hosseini@maths-stan.fr
1
A
As
ss
se
er
rt
ti
io
on
n
Une assertion est une phrase (énoncé mathématique) qui peut être « vraie » ou « fausse »,
mais jamais les deux à la fois.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s:
:
(3 > 0), (3 = 0) sont des assertions.
L’énoncé « L’avenue des Champs Élysées est située à Paris » est vrai.
L’énoncé « 2 divise 13 » est faux.
A
Ax
xi
io
om
me
e
Un axiome est un principe que l’on admet, et à partir duquel on peut démontrer d’autres
propriétés à l’aide de la logique.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
:
On sait que deux droites sont soit parallèles soit sécantes. Cette propriété ne se démontre
pas, on l’admet et autour de cette propriété, on obtient d’autres propriétés de la géométrie plane.
P
Pr
ro
op
po
os
si
it
ti
io
on
n
Une proposition P est un énoncé qui contient des variables, qui est vrai pour certaines valeurs
qu’on leur affecte et faux pour toutes les autres.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: La proposition “x >5” est vraie pour les nombres strictement supérieurs à 5 et est
fausse pour tous les autres nombres.
À partir de différentes propositions logiques, on peut en construire d’autres grâce aux
c
co
on
nn
ne
ec
ct
te
eu
ur
rs
s
l
lo
og
gi
iq
qu
ue
es
s.
.
Voici les trois premiers connecteurs logiques :
n
né
ég
ga
at
ti
io
on
n
(
(n
no
on
n)
)
,
c
co
on
nj
jo
on
nc
ct
ti
io
on
n
(
(e
et
t)
)
,
d
di
is
sj
jo
on
nc
ct
ti
io
on
n
(
(o
ou
u)
)
N
Né
ég
ga
at
ti
io
on
n
d
d
u
un
ne
e
p
pr
ro
op
po
os
si
it
ti
io
on
n
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s:
: La négation de la proposition x >5 est
5
x
.
Si P est la proposition : "le triangle ABC est rectangle" alors la négation de P est : "le triangle ABC
n’est pas rectangle"
A
At
tt
te
en
nt
ti
io
on
n
:
:
La négation de la proposition « ce pull est noir » n’est pas « ce pull est blanc »
mais tout simplement « ce pull n’est pas noir ».
L
Le
es
s
c
co
on
nn
ne
ec
ct
te
eu
ur
rs
s
l
lo
og
gi
iq
qu
ue
es
s
«
«
e
et
t
»
»
,
,
«
«
o
ou
u
»
»
L
La
a
c
co
on
nj
jo
on
nc
ct
ti
io
on
n
d
de
e
d
de
eu
ux
x
p
pr
ro
op
po
os
si
it
ti
io
on
ns
s
La négation d’une proposition “P”, notée “nonP”, est une proposition qui est vraie lorsque
P est fausse, fausse lorsque P est vraie. On lui attribue une table de vérité :
P non P
V
F F
V
Soient P et Q deux propositions. La conjonction de ces deux propositions est notée :
P
e
et
t
Q”, cette proposition est vraie lorsque les deux propositions sont vraies et elle est
fausse dans tous les autres cas. Voici sa table de vérité :
P Q P e
et
t Q
V
V
F
F
V
F
V
F
V
F
F
F
hosseini@maths-stan.fr
2
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s:
: 1) La conjonction des deux propositions
5
x
et
5
x
n’est autre que
x
= 5.
2) Si P est la proposition : "le triangle ABC est rectangle" et Q est la proposition : "le triangle ABC est
isocèle" alors «P et Q» est la proposition : "le triangle ABC est rectangle et isocèle"
D
Di
is
sj
jo
on
nc
ct
ti
io
on
n
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
:
La négation de la proposition
x >
5” est “
x
5”.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s:
:
"4 est pair"
o
ou
u
"5 est pair" est
vrai
(en effet, la première propriété est vraie ).
"4 est pair"
o
ou
u
"4 est inférieur à 5" est
vrai
.(en effet, les deux propriétés sont vraies)
L
Lo
oi
is
s
d
de
e
D
De
e
M
Mo
or
rg
ga
an
n
(Soient
P
P
et
Q
Q
deux propriétés)
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
:
Le contraire de
=
0
4
2
x
x
est
(
)
0ou 4
2
>xx
Soient
P
et
Q
deux propositions. La disjonction de ces deux propositions est notée :
P o
ou
u
Q
, cette proposition est vraie lorsque au moins l’une des deux propositions est
vraie, et elle est fausse dans tous les autres cas. Voici sa table de vérité :
P Q P o
ou
u Q
V
V
F
F
V
F
V
F
V
V
V
F
Non (P e
et
t Q)
est
(
Non
(
P) o
ou
u
Non (Q)
)
.
P Q P e
et
t Q
Non(P
e
et
t
Q)
V
V
F
F
V
F
V
F
V
F
F
F
F
V
V
V
Non (P o
ou
u
Q)
est
(
Non
(
P) e
et
t
Non (Q)
)
.
P Q
Non(P)
Non(Q)
Non(P) e
et
t Non(Q)
V
V
F
F
V
F
V
F
F
F
V
V
F
V
F
V
F
F
F
V
hosseini@maths-stan.fr
3
I
Im
mp
pl
li
ic
ca
at
ti
io
on
n
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: La négation de la proposition “x >5” est “x 5”.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s:
:
1) 6360 xx est vraie (il suffit de prendre la racine carrée des trois membres de
l’inégalité)
2) Le théorème , s
si
i deux droites sont perpendiculaires à une même troisième, a
al
lo
or
rs
s elles sont
parallèles entre elles, se traduit par une implication de la forme:
(
)
(
)
( ) ( )
d
d
2
1
(
)
(
)
21
//
3) ABC triangle équilatéral implique ABC triangle isocèle : ABC équilatéral
ABC isocèle.
L
L
é
éq
qu
ui
iv
va
al
le
en
nc
ce
e
e
en
nt
tr
re
e
d
de
eu
ux
x
p
pr
ro
op
po
os
si
it
ti
io
on
ns
s
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: Pour tous réels x et y, on a l’équivalence :
(
)
0ou 00 ===× yxyx
R
Ré
éc
ci
ip
pr
ro
oq
qu
ue
e
d
d
u
un
ne
e
i
im
mp
pl
li
ic
ca
at
ti
io
on
n
Soient P et Q deux propositions. L’implicationP
Q” se lit P implique Q ou
P est une condition suffisante de Q ou Q est une condition nécessaire de P .
Elle peut se traduire aussi par « si P est vraie alors Q est vraie » ou « si P alors Q ».
Voici sa table de vérité :
P
Q P
Q
V
V
F
F
V
F
V
F
V
F
V
V
T
Tr
ra
an
ns
si
it
ti
iv
vi
it
té
é
d
de
e
l
l
i
im
mp
pl
li
ic
ca
at
ti
io
on
n
Soient P
1
, P
2
et P
3
trois propositions. (P
1
P
2
) e
et
t (P
2
P
3
)
(P
1
P
3
)
Soient P et Q deux propositions. La proposition “( Q
P ) s’appelle la réciproque ou
l’implication réciproque de l’implication (P
Q )”.
Soient P et Q deux propositions. “P
Q”, est la proposition “(P
Q) et (Q
P)”.:
Voici sa table de vérité :
P
Q P
Q
V
V
F
F
V
F
V
F
V
F
F
V
hosseini@maths-stan.fr
4
R
Re
em
ma
ar
rq
qu
ue
e
:
: Pour montrer qu'une implication p
q est fausse, il suffit de se mettre dans une
situation dans laquelle p est vérifiée, alors que q ne l'est pas.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: "n est pair
n est un multiple de 6" est une implication fausse car 4 est pair et 4
n'est pas un multiple de 6.
R
Re
em
ma
ar
rq
qu
ue
e
:
: Si ( Q
P ) est la réciproque de l’implication (P
Q ), alors elles sont vraies
toutes les deux, si et seulement si (P
Q ) est vraie.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
:
Quelle est la réciproque de l’assertion « Tout professeur a été élève » ?
S
So
ol
lu
ut
ti
io
on
n
:
:
Toute personne ayant été élève est professeur. Qui est évidemment une assertion fausse.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
es
s
d
de
e
r
ra
ai
is
so
on
nn
ne
em
me
en
nt
ts
s
m
ma
at
th
hé
ém
ma
at
ti
iq
qu
ue
es
s
C
Co
on
nt
tr
ra
ap
po
os
sé
ée
e
d
d
u
un
ne
e
i
im
mp
pl
li
ic
ca
at
ti
io
on
n
L
L
u
ut
ti
il
li
is
sa
at
ti
io
on
n
d
de
e
l
la
a
c
co
on
nt
tr
ra
ap
po
os
sé
ée
e
p
po
ou
ur
r
r
ré
és
so
ou
ud
dr
re
e
u
un
n
p
pr
ro
ob
bl
lè
èm
me
e
m
ma
at
th
hé
ém
ma
at
ti
iq
qu
ue
e
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: Montrer que si a et b sont des réels distincts de 2, et si ab, alors
2
1
2
1
b
a
.
S
So
ol
lu
ut
ti
io
on
n
:
:
La contraposée de l’énoncé est si a et b sont des réels distincts de 2, et si
2
1
2
1
=
b
a
, alors a=b. Et cela est vrai, car
2
1
2
1
=
b
a
22
=
ba
a=b.
R
Ra
ai
is
so
on
nn
ne
em
me
en
nt
t
p
pa
ar
r
l
l
a
ab
bs
su
ur
rd
de
e
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
:
Montrer que pour tout nombre réel x différent de
1 on a :
1
32 +
+
x
x différent de 2.
S
So
ol
lu
ut
ti
io
on
n
:
:
Raisonnement par l'absurde.
Supposons qu'il existe un nombre réel x différent de
1 pour lequel
1
32 +
+
x
x soit égal à 2,
alors 2232
+
=
+
xx dans ce cas, on a 23
=
, ce qui est impossible.
Donc pour tout nombre réel x différent de
1 on a : 2
1
32
+
+
x
x.
Soient P et Q deux propositions. La proposition “(P
Q)
é
éq
qu
ui
iv
va
au
ut
t
à
à
(nonQ
nonP)”.
Pour montrer que P
Q, on suppose à la fois que P est vraie et que Q est fausse et on
cherche une contradiction
.
Ainsi, si P est vraie alors Q doit être vraie et donc «P
Q » est
vraie.
hosseini@maths-stan.fr
5
L
L
u
ut
ti
il
li
is
sa
at
ti
io
on
n
d
de
e
c
co
on
nt
tr
re
e-
-e
ex
xe
em
mp
pl
le
e
Pour montrer qu’une assertion
(
)
xP
est fausse, il suffit de trouver un xE tel que
(
)
xP
soit
fausse.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: L’implication 93
2
<<xx est-elle vraie ?
S
So
ol
lu
ut
ti
io
on
n
:
:
Cette assertion est fausse. En effet, on peut le montrer, en choisissant le contre-
exemple suivant :
34
<
mais
(
)
3
2
34 >,
R
Ra
ai
is
so
on
nn
ne
em
me
en
nt
t
p
pa
ar
r
d
di
is
sj
jo
on
nc
ct
ti
io
on
n
d
de
es
s
c
ca
as
s
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: Montrer que pour tout entier naturel n, le produit n(n + 1) est divisible par 2.
S
So
ol
lu
ut
ti
io
on
n
:
:
On sait qu’un entier naturel n peut être pair ou impair.
- Si n est pair, alors il existe un entier k tel que
kn
2
=
et dans ce cas, on a :
(
)
(
)
1221 +=+ kknn
(
)
(
)
[
]
1221 +=+ kknn
, ce qui prouve que le produit
n
(
n
+ 1) est divisible par 2.
- Si
n
est impair, alors il existe un entier
k
tel que 12
+
=
kn
et dans ce cas, on a :
(
)
(
)
(
)
112121 +++=+ kknn
(
)
(
)
(
)
[
]
11221 ++=+ kknn
, ce qui prouve que le produit
n
(
n
+ 1) est divisible par 2.
Q
Qu
ua
an
nt
ti
if
fi
ic
ca
at
te
eu
ur
rs
s
Les quantificateurs sont les deux symboles : « qui signifie "Il existe " » et « qui signifie
Quelque soit” ou “Pour tout»
Les quantificateurs et
servent à la formulation des énoncés mathématiques à l’aide des
éléments d’un ensemble donné
E
.
E
Ex
xe
em
mp
pl
le
e:
: “ Pour tout nombre réel
x
il existe un nombre réel
y
tel que
y
2
=
x
” se traduit par :
x
∈ℝ, ∃
y
∈ℝ,
y
2
=
x
L
L
o
or
rd
dr
re
e
d
de
es
s
q
qu
ua
an
nt
ti
if
fi
ic
ca
at
te
eu
ur
rs
s
d
da
an
ns
s
u
un
ne
e
e
ex
xp
pr
re
es
ss
si
io
on
n
m
ma
at
th
hé
ém
ma
at
ti
iq
qu
ue
e
Si l’on utilise deux fois le même quantificateur, l’ordre n’a pas d’importance
; on peut donc
écrire dans l’ordre qu’on veut
x
E
y
F
…. ou encore
x
E
y
F
….
Mais si les quantificateurs sont différents, leur ordre est important :
- Dans l’écriture :
x
E
y
F
y
dépend de
x
.
- Dans l’écriture
y
F
x
E….
y
est indépendant de
x
.
our montrer que
x
E
v
é
rifie la propri
é
t
é
P
, on consid
ère
toutes les possibilit
é
s pour
x
.
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !