Bulletin officiel n° 11 du 17-03-2016
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Annexe 3
Programme d’histoire et de géographie
Introduction
1. Les thèmes au programme de l'enseignement d'histoire et de géographie sont au nombre de
six en classe de première – soit une dizaine d’heures par thème une fois déduites les quatre
semaines de stages d'initiation ou d'application en milieu professionnel – et au nombre de cinq
en classe terminale – soit une douzaine d’heures par thème.
Ils ont été choisis de manière à :
- assurer la continuité avec le programme de la classe de seconde générale et technologique ;
- faire bénéficier les lycéens de cette série de l'apport de l'histoire et de la géographie en matière de
formation intellectuelle et de culture générale, en vue de leur réussite dans l'enseignement secondaire
puis supérieur ;
- prendre en compte les spécificités de la série ;
- offrir des possibilités de travail entre disciplines.
En cohérence avec les programmes de l’ensemble des séries technologiques, chaque thème articule
une question obligatoire et des sujets d'étude au choix (trois pour chaque thème en classe de
première, deux pour chaque thème en classe terminale).
Le professeur a toute liberté pour construire son propre itinéraire en traitant les thèmes dans un ordre
différent de celui de leur présentation.
2. L'articulation entre question et sujet d'étude est souple, mais répond à une cohérence.
La question constitue le développement général du thème. Le « commentaire » en précise les
contenus. La question s'articule avec les notions indiquées, qui constituent un élément explicite et
évaluable du programme – notamment au baccalauréat pour les notions du programme de terminale.
Le sujet d'étude ouvre une possibilité de choix de contenu et d'itinéraire pédagogique. Il est choisi en
fonction de la classe, de l'environnement local ou régional du lycée, des ressources documentaires,
des équilibres entre les différents champs de l'histoire et de la géographie, des projets initiés dans
l'établissement et des attentes de la série. Il est forcément articulé avec la question, mais est étudié
au moment que le professeur juge pertinent. Du choix de ce moment dépend une partie des objectifs
attribués au sujet d'étude : placé en amont, il permet d'identifier quelques enjeux, problèmes et
notions, développés dans le traitement de la question ; placé en aval, il permet d'approfondir et
d'incarner certains contenus de la question.
On respecte donc l’équilibre entre le temps accordé au traitement de la question obligatoire et le
temps accordé au travail sur le sujet d’étude choisi : entre quatre et six heures pour la question
obligatoire et pour le sujet d’étude en classe de première, entre cinq et sept heures pour la question
obligatoire et pour le sujet d’étude en classe terminale.
3. Les démarches pédagogiques sont diversifiées et complémentaires.
Elles traduisent la pluralité des voies qui permettent le questionnement et la découverte intellectuels,
l'apprentissage de l'histoire et de la géographie, la préparation de l'examen.
Dans l'enseignement de la question obligatoire, le professeur met en œuvre une démonstration. Il a
pour objectif l'acquisition d'un bagage factuel et notionnel, modeste mais durable, et l'ouverture des
lycéens aux problématiques des sciences humaines. Il diversifie les situations d'apprentissage, en
visant l'efficience, et sans privilégier a priori le cours dialogué. Il recourt en tant que de besoin, et sans
systématisme, à des documents ; ces derniers participent alors de la démonstration.
Les sujets d'étude visent l'autonomisation des lycéens. Ils constituent un espace significatif (environ la
moitié de l’horaire annuel) de diversification et de différenciation pédagogiques. Ils aboutissent à une
production effective. Le travail en autonomie est fondé à chaque fois sur un corpus documentaire
construit pour poser un problème. Ce corpus comporte généralement un faible nombre de documents,
afin de rendre possible une analyse non superficielle ; il est composé à partir de l'ensemble des
ressources documentaires disponibles, pour autant qu'elles soient adaptées à la classe ; il est apporté
par le professeur ou par des lycéens, certains sujets d'étude incitant fortement à la réalisation de
recherches documentaires par les élèves, notamment grâce à un recours au numérique.
Ce travail en autonomie des lycéens, très majoritaire durant le traitement des sujets d'étude, ne peut
produire ses fruits ni préparer à l'examen sans interventions professorales. Celles-ci sont ponctuelles