LE DÉLUGE ET LA GRANDE
PYRAMIDE
Le second événement important qui
suit le meurtre d’Osiris est le fameux
déluge dont parle Platon et qui appa-
raît dans la littérature égyptienne sous
la forme de l’éclatement de la colline
primordiale de l’horizon A’akhet. Ce
drame cosmique semblerait corres-
pondre à la disparition de l’astre noir
Mulge des tablettes chaldéennes. An-
ton Parks nous explique que ce Mul-
ge ou A’akhet serait une ancienne pla-
nète du système solaire qui se trouvait
autrefois entre Mars et Jupiter et que
l’on retrouve aujourd’hui sous la for-
me de la ceinture d’astéroïdes. Autour
de cette planète gravitait une grosse
lune qui aurait été éjectée lors de l’ex-
plosion de la Mulge-A’akhet, cette
lune serait la future Vénus. Anton
Parks la nomme Mulge-Tab (le com-
pagnon de Mulge). (voir shéma orbits
7 de Zeitlin ci-dessus). Cette thèse
audacieuse reprend en partie celle
évoquée dans l’ouvrage «Mondes en
Collision» d’Immanuel Velikovsky.
Cette Vénus errante formera, avant
sa stabilisation défi nitive, le nouveau
soleil sorti de l’horizon A’akhet, venu
éclairer le monde des vivants et per-
turber les ennemis de la lumière ; les
ennemis de Râ et Osiris, à savoir le
clan de Seth. La représentation de la
colline éclatée se trouve sur de nom-
breux bas-reliefs égyptiens, comme
sur le haut de l’entrée principale de
la Grande Pyramide, la fameuse
montagne artifi cielle créée de tou-
tes pièces par Isis pour faire revenir
l’âme d’Osiris et enfanter Horus en
secret. (voir l’illustration ci-dessus :
l’entrée-colline de l’horizon). Anton
Parks commente l’association qui est
faite dans plusieurs textes funéraires
entre Isis et la Grande Pyramide.
Ce célèbre déluge était aussi le che-
val de bataille du célèbre et regretté
Albert Slosman qui avait repéré dans
le zodiaque de Dendérah la date du
déluge qui correspondait, selon ses
calculs, au mois de juillet 9792 av. J.-
C. Albert Slosman a écrit plusieurs
ouvrages sur ce sujet chez Robert
Laffont.
Le premier passage de Vénus, nous
explique Anton Parks, crée un déluge
effroyable qui engloutit de nombreu-
ses terres dont la fameuse A’amenp-
tah égyptienne (l’Atlantide). L’an-
cienne demeure des dieux de l’ouest
s’effondre. Comme signalé plus haut,
les survivants du cataclysme se nom-
meront plus tard les Ua-Shenit «les
détaché(s) de la déesse Vache (Isis-
Hathor)» qui deviendra Ua’n-Chinet
(«homme(s) du volcan») en langage
guanche des Canaries. De la même
manière, les Guanches donneront au
volcan de l’île de Tenerife, le nom de
Esheide que Parks suspecte être une
déformation du terme égyptien Esed
qui veut dire «trembler, «secouer» et
«bouleverser»… c’est effectivement
étonnant !
C’est sans doute peu après ce premier
passage de Vénus et ce déluge qu’Isis
aura construite sa Grande Pyramide,
entre 10 à 12.000 ans de cela, selon
l’auteur. Nous ne connaissons pas son
véritable nom, celui donné bien avant
les temps pharaoniques, mais Anton
Parks suspecte qu’elle se soit nom-
mée Bit-Râ-Hem, qu’il traduit en
«Hathor, lumière du roi Horus». Ce
nom ne manquera pas de nous rappe-
ler la Bethléem biblique où naîtra le
Christ Jésus. (voir l’illustration ci-
dessus à droite de Bit-Râ-Hem).
L’auteur nous démontre l’association
évidente entre Hathor et Isis. Ha-
RÉVÉLATIONS
L’EGYPTE N° 16
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