Les principaux héros de la Roumanie. Burebista : BUREBISTA fut le premier et le plus grand roi de la Dacie. Ce fut le premier, durant son règne de 82 à 44 avant J.C., a unifié les tribus daces. Son royaume possède toute la Transylvanie et la plaine moldo-valaque. Il est suffisamment puissant pour défier les grecs et prendre parti dans la querelle entre César et Pompée. C’était l’époque de gloire de la Dacie. Mais il fut assassiné en 44 avant J.C., son empire ne lui survit pas, et se divisa en 5… Vlad III Besarab : Vlad III BESARAD, dit « l’Empaleur », est sans doute le plus connu de tous les rois, princes… de Roumanie : il inspira le personnage d’un comte plus que célèbre, Dracula. Vlad III fut prince en 1448, puis de 1456 à 1562 et en 1476. Ce prince a une histoire étrange : enlevé avec son frère en 1442, quand il avait 11 ans, par les Turcs pour des raisons politiques obscures, il fut délivré à la mort de son père en 1448 et devint prince pour 2 mois. Ensuite il vengea son père, et après il fut de nouveau prince de la Valachie. Durant son règne, il était très dur : l’honnêteté et l’ordre étaient primordiaux, il n’hésitait pas à torturer ses ennemies et le moindre délit, du mensonge au meurtre, pouvait être punit par un empalement. Est-il un héros ? Peut-être pas au sens littéral du terme. Ou alors un héros déchu. Michel le brave : Voïvode, soit commandant d'une région militaire, Michel le brave est le premier à réunir l'Empire Germanique & les polonais, contre les Turcs. Prince de Valachie (une des 3 principautés médiévales à l'origine de la Roumanie) en 1593, il a pour but de se débarrasser de la domination ottomane. Le 28 octobre 1599, Michel écrase à la bataille de Selimbar, il entre vainqueur dans la capitale Alba lulia et devient prince de Transylvanie. Défaite le 20 octobre 1600, par l'armée polonaise. Il perd la Transylvanie. Avram Iancu : (1824-1872) Il fut avocat en Transylvanie qui joua un rôle important lors des Révolutions de 1848. Il organise les manifestations pacifiques mais dérangeantes pour les autorités. Avram lutte contre l'union de la Transylvanie à la Hongrie. Il organise le territoire Transylvain en préfectures et est préfet de l'Auraria Gemina, la plus importante. Lorsque les révolutionnaires hongrois lancent une offensive à travers la Transylvanie, Avram est le seul à opposer une force de résistance. Cependant, lorsque les Autrichiens reprennent le contrôle de la Transylvanie, Iancu désarme ses troupes. Il fut censuré toute sa vie. Alexandru Jean Cuza : Alexandru Ioan Cuza fut le souverain des Principautés unies de Roumanie entre 1859 et 1866. 1848, "année des révolutions européennes", alors que le calme réapparait en Moldavie, la Valachie et ses révolutionnaires prennent les pouvoir de la principauté, Alexandru y joue un rôle important & assure ses idées libérales; il est envoyé en prison à Vienne d'où il s'échappa. Il est élu prince de Moldavie le 17 janvier 1859 puis prince de Valachie le 5 février 1859, c'est ainsi qu'il construit l'union des deux principautés. L'union est déclarée le 5 février 1862, naissance du pays Roumanie, capitale Bucarest. Le 22 février 1866, Alexendru signe son abdication, il échoue dans ses efforts. Le général Berthelot : Le général BERTHELOT est un français. Mais s’il est très peu connu en France, c’est un véritable héros national en Roumanie : une grande rue de Bucarest porte son nom, ainsi qu’un village dans les Carpates. Il fut le commandant de l’armée roumaine sur ordre français durant la première guerre mondiale, il réorganise les troupes et réussit à les maintenir un certain temps au front de l’Est. Cependant, elles ne gagneront pas : c’est la petite Roumanie face à la grande Russie. Mais quand les empires centraux capitulent, la Roumanie a sa part du gâteau : elle annexe la Bessarabie, la Transylvanie puis la Bucovine en 1920, elle devint la grande Roumanie. Le général est considéré comme le parrain de cette réunion, d’où sa popularité. Nicolae Ceausescu : On ne peut pas dire que Nicolae CEAUSESCU soit un héros, mais comment parler de la Roumanie sans l’évoquer? Il l’a marquée. Elu président du conseil d’Etat en 1967, il créé ensuite le poste de président du pays pour lui en 1971. Le début de son « règne » peut être considéré comme celui d’un héros : il développe le commerce, améliore petit à petit le niveau de vie, la censure se relâche, quelques privilégiés sont autorisés à aller en Occident, il refuse de participer à une intervention en Tchécoslovaquie… Il est considéré comme un leader du tiers-monde et l’Occident lui fait les yeux doux (visite de De Gaule en 1968, il recevra Nixon et ira à la cour d’Angleterre) ce qui lui permettra d’asseoir sa dictature. Tout cela lui monte à la tête : le culte de sa personnalité se fera dès 1971, il donne les places importantes à sa famille et le durcissement se fait sentir dès 1974 (il contraint l’écrivain Paul GOMA à partir en exile après avoir été arrêté). Et puis, il y a la crise économique en 1980 mais CEAUSESCU veut rembourser toutes ses dettes au détriment du peuple, de plus il commence des travaux pharaoniques à Bucarest. C’est la descente aux enfers. Le peuple se révolte : les émeutes de Brasov en 1987, puis celles de Timisoara en 1989 qui conduiront à son arrestation, son «procès » (de 55 min) puis à sa fusillade ainsi que celles de sa famille. Les guerres fondatrices de Roumanie -De 101 à 106 a p JC ; Trajan, un empereur romain fera la guerre contre les daces et la province de Dacie naitra (d’ailleurs, on voit toujours les empreintes des romains dans certaines régions de la Roumanie qu'ils abandonneront en 271-272. C'est pourquoi la base de la langue roumaine est latine, contrairement aux langues des pays qui l'entourent. Ainsi, la culture romaine fait grandement partir de la culture roumaine. -En 1848 ; il y aura une tentative de révolution à Iassi, en Moldavie qui échouera puis une autre en Valachie qui elle aboutira. Outre les revendications sociales, comme en France, ces révolutions avaient pour but de porté des revendications d'émancipation nationale et d'unification (comme en Italie par exemple). Ces révolutions entraineront l'entrée de l'armée russe en Moldavie et celle des troupes ottomanes en Valachie qui écraseront les révolutionnaires. Les russes et les ottomans signeront la convention de Balta liman et rétabliront l'ordre en MoldoValachie en choisissant pour 7 ans des princes pour la Valachie et la Moldavie. Ainsi un accord entre les chefs respectifs des révolutionnaires hongrois et roumains sera signé et donnera lieu à la Guerre de Crimée. -De 1853 à 1855 ; La guerre de Crimée : celle-ci est du à l'expansionnisme russe. En effet le tsar Nicolas Ier, qui règne depuis 1825, souhaite s’installer à Constantinople pour accéder aux détroits du Bosphore et des Dardanelles afin de protéger les communautés chrétienne et orthodoxe de l'Empire ottoman il occupera la Moldavie et la Valachie. En 1854 la France et le Royaume-Uni demanderont à la Russie de se retirer de ces deux principautés mais étant sans réponse, elles lui déclareront la guerre. En 1856, le traité de Paris réglera les conséquences de la guerre de Crimée, le protectorat Russe sur les principautés prendra fin et celles-ci passeront sous la protection européenne. Les trois districts sud de la Bessarabie perdus par les Ottomans seront rétrocédés à la Moldavie. Cette guerre aura permit à la Roumanie d'être réunifiée ; en 1858-1859 des élections seront organisées en Moldavie et en Valachie qui éliront un même prince, Alexandra Cuza, ce qui marquera la victoire de la politique libérale-nationale. Guerre de Crimée En 1880 la Roumanie sera reconnue comme indépendante. -En 1907 ; de violentes jacqueries paysannes auront lieu en Moldavie et en Valachie. De nombreux centres industriels seront touchés par ce mouvement. En fait, le mécontentement des paysans serait du, entre autre, au manque de terres nécessaires pour vivre aux paysans. Mais pendant ces révoltes les "jacques" n'avaient pas de revendications précises. La répression fut violente et marqua l'histoire du pays. -En 1914 ; la Roumanie déclarera sa neutralité dans le conflit et les deux années qui vont suivre vont être marquées par des tensions internes et des pressions extérieurs de l'Entente et des Empires Centraux qui auront promis, au roi Ferdinand Ier, la Transylvanie comme prix de son ralliement. Mais après une avancée rapide de l'armée roumaine en Transylvanie, celle-ci sera prise au piège par les forces austro-hongroises et allemandes et le général Mackensen (considéré comme un des meilleurs commandants de l'armée germanique) fera son entrée dans Bucarest le 6 décembre. En 1917, les 3/4 du pays seront occupés par l'ennemi. A cause de la désintégration des armées russes la Roumanie n'aura plus les moyens de poursuivre l'effort de guerre et signera en 1918 le traité de paix de Bucarest avec l'Allemagne Mais le 10 novembre elle entrera de nouveau en guerre et lle perdra de nouveau avec la défaite de l'Allemagne. Les traités de paix, en 1919-1920, définiront les nouvelles frontières de la Grande Roumanie. -En 1938 ; l'influence de l'Allemagne nazi ne cessera de progresser et un décret de loi révisera le droit de cité pour les juifs. Dirigé par Andreas Schmidt, la Garde de fer n'hésitera pas à commettre des pogroms et à assassiner des universitaires, des parlementaires et des ministres réputés juifs, franc-maçon ou simplement partisans de l'ordre démocratique. Le roi, Charles II, lancera la gendarmerie dans une véritable guerre civile contre les nazis et la Garde de fer, dont le fondateur, Corneliu Zelea Codreanu, sera arrêté, emprisonné et exécuté. -En 1941 ; la Roumanie va devenir un "Etat national légionnaire" et la terreur va s'installer dans le pays en 1940. Antonescu, qui l'aura installé avec l'aide de la Garde de Fer va, avec l'appui de Berlin, liquider l'insurrection légionnaire (qui aura tentée un coup d'état) et il prendra le pouvoir. Le 2 mars, un plébiscite approuvant la politique du Conducator paraitra et le 27 mars, de nouvelles séries de mesures antisémites seront prises. En fin juillet, l'Allemagne déclarera la guerre à l'Union Soviétique et les troupes allemandes et roumaines franchiront le Pruth. Ainsi, tous les territoires abandonnés à l'URSS en 1940 seront réintégrés dans les frontières roumaines. A partir de 1943, la Roumanie devient la cible des bombardements aériens de la part des Alliés mais les dommages seront minimes. Ce ne seront que les bombardements du 14 et 15 avril 1944 à Bucarest qui causeront des graves dommages. Manifestation de légionnaires en Roumanie Dans ce qui reste de la Roumanie, l'occupation soviétique conduira à un coup d'état communiste le 6 mars 1945. Le gouvernement militaire intérimaire sera remplacé, sous la pression de l'Union soviétique, par un gouvernement de coalition dirigé par le communiste Petru Groza. Le 19 novembre 1946, les élections donneront la majorité à la coalition gouvernementale. Dans le nouveau gouvernement Groza, les communistes se verront attribuer la plupart des postes-clés. Dans les mois qui suivent, le Parti communiste roumain s'emploiera à diviser les sociaux-démocrates, puis détruira l'opposition. Le Parti national paysan sera interdit en juillet et son chef, l'ancien premier ministre Iuliu Maniu, sera emprisonné. Le pays deviendra dans les faits une "monarchie communiste" , jusqu'à l'abdication du roi Mihai Ier le 30 décembre 1947 et à la proclamation de la République populaire roumaine par l'Assemblée Nationale. Jusqu'à maintenant, la Roumanie n'a pas connue d'autres grandes guerres fondatrices et ce sont celles que nous avons évoqué qui ont crées les frontières de la Roumanie actuelles, ses lois, ses relations avec les autres pays ... Même si le pays n'est pas encore stable il n'en demeure pas moins qu'il continu à se construire. De plus, son entrée dans l'Union Européenne en 2007 ne peut que favoriser sa reconstruction et son développement. La Roumanie dans l’Europe. Les principales fêtes de la Roumanie Pâques la plus grande fête de Roumanie, notamment avec les œufs peints qui sont caractéristiques du pays. Mais les jours de fête sont souvent différents : les chrétiens-catholiques et les chrétiens-orthodoxes ne suivent pas le même calendrier. En effet le calendrier orthodoxe suit le calendrier Julien (établi par Jules César en 46 av J-C) tandis que les catholiques suivent le calendrier Grégorien (réformé par Grégoire XIII en 1582). Pâques orthodoxes: 2009 19 avril 2010 : 4 avril 2011 : 24 avril Pâques catholiques: 12 avril 4 avril 24 avril Le 1er décembre est la fête nationale de la Roumanie, qui représente l'union de tous les roumains dans un seul Etat en 1918 Le 25 décembre, ils célèbrent Noël qui est une fête religieuse très importante pour eux, contrairement à la France où la fête a perdu, pour la plupart des gens, son sens religieux: tout le monde le fête y compris les athées. Le 1er mars est une fête importante: pour fêter l'arrivée du printemps, les roumains s'offrent un martisor (c’est une fleur accrochée à des cordonnés tressés rouges et blancs) symbolisant la chance et le bonheur.