12 [n° 64][février - mars 2013]
Environnement [Patrimoine végétal][Plantations][Sécurité]
[Chemin de halage]
De nouveaux saules
pour les bords de Seine
La ville va procéder au remplacement de 7 saules situés sur
le chemin de halage, le long des berges de Seine. La replantation
va être coordonnée avec les travaux d’aménagement des berges
visant l’agrément et une meilleure sécurité des promeneurs.
On estime à 2 380 le nombre d’arbres qui peuplent
le domaine public à Carrières-sur-Seine. Ce
patrimoine végétal, entretenu par le service
Espace public de la ville, comprend notamment cinq
alignements importants : les tilleuls de l’avenue Maurice
Berteaux, les marronniers de la rue des Fermettes, les
cerisiers rue des Alouettes (le long du collège), ceux de
la route de Saint-Germain et les saules sur le chemin de
halage en bord de Seine. La durée de vie moyenne d’un
arbre en milieu urbain est d’environ 80 ans. Chaque été,
la ville effectue donc un recensement des arbres poten-
tiellement malades ou fragiles en vue de leur remplace-
ment. C’est la saison où les arbres subissent les agres-
sions d’insectes, de champignons, de la chaleur, et durant
laquelle les symptômes les plus flagrants se révèlent.
Une santé sous surveillance
Les arbres de notre ville sont globalement en bonne
santé. Le seul problème important est connu sous le
nom de mouche mineuse, qui affecte particulièrement
les marronniers en Ile-de-France. Malgré son nom, il
s’agit d’un minuscule papillon qui pond ses œufs dans
les feuilles, où les larves creusent ensuite des galeries
pour se nourrir, bloquant la photosynthèse de l’arbre
et entraînant la chute prématurée des feuilles pen-
dant l’été. Trois générations de cet insecte, longtemps
cantonné dans le sud de la France, peuvent éclore en
un été, et aucun traitement véritablement efficace n’a
encore été trouvé. Les insectes fuient les arbres traités
pour se jeter sur les voisins non traités, se propageant
ainsi sur des régions entières.
Mieux vaut prévenir
Une étude phytosanitaire, réalisée sur les 17 saules du
quai Charles de Gaulle en février 2011, a permis de déce-
ler d’autres symptômes affectant ces arbres de l’aligne-
ment du bord de Seine. Les grosses coupes d’élagage
ont favorisé leur perméabilité à la pluie et aux insectes, la
base des saules est, à cet endroit de promenade, particu-
lièrement exposée à l’urine des chiens qui finit par ronger
l’écorce de certains arbres et amoindrir leur résistance ;
la formation de gui et de champignons a été constatée.