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pour sa compréhension, tout en gardant avec celle-ci une ressemblance
suffisante. L'appel à des modèles permet d'envisager les différents
aspects de l'environnement en préparant la décision de celui qui en
dernier ressort devra choisir. D'où le nom de modèles d'aide à la
décision qui leur sont donnés. Comme ceux-ci sont des simplifications
de la réalité il est nécessaire de les tester.
Nous avons donc préciser le moyen de parvenir à une définition de
la décision, il s'agit de déterminer quel type de décision il faut
prendre.
1-3) Types de décisions : Il est possible de classer les décisions
suivant le niveau de responsabilité des décideurs:
a) exécutants : à ce niveau les tâches sont répétitives et les
décisions se traduisent par des traductions d'ordres qui deviennent
rapidement exécutoires et dont les conséquences sont facilement
prévisibles.
b) encadrements, dans ce cas on opère par sélection et choix.
c) au niveau direction,dans ce cas l'avenir est incertain et on
procède par stratégie et intuition.
Beaucoup d'auteurs se sont penchés sur ce problème. Par exemple
SIMON distingue un continum de décision depuis celles programmées
jusqu'aux non programmées. Les premières se prennent par habitude ;
les secondes font appel à l'intuition au jugement créatif résolu par
des régies empiriques, la recherche opérationnelle, les modèles
stochastiques, la simulation et l'analyse des données.
ZELENY opère de même mais précise les distinctions en quatre groupes.
a) décision clairement définie avec une alternative bien définie,
évaluée avec un critère unique, dont le mode de résolution est l'estima
tion à l'aide de 1'économètrie ou le calcul numérique et l'analyse des
données.
b) décision faiblement définie il existe un seul critère de choix,
mais relativement mal défini, on procède par jugement ou recherche
empirique.
c) décisions clairement définies mais il existe plusieurs
critères de choix ; dans ce cas on cherche un compromis entre les
différents objectifs.