Economie de l’environnement L3 Economie U.M
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Option d’économie de l’environnement
Enseignement de M.Mahenc
Les Slides Absents de cette note de cours n’auront pas été traités au CM. Cela n’empêche
pas d’aller les consulter sur Atlas!!! Voilà ma responsabilité dégagée, il est toujours
intéressant de participer au cours.
Bibliography
Kolstadt ; Hanley ; White : Environnemental Economics
Bontems Rotillon l’Economie de l’environnement
Modalités de control :
1 partie questions de cours plutôt général : qu’est-ce qu’une externalité
qu’est-ce qu’un bien public, quelles conséquences ça peut avoir…
1 partie exercices qu’on aura vu en cours
Remerciements à :
Yoan Saint Pierre
Sans qui le cours n’aurait pas été complet.
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Introduction :
Le rapport Stern : Il montre qu’il faut 1% du PIB pour une baisse de 25% des émissions
de GES en 2050. Mais si la hausse de la température dépasse 2 degrés en 2050, ce serait 5
à 20% du PIB mondial (cout pour diminuer les GES).
La notion d’externalité : L’activité productrice d’une entreprise qui dégrade
l’environnement sans passer par le système de prix.
Certaines entreprises peuvent créer des externalités négatives entre elles exploitation
excessive de la ressource, augmentation des coûts d’exploitation…
Si la qualité de l’environnement est un bien public qu’on ne peut s’approprier, ni donc
vendre ou acheter, quel profit y aurait-il à investir dedans ?
Pourquoi même s’inquiéter d’endommager l’environnement, dont la jouissance est
gratuite, si cela doit contribuer à une activité économique qui est rémunératrice ?
04/01/2016
L’hypothèse de rationalité pour l’entreprise : c’est la maximisation du profit sous
contrainte technologique. Le prix = cout marginal « cout privé » est la résultante de
l’hypothèse de rationalité. Mais l’entreprise ne va pas tenir compte des coûts sociaux,
« c’est tous les dommages imposés à l’environnement, ou bien des externalités
négatives » ce coût n’est pas supporté par l’entreprise mais par la société.
La rationalité pour le consommateur : maximiser son utilité sous contrainte budgétaire.
La rationalité pour le gouvernement : Maximiser le bien être social, le bien être social est
définit comme la somme des surplus de consommation + surplus des entreprises.
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Le gouvernement va maximiser le bien être en tenant compte du surplus du consommateur et du
surplus de l’entreprise et le dommage environnemental.
Dommage environnemental : Un dommage environnemental est, pour le droit
communautaire, une « modification négative mesurable d'une ressource naturelle ou une
détérioration mesurable d'un service lié à des ressources naturelles, qui peut survenir de
manière directe ou indirecte »
L’hypothèse de rationalité pour les individus : Les économistes font l’hypothèse que les
individus suivent un intérêt particulier.
Une externalité : elle est générée par une activité économique qui va influencer le bien
être de quelqu’un d’autre sans que cela ne soit pris en compte par le marché, elle est
externe au marché.
- Externalité positive : la beauté d’un bâtiment, mais qui ne passe par le système de
prix
- Externalité négative : dégradation du bien être qui n’est pas pris en compte par le
marché.
Distinction entre coût économique et coût comptable :
o Coût comptable : ce qui est monétaire
o Coût économique : coût d’opportunité
Exemple de coût d’opportunité pour une entreprise :
La perte de profit pour les entreprises de ne pas utiliser certaines ressources « exemple du gaz de
schiste dont l’exploitation est interdite en France »
Le marché ne va pas permettre d’avoir un comportement socialement efficace parce qu’il y a le
problème de l’externalité, parce que P =/= Cm.
Economie de l’environnement L3 Economie U.M
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Tout ce qui concerne les domaines de recherche des économistes sont les ressources communes :
Exemple du passager clandestin ! http://www.lesechos.fr/finance-
marches/vernimmen/definition_passager-clandestin.html
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Chapitre 2. L’environnement naturel est un bien public :
Le bien public est un bien qui n’a ni rivalité (dans son usage, consommation) ni exclusion. La
consommation ou l’usage du bien public d’un individu ne réduit pas celui d’un autre individu. On
ne peut pas empêcher un individu d’en consommer (le coût d’un bien public est nul)
Un bien public (collectif) est :
- Non rival : Quel que soit le niveau de production, le coût marginal de fourniture à un
consommateur supplémentaire est nul. Si je consomme, je n’empêche personne de
consommer (télévision publique).
- Non exclusif : On ne peut exclure personne de sa consommation. Il est donc difficile,
voire impossible, de faire payer quiconque pour l’usage de tels biens (feu d’artifice,
défense nationale).
Les types de biens.
Rivalité
Non rivalité
Exclusion
Les biens privés purs (pain).
Biens de club (autoroute,
télévision)
Non-exclusion
Ressources communes
(poisons en eau internationale)
Biens collectifs (mixtes
(route), purs (défense
nationale))
Le marché est efficient pour les biens privés purs et biens de club. Le marché est inefficient pour
les biens collectifs mixtes et collectifs purs, parce qu’on ne peut pas mettre de prix.
Donc inefficacité du marché s’il y a non exclusion :
- Le producteur d’un bien ne peut pas être assuré que sa production ne sera pas consommée
aussi par des consommateurs qui refusent de payer (passagers clandestins). Donc ils sont
incités à ne pas produire ces biens.
Reserve public en accès libre :
Les ressources communes en accès libre, gibiers, faune, flore, gaz naturel, pas d’exclusion mais il
y a rivalité, puisque si nous exploitons du gaz on réduit sa consommation. Il peut y avoir un taux
d’exploitation plus élevé que celui de reproduction, ce qui peut engendrer des espèces en voie de
disparition.
Exemple : La pêche du poisson, une nappe phréatique commune.
Le marché est efficient pour les biens privés purs et biens de club. Le marché est inefficient
pour les biens collectifs mixtes et collectifs purs, parce qu’on ne peut pas mettre de prix.
Donc inefficacité du marché s’il y a non exclusion :
- Le producteur d’un bien ne peut pas être assuré que sa production ne sera pas consommée
aussi par des consommateurs qui refusent de payer (passagers clandestins). Donc ils sont
incités à ne pas produire ces biens.
Trois chiffres sont à retenir:
- 7% des espèces marines ont disparu depuis 1950, principalement chez les mammifères
marins et les poissons de grande taille. Plusieurs variétés de baleines, de dugongs,
d’espadons, de tortues, de vaches de mer, de requins, de raies n’existent plus.
- 29% des six cents groupes d’espèces péchées dans le monde sont en voie d’épuisement,
c’est à dire qu’elles sont descendues à 10% de leurs stocks de 1950 (par exemple au
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Canada, la morue, le saumon, le marsouin commun, la raie tachetée, le colin, l’Egletons,
la crevette ou le thon rouge). Ces chiffres confirment et aggravent ceux avancés en 2004
par la FAO qui annonçait que 25% des espèces sont surexploitées et avaient perdu 90%
de leur population.
- 53% des espèces péchées sont capturées à 50% de leur stock, ce qui nuit ‡ leur
renouvellement et les met en péril.
- La concentration de gaz carbonique dans notre atmosphère a augmenté de plus de 30%
depuis le début de la révolution industrielle.
- Le CO2 est le principal gaz à effet de serre avec le méthane.
Efficacité et biens privés :
L’efficacité du niveau d’approvisionnement d’un bien privé est telle que l’avantage marginal
(Am) est égal au coût marginal (Cm). (Am : utilité pour le consommateur que lui procure la
consommation d’1 unité de service).
Pour calculer le niveau efficace d’approvisionnement d’un bien privé, il faut égaliser la somme de
ces avantages marginaux au coût marginal de production.
Efficacité et biens publics :
Dans le cas d’un bien public, il faut se demander à combien chaque personne estime une unité
supplémentaire de production. L’avantage marginal est obtenu en additionnant ces valeurs pour
tous les individus qui bénéficient du bien.
On a commencé à noter une régression de la biodiversité à partir des années 1960. Le phénomène
s’est accéléré avec la montée en puissance de la pêche industrielle, des gros chalutiers, des
techniques sophistiquées de chasse, des chaluts de fond, des filets dérivant de plusieurs dizaines
de kilomètres.
Aujourd’hui, 1% des bateaux de pêche représentant la flotte industrielle sont équipée de radar, de
sonar, de la navigation électronique, de l’assistance par satellite. A elle seule, cette flotte
industrielle assure 50% des prises mondiales.
Comment en arriver là ?
- Les droits de propriété sur les biens publics sont très compliqués à mettre en
place, puisque nous ne pouvons pas exclure donc nous ne pouvons pas définir
quelqu’un comme responsable.
- La Valeur d’usage et la valeur de non usage, il peut être compliqué de donner une
valeur sur un dommage (monétaire) exemple : le tabac, il a fallu de longues
années de recherche pour arriver à la conclusion qu’il est nocif pour nous même et
pour les autres.
Le passager clandestin :
Il est impossible de fournir un service public sans en faire bénéficier tout le monde. Les ménages
ne sont pas prêts à payer même s’ils trouvent que le service est valable. Les individus peuvent
alors agir en passagers clandestins et sous-estimer la valeur du projet afin d’en bénéficier sans y
participer financièrement.
Les décisions sont prises par les entreprises et les ménages sur la base de leur intérêt particulier
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