, produits
cosmétiques), ce qui libère des chlora-
mines et de l’acide haloacétique, qui sont
irritants pour les muqueuses. Cela peut
exacerber une rhinite allergique, mais
aussi déclencher une rhinite inflamma-
toire non allergique par un mécanisme
irritatif [7, 18, 19]. Ces symptômes appa-
raissent dans l’heure qui suit le bain en
piscine et durent au moins douze heures.
La cytologie nasale montre une rhinite à
neutrophiles dans deux tiers des cas [7],
plus rarement un NARES ou un NARES-
MA. Ce sont ces derniers qui ont les
formes les plus sévères.
Comparaison des symptômes chez des enfants souffrant de rhinite chronique
allergique ou non allergique [5]
Rhinite chronique allergique Rhinite chronique non allergique p
(n = 222) (n = 80)
Rhinorrhée 92,3 % 87,5 % 0,19
Obstruction nasale 76,5 % 78,7 % 0,69
Prurit nasal 58,5 % 30 % <0,01
Eternuements 69,8 % 41,2 % <0,01
Symptômes oculaires 38,2 % 21,2 % <0,01
Ronflements 21,6 % 46,2 % <0,01
Rhinosinusite 15,7 % 31,2 % <0,01
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PRISE EN CHARGE
Les lavages de nez au rum hyperto-
nique sont efficaces sur lobstruction
nasale des rhinites non allergiques,
comme des rhinites allergiques, mais
leur durée d’action est faible, ce qui né-
cessite de répéter les instillations na-
sales [20]. Rappelons que les vasocons-
tricteurs, qu’ils soient systémiques ou
nasaux, sont contre-indiqués chez l’en-
fant. Quant aux antihistaminiques, ils
sont sans effet [10].
La corticothérapie est habituellement ef-
ficace. Une bonne réponse à ce traite-
ment est d’ailleurs considérée comme un
élément diagnostique [21, 22]. La préfé-
rence est donnée aux corticoïdes nasaux
[6], même si les études cliniques sur ce
traitement sont rares. L’administration
par voie intranasale permet d’obtenir des
concentrations locales élevées avec un
risque minime d’effets indésirables systé-
miques [23]. Les effets anti-inflamma-
toires des glucocorticoïdes sont liés à
l’inhibition de la synthèse des dia-
teurs de l’inflammation et, à un moindre
degré, à un effet stimulant sur quelques
proines anti-inflammatoires [24]. Les
glucocorticdes inhibent aussi la syn-
thèse des chémokines, en particulier des
chémokines impliquées dans le recrute-
ment des éosinophiles et des chémokines
et cytokines impliquées dans le recrute-
ment et la survie des basophiles et des
mastocytes [9]. Une surveillance clinique
et endoscopique est conseillée pour s’as-
surer de l’efficacité du traitement, mais
aussi de l’absence d’évolution vers une
polypose nasosinusienne.
L’adénoïdectomie peut soulager un peu
l’enfant en cas d’hypertrophie avérée.
Les gestes sur les cornets, tels que cau-
térisation des cornets ou turbinectomie,
doivent être proposés avec la plus gran-
de prudence, car leur efficacité n’est pas
assurée [9, 25].
Chez les enfants qui ont un asthme grave,
les antileucotriènes peuvent améliorer la
rhinite non allergique concomitante [6, 9].
Pour les enfants chez lesquels la fré-
quentation de la piscine entraîne systé-
matiquement une rhinite, la solution est
de porter un clip nasal plutôt que d’ar-
rêter cette activité [7].
La prévention de la rhinite par intoléran-
ce à l’aspirine repose sur l’éviction de
l’aspirine et des inhibiteurs de la COX-1
[8]. Les traitements antalgiques/anti-in-
flammatoires alternatifs sont : le paracé-
tamol, mais à moins d’un gramme par
jour ; les salicylés sans activité antiCOX,
comme le salicylate de sodium, le salicy-
late de choline, le trisalicylate ; les AINS
qui inhibent plus la COX-2 que la COX-1,
par exemple le nimésulide, mais avec
prudence et seulement après douze ans.
L’accoutumance, en faisant prendre au
patient des doses croissantes d’aspirine,
de 0,125 mg jusqu’à une dose stable de
l’ordre de 1,2 g/j, permet parfois d’obte-
nir un état de tolérance.
Conflit d’intérêts concernant cet article : invitée par les
laboratoires Zambon comme orateur sur le thème « nez
et sport ».
POINTS FORTS
Les rhinites chroniques non allergiques sont
un groupe hétérogène d’affections de la
muqueuse nasale caractérisées par une obs-
truction nasale et une rhinorrhée évoluant
sur un mode chronique, avec des tests cuta-
nés ou des dosages d’IgE aux principaux aé-
ro-allergènes normaux.
Le repérage de facteurs déclenchants, tels
que tabagisme passif, pollution, prise d’as-
pirine ou d’AINS, fréquentation d’une pisci-
ne chlorée, permet de proposer dans un
premier temps l’éviction de ces facteurs.
Le traitement des rhinites non allergiques
est médicamenteux et repose sur les corti-
coïdes nasaux. Les antihistaminiques sont
inefficaces. Les vasoconstricteurs sont
contre-indiqués chez l’enfant.
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