Question 4
Les  chercheurs   ont  proposé   le  modèle  suivant :  la   composition  florale d'A.  thaliana  met  en   jeu  trois   types   de  gènes  du 
développement  (types A, B et C, selon les types de mutants chez lesquels ils ont été découverts). Leur expression détermine 
l'identité des pièces florales qui se forment : « Les tissus où seule l'activité [des gènes de type] A est présente forment des 
sépales, tandis que les pétales résultent de la combinaison des activités   [des gènes de type] de A et B. Des étamines se 
développent lorsque les activités  [des gènes de type] B et C sont simultanément présentes, alors que des carpelles* se forment 
en présence de la seule activité [des gènes de type] C. » (citation de E. Meyrerowitz, l'un des piliers des travaux sur la génétique 
des plantes).
Rappel. L'ensemble des carpelles forme le pistil.
•Des tableaux suivants, lequel correspond à l'expression des gènes A, B et C dans les fleurs d'Arabidopsis thaliana  
sauvages (entourez-le) ?
Verticille
gènes actifs
(en grisé)
1
sépales
2
pétales
3
étamines
4
pistil
Verticille
gènes  actifs
(en grisé)
1
sépales
2
pétales
3
étamines
4
pistil
Verticille
gènes  actifs
(en grisé)
1
sépales
2
pétales
3
étamines
4
pistil
A A A
B B B
C C C
Question 5
En examinant les mutants de type A (c'est-à-dire dont soit un gène de type A ne « s'exprime pas »), ceux de type B et ceux de 
type C, déterminer laquelle des assertions suivantes il faut ajouter au modèle pour qu'il soit cohérent avec les observations ?
•Si aucun des trois types de gènes ne s'exprime dans un verticille, les pièces florales deviennent des pétales.
•Les expressions des gènes A et C s’excluent mutuellement.
Question 6
Deux lignées pures de mutants A ont été isolées indépendamment dans deux laboratoires. Après avoir échangé des semences, 
les chercheurs tentent différents croisements puis émettent différentes hypothèses (certaines sont proposées ci-dessous) qu'ils 
confrontent ensuite aux faits que voici : les individus F1 (issus du croisement des deux lignées) sont de type sauvages ; les 
individus F2 (issus du croisement des F1 entre-eux) se répartissent comme suit : 103 individus de type sauvage, 134 individus 
de type « mutant A ». Laquelle de ces hypothèses est cohérente avec les résultats.
•H1. Un seul gène de type A existe. Les individus sauvages possèdent l'allèle A. L'une des deux lignées isolées possède  
l'allèle a' de ce gène, l'autre possède l'allèle a''' de ce gène. L'allèle a' est récessif par rapport à a'''.
•H2. Deux gènes différents de type A existent : A1 et A2 avec respectivement deux allèles : A1 et a1 pour l'un, A2 et a2  
pour   l'autre.   Les   individus   sauvages   sont   (A1/A1   A2/A2),   les   mutants   des   lignées   initiales   (a1/a1 A2/A2)   et 
(A1/A1 a2/a2).
•H3. Deux gènes différents de type A existent : A1 et A2 avec respectivement deux allèles : A1 et a1 pour l'un, A2 et a2  
pour   l'autre.   Les   individus   sauvages   sont   (A1/A1   A2/A2),   les   mutants   des   lignées   initiales   (A1/a1 A2/a2)   et 
(A1/A1 A2/a2).
Question 7
AP1 et AP2 sont deux gènes de classe A. AP3 et PI sont de classe B. AG est de classe C. Voici des extraits des séquences des  
protéines correspondantes telles que présentées dans Anagène (comparaison avec alignement).
Qu'en dire ?
- AP1, AP2 et AP3 sont trois allèles du même gène.
- Certains de ces gènes font partie d'une famille multigénique.
- Il est impossible qu'AP2 puisse provenir d'une duplication-transposition suivie de mutations décalantes.