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Ces recommandations portent sur les points suivants :
cartographier toutes les parties pre-
nantes concernées, leurs motivations et les interactions fondamentales ; définir et
mettre en œuvre des systèmes de gouvernance de l’eau et des stratégies qui renforcent
l’équité entre les usagers, les territoires et les générations ; engager avec les parties
prenantes un processus de contribution à la prise de décision et à la mise en œuvre de
solutions ;
assurer un cadre légal et institutionnel qui clarifie les rôles, les respon-
sabilités et les moyens pour établir et mettre en œuvre les politiques publiques ; encou-
rager la cohérence des divers niveaux de gouvernement et d’administration, et parti-
culièrement les coordinations intersectorielles entre les secteurs de l’eau, de l’énergie,
de l’agriculture, de la planification spatiale; assurer des capacités suffisantes aux insti-
tutions du domaine de l’eau à tout niveau de gouvernement, ainsi qu’aux opérateurs,
aux utilisateurs et à l’ensemble des parties prenantes ;
produire, mettre à jour et partager des indicateurs de performance pour
guider, évaluer et améliorer les politiques publiques et la gestion de l’eau ; adopter
des mécanismes qui aident à mobiliser et catalyser les ressources financières néces-
saires ; identifier et supprimer les obstacles à l’innovation (technique, économique,
sociale, politique et culturelle), assurer une interface entre les sciences et les politiques
publiques ;
développer l’intégrité et la transparence dans les politiques conduites
et les systèmes de gouvernance avec l’objectif de les rendre plus clairement évaluables ;
évaluer les politiques publiques et partager les résultats avec le public pour identifier
les espaces d’amélioration et ajuster celles-ci quand c’est nécessaire.
Leurs recommandations
s’appuient sur
-
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des « principes pour la gouvernance de
l’eau » fondés sur les travaux prépara-
toires du 6ème
Marseille en 2012.
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voir la transparence et la participation
citoyenne à la gestion de l’eau et des